Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Un roman noir que vous ne lâcherez plus avant la fin. Un roman d’ambiance, dans la campagne environnant Millau, dans un campement de marginaux, avec des personnages cabossés.
Une enquête sur la disparition inquiétante d’une jeune fille qui a fui le cocon familial pour vivre entre Zad et bergerie ; le lecteur sera intrigué par une jeune adolescente en famille d’accueil, une punk à chiens et tous les personnages de cette communauté rurale qui vivent en autonomie avec leurs chèvres, leurs chiens et leurs plantations. Et puis, une femme gendarme, Sophie, qui a tourné le dos à une relation amoureuse toxique pour se réfugier dans son travail, loin de Paris, à Millau.
J’ai adoré cette montée en puissance de l’intrigue, l’opposition de deux mondes qui refusent de cohabiter, qui se méfient l’un de l’autre.
Un scénario entre thriller et polar, qui vous fera frissonner dans les Causses. Je n’avais encore jamais lu cette auteure ; j’ai maintenant très envie de découvrir ses textes précédents.
Lecture qui donne à réfléchir longtemps après l'avoir terminée : le mal-être à tout âge, dans tous les actes de la vie courante, dans l'incompréhension la plus totale et le silence. Cela nous fait taire, nous qui avons souvent
la critique facile. On ne sort pas indemne de ce livre.
Il y a sept ans, Eric, le jumeau de Pierre est mort.
Depuis, il survit tant bien que mal, programmant sa mort pour le 1er août 2002, dix ans après la mort d'Eric.
En attendant, il fait du sport, et surtout il court, il court de plus en plus.
Il n'a pas d'amis, il court, il court.
Il n'a pas de projets, il court.
Il n'a pas d'avenir, il court jusqu'à en mourir.
Mais il n'en meurt pas, alors il continue de courir.
C'est un superbe portrait d'adolescent.
Tout en pudeur, en délicatesse, en sensibilité.
Il est beau et attendrissant Pierre.
Comme dans « Le premier été », la lecture m'a parfois semblé un peu longue, mais plus le temps passe et plus je ressens la profondeur de ce roman.
Pierre n'est pas un personnage que l'on peut oublier.
Et d'ailleurs on ne l'oubliera pas parce qu'on le retrouve adulte dans « Bonheur fantôme ».
Deux sœurs vident la maison de leurs grands-parents.
Catherine, la benjamine, raconte à Angélique, sa sœur, le souvenir qui l'a traumatisée l'été de ses seize ans, et qu'elle n'a jamais confié à personne.
J'ai trouvé cette histoire très longue, m'y suis parfois ennuyée .
Pourtant je l'ai aimée.
La période innocente et trouble à la fois de la jeunesse y est parfaitement rendue.
Catherine est agaçante parfois, touchante toujours.
Sa candeur et la réalité de la vie, son désarroi devant ce qu'elle a fait et surtout avec qui, tout cela est décrit avec une grande pudeur qui rend le tout plus émouvant.
Les répercussions sur sa vie d'adulte transcrivent bien la force des événement de l'adolescence.
Peut-être la présentation, cette longue confidence et l'emploi du « tu » m'ont empêché d'adhérer totalement.
C'est pourtant un bon roman plein de finesse, de justesse et d'émotion.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Revenu sur les terres de son enfance, l'auteur entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été...
Nous suivons Mathilde Levesque, agrégée de lettres, dans un lycée du 93, pendant une année scolaire...
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction