Ce sont les 10 livres que vous avez le plus aimés en 2017
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion.
Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.
Ce sont les 10 livres que vous avez le plus aimés en 2017
A la découverte d'un sujet aussi vaste que le monde...
C'est la séance rattrapage : tout ce qu’on avait envie de vous dire, et qu’il ne fallait pas manquer
Bakhita s'annonce comme l'un des grands livres de cette rentrée, et si on suivait les conseils de lecture de Véronique Olmi ?
Voilà une lecture qui ne laisse pas indifférente, marquée par une époque et le personnage de Bakhita qui signifie « la chanceuse ». Vraiment chanceuse ?
Fin du 19e siècle, au Soudan, Darfour, une enfant noire est enlevée à l’âge de 7 ans, pour devenir esclave et vivre les années les plus sombres de sa jeune vie. Maltraitée physiquement et psychologiquement, jusqu’à ne plus se rappeler de son vrai prénom. Que pouvait-elle vivre de pire ?
Et pourtant, cette jeune fille que l’on voit grandir, garde espoir, elle se fait une amie et apprend de chaque expérience douloureuse :
"Bakhita apprend cela, qu'elle gardera toute sa vie comme une dernière élégance : l'humour, une façon de signifier sa présence, et sa tendresse aussi."
Cette première partie nous montre l’espèce humaine dans toute son horreur.
Dans une seconde partie, le récit s’ouvre sur une nouvelle voix, celle de la religion, le tout pouvoir se Dieu qui devient la figure emblématique du sauveur, pour moi, c’est plutôt une autre forme d’esclavage : l’embrigadement de Bakhita et là j’avoue que j’ai un peu décroché. C’est une partie un peu longue qui m’a moins intéressée.
En conclusion : ce fut une lecture en 2 temps, mitigée : d'abord une histoire vraie et une époque et on suit Bakhita jusqu’à la seconde guerre mondiale, où l'horreur de la situation suscite emois et compassions et ensuite, une histoire ancrée dans la relligion, mettant en scène une Italie religieuse dans un contexte de guerre. Cela reste une très bonne lecture où on apprend des choses.
Histoire de Bakhita, née au Soudan. Aimée de ses parents, elle est pourtant arrachée de sa famille : enlevée et vendue comme esclave. Elle connaîtra les pires souffrances jusqu'à ce qu'un Italien la rachète. Elle réussit à convaincre celui-ci de l'emmener avec lui dans son pays. Après avoir fait connaissance d'une famille très chrétienne, elle a l'opportunité de vivre quelques années dans un orphelinat tenu par des soeurs. Elle y trouve sa vocation et deviendra religieuse, reconnue par tous, même si à cette époque, sa couleur peut effrayer. Elle vivra ainsi les deux guerres mondiales et l'arrivée au pouvoir de Mussolini. Tout au long de sa vie, elle va faire preuve d'une force de vie hors du commun.
Un livre intéressant et quelques belles pages.
Par quoi commencer...
Mon septicisme peut-être.
Après avoir lu un, deux, trois romans de Véronique Olmi, je m'étais dit que j'avais fait le tour de la question. Son écriture ne me passionnait pas.
Et puis voilà Bakhita. On insiste, lis-le, c'est très beau, les critiques sont dythirambiques.
Allez, d'accord, je me lance.
Et donc euh, lisez-le, c'est très très beau !
Inspirée de la réalité, de cette petite fille soudanaise, arrachée à sa famille, vendue comme esclave, violée, maltraitée, qui a oublié son nom et deviendra religieuse en Italie.
Non seulement c'est impossible de ne pas être touchée, de ne pas aimer Bakhita, mais Véronique Olmi m'embarque dans son écriture, concise, musical, pudique aussi.
Le tout donne une jolie pépite.
On referme le livre ému, avec l'envie de lui dire, à cette femme, qu'on ne lui lâchera pas la main...
Ce roman m'a fendu le cœur de la première à la dernière ligne.
Voici le sentiment que j'ai éprouvé à la lecture de l'histoire de Bakhita, petite fille enlevée à ses parents et son village pour devenir esclave, enchaînée, violée, torturée.
Son destin l'amènera en Italie où elle deviendra religieuse puis sera canonisée après sa mort.
Avant cela, elle sera dévisagée comme une bête curieuse, stigmatisée mais son amour pour les enfants lui apportera un peu de réconfort.
Tout dans sa vie est poignant. Les lueurs d'espoir, d'amour, ou d'un peu de sérénité sont rares trop rares.
La narration et le style rendent parfaitement ce sentiment d'abattement, de soumission souvent de renoncement.
L'esclavage fut un des pires crimes des hommes contre d'autres hommes et Bakhita en rend compte sans compromis.
Un roman qui prend aux tripes.
Un livre bouleversant, la vie d'une jeune esclave Soudanaise qui après de nombreux périples s'installe en Italie et se convertie au catholicisme. Elle sera canonisée par Jean-Paul II en 2006. A lire absolument! (Michel)
Ce livre relate une page de l'humanité très peu glorieuse. L'esclavage fait malheureusement partie de notre heritage culturel. Bakhita jeune enfant subira, se défendra et mettra toute son énergie à sa survie. Cette histoire est grandiose, sublime. Ce livre ne laisse pas indifférent.
un livre touchant malgré d’un sujet difficile que fût l’esclavage et l’enlèvement des enfants noirs
Face à la volonté de cette enfant devenue femme vouée à Dieu en Europe
Une plongée glaçante dans le monde horrible de l'esclavage avec des notes d'espoirs pour cette femme qui a tant vécue...
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