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les chroniques des lecteurs pour "la renverse" Olivier Adam
Ouragans, tsunamis, inondations, éruptions : les éléments déchaînés inspirent les auteurs français. Sans remonter jusqu’aux grands classiques (« L’Inondation », nouvelle de Zola ou « La Peste » de Camus), chaque rentrée littéraire, ou presque, livre « son roman de catastrophe ».
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2021/01/tout-peut-soublier-dolivier-adam.html
On retrouve dans ce roman le type de héros cher à Olivier Adam, un homme solitaire et rêveur au caractère renfermé, mélancolique, une personnalité peu encline aux contacts sociaux et mal à l'aise avec les sentiments et les démonstrations d'affection. Ici cet homme est en plus un père à la dérive, complètement désemparé, confronté à une situation inextricable, un homme pour lequel on ne peut qu'éprouver beaucoup d'empathie.
Olivier Adam nous invite comme souvent à un voyage en Bretagne mais cette fois s'ajoute un voyage à Kyoto au Japon où il va être plus question de lieux, de paysages que d'atmosphère et de culture nippone au sens large. Au travers de son combat Nathan découvre une image bien différente du Japon qu'il aime avec le manque de méthode et de rigueur des autorités locales, le rouleau compresseur de la justice et les effroyables méthodes utilisées en centre de détention. La délicatesse, la pudeur, la discrétion qui caractérisent pour lui le Japon sont bien loin, même si la personnalité de sa femme l'avait déjà étonné, Jun n'avait pas ni la retenue ni l'impassibilité généralement attribuées aux japonais.
Ce roman m'a permis de découvrir la loi en vigueur sur l'autorité parentale au Japon, l'absence de convention avec les autres pays et le vide juridique auquel sont confrontés les pères de couples mixtes. J'ai apprécié ce roman pour son thème, le drame des pères séparés de leur enfant, leur difficulté à faire reconnaitre leurs droits, leur impuissance face aux législations en vigueur dans certains pays quand leur enfant a été kidnappé par la mère. Par contre je n'ai pas compris pourquoi Olivier Adam a parsemé son texte d'expressions triviales qui n'apportent rien au récit, il a peut-être voulu introduire un peu de légèreté sur un sujet grave mais j'avoue que cela m'a un peu agacée. J'ai apprécié ce roman surtout pour sa dernière partie, le début m'a moins convaincue. Une histoire touchante qui m'a émue même si pour moi ce n'est pas le meilleur roman de cet auteur.
Les parents de Léa ont plaqué leur vie parisienne pour s’installer en Bretagne. Fausse bonne idée pour cette famille. Chacun se déchirant avec l’autre. Un soir de festival, Léa disparaît. L’inquiétude est à son comble. L’enquête piétine. Les mois s’écoulent. Le couple se sépare. Antoine, le frère, se réfugie dans le surf. Et puis, soudainement, Léa refait surface. Que s’est-il passé ? La famille est de nouveau bousculée…
Cette histoire nous plonge dans une mer tantôt d’huile, tantôt déchaînée. Une famille chahutée par les vagues, brisée contre les rochers. Un amour qui va et vient au gré de la marée. Nous sommes spectateurs d’un naufrage familial dont chaque membre essaie d’éviter la catastrophe alors sortez les pagaies ! Au final, l’Atlantique est puissant et ne se laisse pas faire, il faut composer avec et cette famille l’apprend. Un roman troublant, que j’ai dévoré. La tension y est palpable dès le début. Les pages s’enchaînent et mon corps se raidit. Je veux savoir le pourquoi du comment. Petit clin d’œil à Je vais bien, ne t’en fais pas, j’y ai retrouvé les mêmes sensations et c’est super chouette.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/01/08/38747684.html
« Tout peut s’oublier » affirme Olivier Adam dans son roman sur les chagrins d’amour. Oublier une peine de cœur ? La dépasser, oui, mais de là à l’effacer et penser qu’elle ne laisse aucune trace …
Divorcé depuis un an, au cœur de la Bretagne de l’auteur, Nathan constate la disparition soudaine de son ex-femme, Yul, d’origine japonaise, et de son fils, Léo, 5 ans. Il ne tarde pas à savoir qu’elle est retournée à Kyoto, sa ville d’origine. Nathan s’étonne de ne pas s’être aperçu que, peut-être, Yul souffrait du Syndrome de Paris !
Lise, libraire, habite juste au dessus de Nathan. Son fils Gabriel, à peine majeur, s’est radicalisé façon Black Bloc. Son couple s’est alors déchiré avant leur séparation.
Tous deux vont devoir affronter la réalité de leur vie ruinée par la perte de leur enfant.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/01/06/olivier-adam-tout-peut-soublier/
Beaucoup aimé "les lisières", du même auteur, pour son écriture foisonnante, son style profondément intimiste et son personnage de Paul Anderen, en proie à ses états d'âme, ses flash back dans une enfance nostalgique, ses difficultés à communiquer, ses introspections et son parcours d'écrivain, souvent douloureux, sa fragilité.....
"Des vents contraires" m'ont un peu ennuyée, même si l'on y retrouve des caractéristiques identiques, mais le personnage de Paul m'a semblé tourner en rond, embourbé dans son mal-être et ses contradictions. Même s'il lui sera beaucoup pardonné, à cause de son amour exclusif (trop?) pour ses enfants, lesquels se révèlent parfois être les adultes de l'histoire et soutien d'un père sentimentalement à la dérive.
Et St Malo en toile de fond, souvent apaisante, parfois rédemptrice...
Et l'espoir au bout du compte ?....
Le patronyme du personnage, Anderen, qui signifie "autre" en allemand pourrait-il être une piste d'analyse de ce personnage en quête de lui-même ???
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