Ce sont les 10 livres que vous avez le plus aimés en 2017
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion.
Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.
Ce sont les 10 livres que vous avez le plus aimés en 2017
A la découverte d'un sujet aussi vaste que le monde...
C'est la séance rattrapage : tout ce qu’on avait envie de vous dire, et qu’il ne fallait pas manquer
Bakhita s'annonce comme l'un des grands livres de cette rentrée, et si on suivait les conseils de lecture de Véronique Olmi ?
Par quoi commencer...
Mon septicisme peut-être.
Après avoir lu un, deux, trois romans de Véronique Olmi, je m'étais dit que j'avais fait le tour de la question. Son écriture ne me passionnait pas.
Et puis voilà Bakhita. On insiste, lis-le, c'est très beau, les critiques sont dythirambiques.
Allez, d'accord, je me lance.
Et donc euh, lisez-le, c'est très très beau !
Inspirée de la réalité, de cette petite fille soudanaise, arrachée à sa famille, vendue comme esclave, violée, maltraitée, qui a oublié son nom et deviendra religieuse en Italie.
Non seulement c'est impossible de ne pas être touchée, de ne pas aimer Bakhita, mais Véronique Olmi m'embarque dans son écriture, concise, musical, pudique aussi.
Le tout donne une jolie pépite.
On referme le livre ému, avec l'envie de lui dire, à cette femme, qu'on ne lui lâchera pas la main...
Ce roman m'a fendu le cœur de la première à la dernière ligne.
Voici le sentiment que j'ai éprouvé à la lecture de l'histoire de Bakhita, petite fille enlevée à ses parents et son village pour devenir esclave, enchaînée, violée, torturée.
Son destin l'amènera en Italie où elle deviendra religieuse puis sera canonisée après sa mort.
Avant cela, elle sera dévisagée comme une bête curieuse, stigmatisée mais son amour pour les enfants lui apportera un peu de réconfort.
Tout dans sa vie est poignant. Les lueurs d'espoir, d'amour, ou d'un peu de sérénité sont rares trop rares.
La narration et le style rendent parfaitement ce sentiment d'abattement, de soumission souvent de renoncement.
L'esclavage fut un des pires crimes des hommes contre d'autres hommes et Bakhita en rend compte sans compromis.
Un roman qui prend aux tripes.
Un livre bouleversant, la vie d'une jeune esclave Soudanaise qui après de nombreux périples s'installe en Italie et se convertie au catholicisme. Elle sera canonisée par Jean-Paul II en 2006. A lire absolument! (Michel)
Ce livre relate une page de l'humanité très peu glorieuse. L'esclavage fait malheureusement partie de notre heritage culturel. Bakhita jeune enfant subira, se défendra et mettra toute son énergie à sa survie. Cette histoire est grandiose, sublime. Ce livre ne laisse pas indifférent.
un livre touchant malgré d’un sujet difficile que fût l’esclavage et l’enlèvement des enfants noirs
Face à la volonté de cette enfant devenue femme vouée à Dieu en Europe
Une plongée glaçante dans le monde horrible de l'esclavage avec des notes d'espoirs pour cette femme qui a tant vécue...
Bakhita, une esclave devenue sainte.
Ce prénom vous ne l'oublierez pas lorsque vous aurez lu le livre de Véronique Olmi. Née en 1869 à Ologossa dans la région du Darfour Bakhita ce qui veut dire celle qui a de la chance est enlevée à l'age de sept ans de son village du Darfour après l'attaque de son village. On la suit pas à pas dans ce désert,en suivant le récit des nombreuses exactions commises sur tous ceux qui comme elle ont été réduite à l'esclavage. Vendue à plusieurs reprises sur les marchés d'El-Obeid et de Khartoum elle sert plusieurs maîtres notamment un général Turc. Battue, scarifiée, malgré tous ses mauvais traitements elle reste fidèle à ses maîtres.
En 1883, à 14 ans elle est vendue au consul d'Italie à Khartoum, Callisto Legnani, qui l'emmène en Italie avec lui, fuyant les conflits du Soudan. Lors de cette période de sa vie Bakhita ne craint plus d'être fouettée. le consul repart vers le Soudan, de nouveau la vie de Bakhita est perturbée. Elle retrouve un nouveau maître dans la famille des Michieli. Là elle sauvera la vie du nouveau né de la famille et veille à son éducation. Un nouveau sentiment né celui de l'amour de Bakitha pour cet enfant Mimmina. Mr Michieli part pour l'Afrique et confie Bakhita et sa fille Mimmina au couvent des Soeurs Canossiennes. Alors qu'elle se prépare à recevoir le baptême , Mme Michieli veut rejoindre son mari en Afrique en emmenant avec elle Bakhita. Pour la première fois de sa vie, Bakhita dit non à une maîtresse . Indiquant que si elle partait cela signifierait son abandon de sa foi en Dieu. Mme Michieli se sentant bafouer par une esclave intente un procès. le procureur déclare que Bakhita était libre d'aller ou elle le souhaitait , l'esclavage n'existant pas en Italie.
A partir de cet instant la vie de Bakhita est totalement tournée vers son nouveau maître El Paron, Jésus-Christ.
Le 9 janvier 1890, Joséphine Bakhita reçoit le baptême et la Confirmation par le cardinal-archevêque de Venise,
puis rentre au noviciat et le 8 décembre 1896,. sous le nom de Soeur Joséphine elle prononce c'est premier voeux de religieuse. « même au fond du découragement et de la tristesse, quand j'étais esclave, je n'ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait »
Nous suivrons pas à pas Soeur Joséphine, dans la province de Vicenza, ou elle occupera plusieurs fonctions après ses voeux définitifs comme cuisinière, concierge, puis dans ses différentes rencontre notamment avec Ida Zanolini qui publiera sous le titre L Histoire merveilleuse le récit de la vie de Madre Guiseppina Bakhita.
Nous assisterons à la montée du fascisme avec Benito Mussolini en suivant Bakhita et prenant grand soin des enfants orphelins sous les bombes.
En 1947 Bakhita tombe gravement malade et meurt dans une pénible agonie le 8 février 1947 à l'age de 78 ans. En 1955 l'Église ouvre son procès en béatification. le 1er décembre 1978 Jean-Paul II signe le décret d'héroïsation de ses vertus.Le 6 juillet 1991, Jean-Paul II signe le décret de béatification. le 17 mai 1992 il déclare bienheureuse Bakhita. En 1995 elle est déclarée patronne du Soudan. le 1er octobre 2000, Jean-Paul II la déclare sainte. Bakhita devient la première sainte soudanaise et la première femme africaine a être élevée à la gloire des autels sans être martyre.
Si je peux me permettre de vous donner un conseil, ne vous privez pas de cette rencontre avec cette femme devenue sainte . Suivez son parcours extraordinaire de cette cette femme, qui a toujours pardonné à ces bourreaux les sévices endurés au cours de sa vie.
Voilà un livre magnifique.
Enlevée à l'âge de 7 ans, Bakhita connaîtra toutes les turpitudes de l'esclavage. Battue, humiliée, troquée, trimballée dans tout le Soudan elle finira par trouver une stabilité toute relative en Italie. Dans les années 1870, en pleine période de l'esclavage les rapts d'humains sont légion. Soustraite à sa famille, son village, Bakhita apprend à survivre, essaie de garder visages et lieux en mémoire. Mais il y a tellement de bouleversements dans sa vie que tout finit par s'estomper.
En Italie elle choisira la religion qui lui permettra de se stabiliser. Toutefois elle aura à subir les décisions parfois arbitraires et profitables au clergé.
Quelle leçon de vie ce livre. Les relations (fusionnelles) qu'elle vit sont source de grandes douleurs mais c'est ce qui lui permet de tenir. Veronique Olmi nous entraine dans le monde ô combien dur de l'esclavage. Les critiques des professionnels sont partagées entre encenser ou honnir le récit. Je l'ai lu comme une leçon d'histoire, une leçon d'humanité, une leçon de courage. Ce livre est à lire absolument tant sur le plan émotionnel qu'historique
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