La bibliothèque idéale de Danielle Thiéry

Choisir, c’est renoncer, donc ceci n’est qu’un début…

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  L'éducation sentimentale de Gustave Flaubert

  Le réalisme désenchanté, la perte de l’innocence et des illusions…
  
  J’ai prénommé mon fils Frédéric…
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  Le rouge et le noir de Stendhal

  Parce qu’un prof de français, une stendhalienne obsessionnelle me l’a perfusé pendant une année entière…
  
  Si ma fille avait été un garçon, elle aurait été prénommée Julien…
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  Les hauts de Hurle-Vent de Emily Bronte

  Romantisme un peu morbide mais j’adore les sagas et les grandes fresques socio-familiales…
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  Les fleurs du mal de Charles Baudelaire

  Scandaleusement génial… Mon livre de chevet.
  
  Femmes damnées, comme un bétail pensif sur le sable couchées…
  
  L’héautontimorouménos, le bourreau de soi-même, toile de fond de mon premier roman.
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  Le joueur de Fedor Dostoievski

  Écrit dans l’urgence, sous la pression, autobiographique, tellement vrai, ça sent le vécu, ça me parle…
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  L'amant de Marguerite Duras

  Les auto-fictions me parlent aussi, je l’avoue. Et Duras, par dessus tout…
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  L.A. confidential de James Ellroy

  Ou n’importe lequel de lui, le Boss, témoin sans complaisance de la noirceur humaine.
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  Misery de Stephen King

  Ou ses autres romans, ceux de ses débuts, une révélation pour toute une génération. Misery parce que Kathy Bates dans le film éponyme est incroyable de talent.
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  Le meilleur des mondes de Aldous Huxley

  Bluffant.
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  Le deuxième sexe Tome 1 de Simone De Beauvoir

  Parce que, quand même, Women’s Lib… Et je pourrais aussi bien choisir "Les mandarins" ou "Les mémoires d’une jeune fille rangée". Cette femme a mis le feu à ma jeunesse.