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Olivier Adam

Olivier Adam
Né en 1974, Olivier Adam est notamment l'auteur de Poids léger (adapté au cinéma par Jean-Pierre Améris) et de Passer l'hiver (Goncourt de la nouvelle 2004), disponibles en Points. Il écrit également pour la jeunesse et pour le cinéma.

Articles en lien avec Olivier Adam (2)

Avis sur cet auteur (262)

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    Couverture du livre « Il ne se passe jamais rien ici » de Olivier Adam aux éditions Flammarion

    Babeth_ladreyt sur Il ne se passe jamais rien ici de Olivier Adam

    Un petit village sur les bords du lac d’Annecy, en arrière-saison. Un corps sans vie est retrouvé au petit matin au bord de l’eau. Une enquête doit être menée : il s’agit d’un féminicide.
    Un roman choral, où chacun des personnages va parler des faits et donner forme à cette histoire. Petit à...
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    Un petit village sur les bords du lac d’Annecy, en arrière-saison. Un corps sans vie est retrouvé au petit matin au bord de l’eau. Une enquête doit être menée : il s’agit d’un féminicide.
    Un roman choral, où chacun des personnages va parler des faits et donner forme à cette histoire. Petit à petit, le lecteur va se rendre compte que beaucoup des villageois avaient des raisons de vouloir la mort de cette jeune femme, en particulier, son ancien ami, Antoine, quadragénaire marginal.
    J’ai rencontré Olivier Adam et c’était précisément dans ce village. J’y ai reconnu, bien que les noms aient été modifiés, les lieux, les hôtels, les commerces.
    J’étais alors loin de me douter que ce décor servirait un jour son écriture. Olivier Adam nous dresse ici une galerie de portraits de villageois, nous décrit la violence des hommes et de leurs silences. Il a su faire de ce roman social un roman noir, proche du polar.
    J’ai aimé les secrets des personnages, leurs histoires intimes datant de l’enfance, leurs destins croisés. J’ai aimé découvrir ce qui se cachait derrière ce petit village paisible, la noirceur des hommes derrière des façades lisses, derrière leur vie quotidienne.
    C’est un des meilleurs romans de cet auteur ; vous le lirez, sans plus vous arrêter, pris dans l’engrenage de la quête de vérité et vous verrez que finalement, il se passe plein de choses ici.

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    Couverture du livre « Personne n'a besoin de savoir » de Olivier Adam aux éditions Bruno Doucey

    Lauquilit sur Personne n'a besoin de savoir de Olivier Adam

    Intimes et pudiques, les textes de ce premier recueil poétiques d’Olivier Adam font ressurgir des bribes d’un passé, réel ou inventé, qu’importe... « personne n’a besoin de savoir / personne d’autre que toi. ça reste entre nous ». La première destinataire de ces poèmes est, comme l’indique la...
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    Intimes et pudiques, les textes de ce premier recueil poétiques d’Olivier Adam font ressurgir des bribes d’un passé, réel ou inventé, qu’importe... « personne n’a besoin de savoir / personne d’autre que toi. ça reste entre nous ». La première destinataire de ces poèmes est, comme l’indique la dédicace, la compagne, celle qui reste depuis toujours à l’écoute, qui partage ce socle de souvenirs. Le deuxième destinataire, à la fois « personne » et « tout le monde », est le lecteur qui devient le confident de réminiscences personnelles ou le complice de souvenirs collectifs : actualités sportives, films, modèles de voitures, acteurs et chanteurs qui parleront surtout à une génération, celle de l’auteur. J’avoue avoir pris plaisir à découvrir ces fragments. Certains parce qu’ils ont fait écho à mes propres souvenirs ou aux deux villes qui me sont chères : Nantes et Saint-Lunaire. Certains parce qu’il m’ont permis de retrouver la voix du romancier que j’apprécie depuis longtemps. J’ai retrouvé la mélancolie qui habite ses romans, l’absence de complaisance vis-à-vis de soi et certains termes qui sont récurrents dans son œuvre. Plusieurs poèmes « La complaisance », « Tout faux », « Pour qui je me prends » sont particulièrement touchants. Olivier Adam est toujours percutant, surtout quand il s’agit de formuler le mal être. J’ai lu et relu certains textes comme « Contrevie » ou « La douceur » que j’aime beaucoup.

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    Couverture du livre « Mon coeur en cendres » de Olivier Adam aux éditions Robert Laffont

    Cassy59 sur Mon coeur en cendres de Olivier Adam

    Antoine vient de passer le Bac. Alors que ses amis pensent déjà aux vacances et à leur future vie d’adulte, Antoine, lui, est préoccupé. Il a perdu tragiquement l’un de ses meilleurs amis l’an passé. Sa mère cumule les gardes pour pouvoir tout juste payer les factures. Son père a déserté le...
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    Antoine vient de passer le Bac. Alors que ses amis pensent déjà aux vacances et à leur future vie d’adulte, Antoine, lui, est préoccupé. Il a perdu tragiquement l’un de ses meilleurs amis l’an passé. Sa mère cumule les gardes pour pouvoir tout juste payer les factures. Son père a déserté le foyer. Son frère de douze ans est autiste et il s’inquiète sans cesse pour lui. Et puis, sa petite-amie Léa est promise à un avenir brillant, il faut dire qu’elle est issue d’un milieu aisé avec un solide réseau. Difficile pour Antoine de se sentir à la hauteur…

    J’étais impatiente de me plonger dans ce nouveau roman d’Olivier Adam, auteur dont je ne loupe aucune parution dans la Collection R. Si j’ai été conquise par ses autres romans, ce n’est malheureusement pas le cas de Mon cœur en cendres. Le roman est très court, pourtant, j’ai peiné à avancer dans cette lecture. J’ai trouvé les thématiques importantes : le deuil, l’autisme, la pauvreté, la lutte des classes, entre autres. Le roman est très court et j’aurais préféré qu’on parle un peu plus de certains sujets. Nous avons droit à de nombreux monologues : des messages vocaux de Léa, des lettres qu’Antoine n’enverra jamais à son ami disparu, des échanges de SMS aussi. Ce sont ces parties qui ont finalement ralenti ma lecture. Le final, bien que surprenant, n’a pas suffi à me faire changer d’opinion. Malgré des points négatifs, j’aime toujours autant la plume d’Olivier Adam et la manière dont il raconte l’adolescence et le passage à l’âge adulte.

    Un rendez-vous manqué pour cette fois mais une certitude, je serai présente pour lire ses prochains romans !

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    Couverture du livre « Les roches rouges » de Olivier Adam aux éditions R-jeunes Adultes

    Dominique Sudre sur Les roches rouges de Olivier Adam

    Antoine est un jeune homme paumé qui zone dans sa chambre et devant ses jeux vidéos, parfois assommé par ses médicaments pour oublier et tenir le coup. Ce qui est sûr, c'est qu'il traîne de lourds paquets dont il ne parle pas.

    Leila est belle comme un soleil, maman comblée d'un petit Gabi....
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    Antoine est un jeune homme paumé qui zone dans sa chambre et devant ses jeux vidéos, parfois assommé par ses médicaments pour oublier et tenir le coup. Ce qui est sûr, c'est qu'il traîne de lourds paquets dont il ne parle pas.

    Leila est belle comme un soleil, maman comblée d'un petit Gabi. Pourtant elle est tributaire d'un mari violent et possessif qui la garde sous cloche dans l'appartement chaque fois qu'il le peut, et entre deux accès de violence verbale et physique.

    Ces deux là n'étaient pas faits pour se rencontrer. Pourtant, merci au pôle emploi car c'est là qu'ils se sont croisés, vus, regardés puis appréciés et aimés d'une certaine façon.

    Mais quand la vie vous met des tas d'embûches dans les pattes il faut parfois fuir pour tenter de survivre, vivre, espérer, et rêver que peut être...

    Et le lecteur de les suivre sur les routes du sud de la France, jusqu'au point de chute, ces roches rouges où ils se découvrent, s’apaisent, se trouvent. Où ils cherchent une forme de bonheur impossible quand le passé surgit et menace de les rattraper.

    Beau portrait en creux d'une jeunesse qui se cherche, de ces vies dans les banlieues, de ces jeunes sans avenir, de ces femmes qui subissent les violences intrafamiliales souvent sans espoir d'en sortir. Les mots sont posés pour dire tout cela, mais la lecture est fluide et accessible à tous.