Quand les dames du noir se dévoilent !
« Poésie/Gallimard » est une collection au format poche de recueils poétiques français ou traduits. Chaque volume rassemble des textes déjà parus en édition courante - tantôt du catalogue Gallimard, tantôt du fonds d'autres éditeurs -, souvent enrichis d'une préface et d'un dossier documentaire inédits. Élégant viatique pour les amateurs de poésie, la collection offre des éditions de référence, pratiques et bon marché, pour les étudiants en lettres. Aujourd'hui dirigée par André Velter, poète, voyageur et animateur de plusieurs émissions sur France Culture, la collection reste fidèle à sa triple vocation : édition commentée des « classiques », sensibilité à la création francophone contemporaine (Guy Goffette, Ghérasim Luca, Gérard Macé, Gaston Miron, Valère Novarina...) et ouverture à de nombreux domaines linguistiques (le Palestinien Mahmoud Darwich, le Libanais d'origine syrienne Adonis, le Tchèque Vladimír Holan, le Finnois Pentti Holappa, le Suédois Tomas Tranströmer et récemment l'Italien Mario Luzi, deux mois seulement après sa disparition...).
Quand les dames du noir se dévoilent !
Ingrid Desjours nous dévoile sa bibliothèque idéale
Agathe, lectrice du mois de novembre, a lu L'épreuve t.3 ; le remède mortel de James Dashner aux éditions Pocket Jeunesse.
Pour célébrer ses 20 ans, France 5 a lancé un sondage en ligne demandant "quel est le livre qui a changé votre vie ?".A cette question, plus de 6000 internautes ont répondu. Le palmarès a été révélé le 11 décembre 2014 par François Busnel lors de son émission littéraire "La Grande Librairie".
Ivresse poétique ensorcelante et démoniaque
Super recueil contenant les plus beaux poèmes de l'auteur. On ne se lasse pas de lire et relire les incontournables "albatros" et "spleen et idéal".
Il ne fait aucun doute que le poète est parvenu à décrire sa condition et sa déchéance dans ce recueil.
mon poème préféré reste "l'albatros"... ce recueil recèle des trésors de beauté ... à déguster sans modération
L'intégrale de "Les leurs du mal" : les poèmes publiés (et partiellement censurés) en 1857, complétés par les pièces ajoutées aux éditions de 1861, de 1866 et de 1868, avec même deux intruses, selon le mot de l'éditeur Yves Florenne. Une édition de 1972, imprimée en 1973 et étudiée en février 1974 ; mes années lycée !
Les pages ont jauni, la tranche rosée a pâli, mais mes annotations en marge sont toujours lisibles.
Ce fut un vrai régal que d'y replonger : la très grande majorité des poèmes n'a pas pris une ride. La force et la brutalité des mots, la violence de l'amour ou de la détresse, tout est encore là.
On n'imagine plus la justice, ou même les églises, s'élever contre de tels textes, en demander la censure ; du moins en France ! Mais dans la société française, bourgeoise et puritaine, du milieu du 19ème siècle, on peut comprendre que cela ait effrayé, à défaut de l'accepter...
Inimitable Charles Baudelaire
Si l'on doit ne lire que trois livres d'auteurs du 19 ème , alors , celui-ci arrive en tête , suivi de Flaubert avec "madame Bovary" et "les Contemplations" de Victor HUGO .
Mon auteur préféré... J'ai seize ans. Mes amies lisent Anna Todd, Musso, Lévy, et je lis et relis Baudelaire. Mais qu'est-ce qui pourrait me passionner davantage qu'un amas de paradoxes, soulevés par une écriture merveilleuse, intemporelle ? Je ne me lasse pas de ces poèmes magnifiques et les conseille vivement à qui hésiterait à les découvrir !
Malgré la connotation péjorative du mot "critique", je vais donc faire celle qui, à mon goût, est la plus inutile de toutes. Pourquoi? Car elle sera toujours terne, fade, pauvre face à un seul de ses poèmes. Face à un seul de ses chefs d'oeuvre.
J'ai longtemps cru, sans le lire, que le nom de Charles Baudelaire était à placer dans la liste de ces auteurs, adulés pour le nom, et aimé parce que les gens se sentent obligés de l'aimer. Je pensais que la phrase à la mode était "Moi, j'adore trop Baudelaire. Il est trop fort"; que les gens le disaient pour paraître intelligent, curieux, poète. Mais mon Dieu qu'on peut être con quand on est jeune!!
Bien sur que certains en jouent, mais c'est aussi certain que Baudelaire est un génie. Ce génie, qui a su implanter dans ses poèmes une aura mystérieuse, envoûtante et aux capacités quasi-magiques (arrêter le temps, vous transporter dans un autre monde, insuffler des sentiments jusqu'alors inexistants...). Découvert au Collège, trop tôt, il était resté là, à me regarder comme nombre d'autres œuvres. Mais lui était plus présent, plus insistant, plus mystique aussi. Un ressentiment que l'on explique de suite quand on l'ouvre, et qu'on commence à mastiquer chacun de ses mots pour espérer en tirer l'essence même, la formule magique d'une poésie parfaite. J'ai lu plusieurs auteurs qui me semblaient maitriser à la perfection le langage, notre langue (Julien Gracq, Emile Zola, Boris Vian etc.), mais jamais ils n'ont réussi à déceler et partgaer ce que cachent les mots, ce qu'il y a derrière les mots. Vous vous direz peut-être que j'exagère, qu'il faut que j'arrête avec ma critique mystique; mais pourtant je ne saurais comment décrire ma lecture des Fleurs du Mal autrement (alors même que je ne suis pas du tout porté vers le mystique d'habitude, ayant plutôt une logique rationnelle).
Trêve de périphrases donc, j'ai avec Baudelaire découvert la perfection, et l'homme qui, au travers de sa plume, a retiré toute son âme, toute sa valeur à ce même mot de "perfection".
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