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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une navigatrice

Couverture du livre « J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une navigatrice » de Maud Benezit et Clarisse Cremer aux éditions Delcourt
  • Date de parution :
  • Editeur : Delcourt
  • EAN : 9782413048169
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer « la femme la plus rapide du monde » mais l'album raconte avant tout une incroyable aventure humaine loin des récits de mer héroïques. Avec Maud Bénézit (Il est où le patron ?), elles embarquent dans leur sillage... Voir plus

87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer « la femme la plus rapide du monde » mais l'album raconte avant tout une incroyable aventure humaine loin des récits de mer héroïques. Avec Maud Bénézit (Il est où le patron ?), elles embarquent dans leur sillage les voileux comme les néophytes qui ont suivi ses aventures et les tempêtes qu'elle a traversées...

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Articles (2)

Avis (15)

  • Une bande dessinée témoignage qui raconte le parcours de Clarisse Crémer, navigatrice qui a effectué un Vendée Globe. Nous la suivons au plus près de son aventure et partageons ses doutes, ses craintes et ses excitations. C'est très intéressant et nous apprenons énormément de choses sur ce type...
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    Une bande dessinée témoignage qui raconte le parcours de Clarisse Crémer, navigatrice qui a effectué un Vendée Globe. Nous la suivons au plus près de son aventure et partageons ses doutes, ses craintes et ses excitations. C'est très intéressant et nous apprenons énormément de choses sur ce type d'aventure hors-normes. Cependant la bande-dessinée est un peu trop longue. Le détail tue le détail et on finit par lâcher alors même qu'on était pris par les premiers chapitres.

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  • J’ai adoré ce livre très accessible que l’on aime ou non la mer

    J’ai adoré ce livre très accessible que l’on aime ou non la mer

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  • « J’y vais mais j’ai peur : journal d’une navigatrice » de Clarisse Crémer (la navigatrice) et de Maud Bénézit (l’autrice de BD) est une BD géniale, captivante, hilarante, d’une femme inspirante, dans le doute souvent mais tellement forte.
    J’ai adoré et Dieu sait que la mer et encore plus la...
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    « J’y vais mais j’ai peur : journal d’une navigatrice » de Clarisse Crémer (la navigatrice) et de Maud Bénézit (l’autrice de BD) est une BD géniale, captivante, hilarante, d’une femme inspirante, dans le doute souvent mais tellement forte.
    J’ai adoré et Dieu sait que la mer et encore plus la navigation ne sont pas mes éléments.

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  • Je n ai jamais eu l occasion de lire se genre de lecture mais sa me tente de voir ses navigatrice comment elles arrivent à maîtriser leurs peurs sur tout ses jours en mer ,un témoignage très arrondie qui donne envie de le découvrir, et de voir leur parcours incroyable

    Je n ai jamais eu l occasion de lire se genre de lecture mais sa me tente de voir ses navigatrice comment elles arrivent à maîtriser leurs peurs sur tout ses jours en mer ,un témoignage très arrondie qui donne envie de le découvrir, et de voir leur parcours incroyable

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  • Bon et bien voilà, l'improbable c'est produit... Je m'intéresse à présent au Vendée Globe... Im-pro-bable...

    Quand j'ai pris cette bd en main, je ne savais pas qui était Clarisse Cremer. Maud Benezit par contre oui, son "il est où le patron ? " m'avait déjà bien marquée positivement en tant...
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    Bon et bien voilà, l'improbable c'est produit... Je m'intéresse à présent au Vendée Globe... Im-pro-bable...

    Quand j'ai pris cette bd en main, je ne savais pas qui était Clarisse Cremer. Maud Benezit par contre oui, son "il est où le patron ? " m'avait déjà bien marquée positivement en tant que lectrice. J'ai donc plongé dans cette aventure en solitaire un peu dubitative mais avec une certaine confiance.

    Si l'histoire se focalise sur une course, on y rencontre surtout une femme qui décide de sortir des sentiers battus et de sa zone de confort après avoir ressenti l'appel du large (et de l'amour). On y découvre un cheminement personnel, les questionnements que représentent pour la navigatrice le fait d'être une femme dans un univers assez masculin et évidemment les hauts, les bas d'un tel périple.

    La lecture de ce beau tome est fluide, les scènes sont bien choisies pour rendre la narration dynamique. Humour et émotions font parties du voyage avec une bonne dose d'autodérision. Graphiquement, c'est varié, et les planches tout en aquarelle, sans case, apporte la notion de liberté inhérente à une telle aventure.

    Après avoir reposé l'album, j'ai pris mon téléphone pour regarder qui était Clarisse Crémer et visionner certaines des vidéos qu'elle a pu poster durant son Vendée Globe. Résultat sans appel : ça matche ! En chair et en os, elle est conforme au personnage de la BD. Pour parvenir à un tel résultat, on comprend qu'il y a eu une vraie belle rencontre entre la navigatrice et la dessinatrice. Sous les traits de Maud Benezit, on ressent l'empathie qui la traverse envers celle qui a habité ses planches et sa vie pendant une bonne période.

    Allez, promis, cet automne je vais suivre le Vendée Globe ! La BD, ça mène à tout !

    Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024 - Merci à Lecteurs.com et aux Editions Delcourt pour l'envoi

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  • Vous pensiez que les skippers(euses) au long cours (Vendée Globe, Route du Rhum, Solitaire du Figaro….), étaient tous des vieux loups de mer, des durs(es) à cuire, des « même pas peur » ?

    Clarisse Cremer, navigatrice du Vendée Globe en 2020 et narratrice de cette BD, nous démontre le...
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    Vous pensiez que les skippers(euses) au long cours (Vendée Globe, Route du Rhum, Solitaire du Figaro….), étaient tous des vieux loups de mer, des durs(es) à cuire, des « même pas peur » ?

    Clarisse Cremer, navigatrice du Vendée Globe en 2020 et narratrice de cette BD, nous démontre le contraire avec beaucoup d’humour et de sincérité.
    Prêt pour une « balade » aux quatre coins des océans ?

    Une seule navigatrice, mais deux Clarisse. Les peurs, les doutes de l’une, et la farouche détermination de l’autre Clarisse. Un récit simple et addictif.
    Se jeter dans le grand bain du Vendée ou rester à terre ? Deux petites voix l’agitent en permanence, la déchirent, partagée entre l’esprit de compétition fermement ancré dans sa personnalité, et son inquiétude permanente quant à ses propres capacités.
    Deux voix illustrées avec justesse par deux petits personnages, en rose le mode : « warrior » et en bleu, le mode : « j’suis pas capable »
    « Mon esprit de compétition est un compagnon que je connais bien, autant que ma capacité à douter de moi... On se connaît bien tous les trois. »

    Ce n’est pas qu’un récit autocentré. Il est aussi très pédagogique et raconte avec beaucoup de justesse, le quotidien de la course : le bonheur et l’épreuve.

    La préparation d’une course, les éléments d’un bateau et leur nom. Je deviens incollable sur les voiles, sur leur position selon les vents. Bon, ok, je partais du « ras des pâquerettes », mais justement, c’est accessible à tous, confirmés qui vont y retrouver des sensations et terriens incultes comme moi.

    C’est aussi l’écoute du bateau. Bien sûr, il y a plein de données techniques, de savoir faire, mais chaque bateau est différent. Et comme un cheval, il faut apprendre à l’apprivoiser, pour mieux le connaître, pour mieux faire route avec lui. D’autant plus, que Clarisse ne souhaite pas faire de la figuration, elle brigue les premières places.

    Même si les conditions sont dures et exigeantes, il reste toujours une place pour le bonheur tout simple d’être en mer. Contempler, admirer les oiseaux, les poissons, les couleurs, les paysages.
    Un rapport privilégié qui s’instaure entre le marin et les flots : se sentir à sa place, en pleine mer, tout(e) seul(e).
    Quand elle reste bloquée, faute de vent, près d’une île : « Pour moi, le temps s’est totalement arrêté, je suis revenue aux prémices de la navigation, perdue aux confins du monde. Mon esprit de compétition râle mais je n’ai aucun regret. Ce sont des moments comme ça qui font l’essence même du Vendée Globe. »
    L’impression d’être hors du monde des humains, d’avoir récupéré l’essence même de la vie. « J’ai changé de référentiel. Je suis hors du temps. Ma vie se résume à mon bateau, c’est ma nouvelle planète. La mer est ma nouvelle réalité. »
    « J’étais dans un équilibre parfait entre moi, mon bateau, la mer, et j’oserais même dire… l’univers !

    Un ressenti qui va jusqu’au flow : "c’est une sensation totalement addictive, qui éloigne du monde des humains. On ne cesse pas de l’aimer mais il s’efface de notre mémoire. »

    Quand arrivent les gros problèmes, « Clarisse, la nulle » reprend les rênes : « En fait, je n’ai rien appris ! Je tourne en rond sur les mêmes sujets. »

    Complexes et difficiles, la gestion du sommeil, le décalage entre la vie sur mer, en solitaire, et « le résumé marketing qu’on fait de nous, comme des étiquettes, qu’on nous colle. »

    L’arrivée à terre est d'ailleurs vécue par Clarisse avec un total décalage. Les questions absurdes des journalistes, le rappel continuel qu’elle est une femme. Pour Clarisse, elle est arrivée 12ème. Pour les journalistes, elle est d’abord la première femme arrivée, et ils tournent en rond sur le sujet : « Et surtout première femme ! ». « Et surtout, femme la plus rapide de l’histoire du Vendée Globe !
    Pourquoi me rappelle-t-on sans cesse que je suis une femme, alors que pendant 87 jours, je n’y ai pas du tout pensé une minute ? (…) Je veux juste être un marin comme les autres »

    Vous l’avez compris, beaucoup de plaisir à lire cette traversée.

    D’autant plus, que ce n’était pas gagné. Quand j’ai feuilleté la BD, je n’aimais pas du tout le graphisme que je trouvais trop simpliste.
    En fait, il est parfaitement approprié au récit. Il n’est pas simpliste, il est simple, dépouillé, centré sur l’essentiel : les expressions, le rythme, les paysages.
    En harmonie parfaite avec le texte, il sublime le récit de Clarisse.

    Alchimie réussie entre la fragilité et la farouche détermination de Clarisse Cremer.
    Alchimie réussie entre le scénario et le dessin.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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  • J'ai eu un IMMENSE coup de cœur pour la bande dessinée « J’y vais mais j’ai peur - journal d’une navigatrice » de Clarisse Crémer et Maud Bénézit !

    Je ressors de ma lecture avec les yeux qui brillent de la force et des émotions transmises. C’est une bande dessinée qui marque et que je...
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    J'ai eu un IMMENSE coup de cœur pour la bande dessinée « J’y vais mais j’ai peur - journal d’une navigatrice » de Clarisse Crémer et Maud Bénézit !

    Je ressors de ma lecture avec les yeux qui brillent de la force et des émotions transmises. C’est une bande dessinée qui marque et que je n’oublierai pas !

    L’histoire est dingue : Clarisse Crémer fait de la voile mais sans imaginer un jour se lancer dans le Vendée Globe pour 3 mois en solitaire. Un bon alignement des planètes va lui permettre de se lancer après 2 ans de préparation.

    C’est un roman graphique sans fard, pur et qui sonne tellement juste. Maud Bénézit a couché sur le papier l’histoire de Clarisse Crémer. Et on peut dire que leur duo a fonctionné à merveille ! Il en ressort un petit bijou à offrir à toutes les femmes de votre entourage ! Cette bande dessinée plaira aussi aux hommes, évidemment, mais elle aura une saveur particulière pour toutes les femmes. En effet, elles ont tellement bien su retranscrire toute la force et les peurs qu’une femme peut ressentir dans ses challenges. Le syndrome de l’imposteur est bien présent, avec deux petites voix antinomiques dans la tête de Clarisse mais aussi la quête de l’équilibre parfait marin-bateau, le dépassement de soi et la découverte de son monde intérieur !

    C’est pour moi la version féminine de « Dans la combi de Thomas Pesquet » de Marion Montaigne que j’avais beaucoup apprécié, avec les émotions en plus ! Un énorme WAOUH !

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