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A la découverte de la rentrée littéraire en compagnie des Explorateurs - Episode 2

Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...

A la découverte de la rentrée littéraire en compagnie des Explorateurs - Episode 2

Ils étaient 50 à lire les meilleures découvertes de cette rentrée 2021.

Après avoir passé l’été à bouquiner, chroniquer, échanger autour des livres, nos pionniers des rentrées nous proposent un premier parcours de lecture.

Suivons-les dans leurs recommandations avec ce deuxième épisode, en attendant le troisième prévu dès la semaine prochaine !

  • Des romans chroniqués et aimés par les Explorateurs de la rentrée littéraire

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      Couverture du livre « Feu » de Maria Pourchet aux éditions Fayard

      Feu de Maria Pourchet

      "Ce sixième roman de Maria Pourchet illustre l’incroyable jeu de l’amour et du hasard comme l’appelait Marivaux, mais le travestissement est tout autre. Pas de maîtres et de domestiques dans Feu, juste deux personnes que tout oppose et qui vont troquer leur vie quotidienne pour celle du secret et des alibis. (…) Ici, point d’originalité dans l’intrigue ou dans les actions car tout se joue dans la beauté des émotions contrariées, du secret et des déceptions pour donner au roman toute sa subtilité. (…)
      Cette écriture fluide et mélancolique sublime parfaitement cette histoire intemporelle pour garder son lecteur en apnée jusqu’à la dernière page du livre."  Marie Jouvin.

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      Couverture du livre « Shuggie Bain » de Douglas Stuart aux éditions Editions Globe

      Shuggie Bain de Douglas Stuart

      "Magnifiquement rythmé, le roman laisse parfois entrevoir la lumière mais referme les issues presque aussitôt pour ne retrouver que la poussière charbonneuse de la mine qui recouvre la terre et les habitants de ces ghettos, comme s’ils étaient condamnés à ce « no future » irrémédiable. Douglas Stuart réussit le tour de force de rendre attachante cette descente en misère sociale. Sans doute parce que ses personnages sont sans cesse en recherche de dignité, de principes et de qualité intellectuelle dans leur discours. (…) Tout cela n’est pas sans nous rappeler les auteurs américains de la grande dépression qui aimaient leurs personnages au point de les magnifier. (…)
      Impossible de lâcher ce satané bouquin que l’on ne voulait pas forcément ouvrir.  Avec ce premier roman ambitieux et un talent à la hauteur de ses ambitions, Douglas Stuart vient se faufiler parmi les grands.
      Coup de cœur in the UK." Jean-François Simmarano.

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      Couverture du livre « Revenir fils » de Christophe Perruchas aux éditions Rouergue

      Revenir fils de Christophe Perruchas

      "J'ai beaucoup aimé ce roman, à l'émotion et aux voix authentiques. Je l'ai commencé sans trop savoir à quoi m'attendre et je l'ai terminé le lendemain, incapable de rester loin de ces deux personnages brisés.
      L'émotion affleure à chaque page, le deuil chez la mère, le manque chez le fils, les désillusions chez l'un et l'autre. D'autre part, le regard de l'auteur sur notre société est extrêmement juste ; 1987 ou 2007, la peinture de chacune de ces époques est pertinente et acérée. Je referme Revenir fils avec un serrement de cœur.
      Un très beau roman." Cécile.

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      Couverture du livre « L'anarchiste qui s'appelait comme moi » de Pablo Martin Sanchez aux éditions Zulma

      L'anarchiste qui s'appelait comme moi de Pablo Martin Sanchez

      "L’anarchiste qui s’appelait comme moi est aussi cruel que troublant.
      La fin, tragique, met en lumière l’injustice de ce pan de l’Histoire espagnole. On s’attache à ce Pablo, enfant comme adulte, on tremble, on espère, et on prend conscience que ces personnes, tombées dans l’oubli, ont aussi leur histoire à raconter. " Mademoiselle Roxane.

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      Couverture du livre « Mon mari » de Maud Ventura aux éditions L'iconoclaste

      Mon mari de Maud Ventura

      "Je découvre Maud Ventura, et j'en suis ravie.
      Une fois la première page commencée, j'ai eu du mal à quitter le livre, les pages se tournaient toutes seules. J'avais surtout très envie de savoir comment la situation allait évoluer, ce qui me poussait à lire encore plus vite. J'ai aussi beaucoup aimé le ton de l'autrice. Elle a su mettre de l’humour dans les dialogues ou les scènes, ce qui donne comme des bulles de légèreté dans une atmosphère parfois plus pesante. (…)Le final, avec l’épilogue, est surprenant et permet, en quelques pages, de remettre tout en question.
      Il me donnerait même envie de relire le roman en connaissant ces nouvelles informations. C’est une fois arrivée au tout dernier mot que je me suis rendu compte de la construction du personnage féminin et de ce qu'il était vraiment. Et j'ai trouvé cela vraiment très ingénieux." Marie.

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      Couverture du livre « La vie d'Andrés Mora » de Claudine Desmarteau aux éditions Gallimard

      La vie d'Andrés Mora de Claudine Desmarteau

      "L'écriture de l'auteure est vive, franche et terriblement drôle. Quant à l'histoire, attendez-vous à être embarqué dans un tourbillon cynique et loufoque.
      En tentant de retrouver ses lettres de noblesse sous un nom d'emprunt, notre héros va embarquer malgré lui dans une remise en perspective complète de sa vie. Sous couvert d'une histoire un peu déjantée où l'on rit beaucoup (jaune le plus souvent), l'auteure s'amuse autour de thématiques très actuelles : la peur de vieillir, la jalousie, le sexe...
      J'ai adoré ce roman incroyablement malin qui m'a non seulement divertie, mais également fait beaucoup réfléchir car il est indéniable que nous trouverons tous un peu de nous dans cet écrivain fantasque." Lyllopop.

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      Couverture du livre « Hors de toi » de Sandrine Girard aux éditions Calmann-levy

      Hors de toi de Sandrine Girard

      "Une écriture empathique, un style vif et acéré, Sandrine Girard a su trouver les mots qu’il faut pour nous dévoiler le lourd secret d’Alice.
      Très vite on oublie cette façon de raconter un peu désordonnée, qui nous fait faire des allers-retours dans le temps. Ca semble tellement vrai, ça sonne tellement juste. L’auteur dénonce la violence tant physique que psychologique faite aux enfants à travers un récit authentique. (…)
      Sandrine Girard a su trouver le juste milieu pour tenir son lecteur en haleine tout en racontant une histoire qui sonne juste (même si elle est moche)." Blandine.

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      Couverture du livre « Les aquatiques » de Osvalde Lewat aux éditions Les Escales

      Les aquatiques de Osvalde Lewat

      "Entre tradition et modernité, c’est un portrait de l’Afrique du vingt-et-unième siècle que nous propose Osvalde Lewat.
      A travers le portrait et les confidences d’une jeune femme qui choisit de rejeter toute forme de compromission, dût-elle pour cette raison subir l’opprobre de ses proches, c’est aussi un état de lieux du fonctionnement politique du pays, et la campagne électorale en exacerbe les aberrations. Si le propos est parfois drôle, grâce aux dialogues qui mettent en valeur les expressions imagées et fleuries qui sont un vrai bonheur, le récit est loin d’être mièvre et la violence n’est pas occultée.
      Le message est clair : il est une génération de femmes qui souhaitent se débarrasser du carcan des traditions qui relèguent les épouses au rang de faire-valoir de leur mari, avec une volonté réelle de vivre selon leurs aspirations personnelles. Un premier roman au franc-parler remarquable." Chantal Yvenou.

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      Couverture du livre « Les enfants de la Volga » de Gouzel Iakhina aux éditions Noir Sur Blanc

      Les enfants de la Volga de Gouzel Iakhina

      "J'ai été emportée dès les premières pages de ce foisonnant roman.
      La nature y est omniprésente avec les saisons qui rythment la vie, l'hiver glacial et interminable, le fleuve, les travaux agraires. C'est un conte poétique, onirique, je dirais même philosophique sur un fond historique très bien documenté. (…) Pour ceux qui, comme moi, ne connaissaient pas l'existence de ces colonies allemandes en territoire russe, c'est une véritable page d'histoire. Le parti-pris de retracer sous forme d'un conte les très sombres faits historiques de cette période soviétique les rendent accessibles à tous.
      L'écriture de Gouzel Iakhina est poétique et fluide. Son récit laisse une large place à l'humour, humour souvent acide. Gouzel Iakhina possède un réel talent de conteuse et ce roman dépaysant est une très belle découverte." Fflo.

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      Couverture du livre « Bangkok déluge » de Pitchaya Sudbanthad aux éditions Rivages

      Bangkok déluge de Pitchaya Sudbanthad

      "Un premier roman qui a donc pris pour moi un tour très inattendu, un livre philosophique, mélancolique, humide et caverneux, qui vous fera réfléchir sur le sens de l’existence, de vos actions et des relations que vous entretenez avec les autres.
      Une lecture que je recommande à qui se sent l’esprit méditatif et veut découvrir cette culture si différente de la nôtre." Raphaël Trujillo.

Retrouvez la liste complète des 50 romans de la rentrée littéraire lus par les Explorateurs ainsi que le premier épisode consacré à leurs chroniques !

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Commentaires (4)