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Mungo, malléable et différent, cherche à comprendre son identité jusqu'à sa rencontre avec James, un jeune homme émancipé et sensible. Leurs religions les opposent, berceaux d'une intolérance cruelle et inacceptable. Dans le Glasgow des années 1990, Mungo va payer le prix fort d'un amour interdit, condamné par tous ses pairs.
Ce récit m'a bouleversé par sa justesse et sa violence. Il explore la misère sociale, les défaillances parentales et les difficultés de se construire sous le regard implacable des autres.
Mungo subit l'influence d'un frère dévoyé qui absorbe les espoirs et les rêves brisés d'une sœur écrasée par les responsabilités. L'écriture, brute et vitriolée, dépeint une horreur indicible et insoutenable. J'ai plongé dans une noirceur écrasante, trouvant des bulles de respiration au fond d'un amour simple, aussi pur qu'il ait été décrié. La présence discrète mais essentielle de Poor-Wee-Chickie offre une lueur d'humanité et de fraternité.
La réalité des adolescents contraints à la clandestinité pour être eux-mêmes m'a profondément marqué. Les actes qui en découlent m'ont écoeuré, et la perte d'innocence semble irréparable. C'est un récit puissant, sublime et écorché, où les destins s'affrontent, murés dans une haine incoercible envers l'autre.
L'auteur offre une fresque pugnace, à la fois subjuguante et intransigeante, pour dénoncer la bêtise et l'exclusion.
Une histoire bouleversante, douloureuse, violente. un roman d'une extrême noirceur. l'auteur nous entraine sans tergiverser dans son monde , il ne ménage pas les sentiments de ses lecteurs. Mungo veut vivre sa vie, comme il a choisi , mais cela va être un véritable combat, lui reflet la pureté, l'innocence, il vit l'enfer au quotient, où le mélange de l'alcool et de la violence sont de bons amis. Un livre , où les personnes décident, veulent changer, la façon que Mungo voit la vie. Il va essayé de prendre sur lui, et faire un effort pour trouver un espoir , une chance , sa liberté.
Un livre dur à lire, certains passages m'ont mises mal à l'aise
Que ce roman est bavard ; qu'est-ce qu'il y a comme détails inutiles....
J'aurais aimé aimé Mungo, mais je l'ai trouvé noyé au milieu d'autres personnages qui se voulaient haut en couleur.
Je cherche encore quelques descriptions sociales de l'Ecosse, et les fameuses guerres des gangs sont tellement prises par le petit bout de la lorgnette qu'elles m'ont échappées.
Bref, je n'ai trouvé aucun intérêt à continuer de lire ce roman.
« Mungo » signe le retour de Douglas Stuart après son « Shuggie Bain » qui lui valu le Man Booker Price en 2000.
Même si l’époque n’est pas la même, même si les deux figures maternelles sont très différentes, il y a beaucoup de similitudes entre les deux romans.
Je ne vous cache pas que j’ai eu un peu peur de relire la même histoire mais erreur. Mungo n’est pas Shuggie Bain.
Mungo Hamilton, quinze ans, est une âme tendre obligée de vivre dans un monde dur. Il grandit dans le milieu ouvrier de Glasgow entre une mère alcoolique et totalement défaillante, une grande sœur obligée de jouer le rôle de la maman et un frère ainé, chef d’un gang protestant. Dans cet environnement où toute déviation à une masculinité socialement définie est dangereuse, dans cette ville partagée entre deux religions, dans ce quartier désindustrialisé où règne la pauvreté, la brutalité et le désespoir, il est un être différent. Presque un inadapté. Docile, affectueux, sensible, on lui demande de se conformer d’une manière ou d’une autre aux attentes de son milieu. Etre un « vrai » mec ! Casser du catholique ! Boire ! Parler de sexe !
Il n’y a que pour James qu’il n’est pas différent.
Douglas Stuart tisse son histoire autour de deux chronologies mettant en lumière le contraste entre l’amour vulnérable de deux jeunes garçons et la cruauté absolue qui les entoure.
Dans une sociologie résolument hyperréaliste, l’auteur nous parle de la toxicité insidieuse de la masculinité amplifiée par la misère.
Il est aussi question des divisions engendrées par le sectarisme religieux en Ecosse, chose que j’ignorais totalement persuadée que cela ne concernait que l’Irlande.
Une lecture éprouvante tant est grande la violence que subit ce jeune homme et il faut parfois reprendre sa respiration.
Pourtant, malgré ce déchainement de bestialité et de bêtise, le seul adjectif qui vient à l’esprit quand on termine ce roman est, splendide.
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