Merci à Joëlle G, lectrice, pour son passionnant reportage
Merci à Joëlle G, lectrice, pour son passionnant reportage
Gaël Faye sait nous murmurer ce que l'enfance a de léger jusqu'à ce que l'horreur la rattrape.
Il sait nous dire comment la guerre pourrit tout, nous chanter l'apaisement qu'on attend et qui ne vient jamais.
En lisant certaines pages, j'ai éprouvé le besoin de m'isoler et de laisser venir les larmes.
Beau livre sur l'innocence de l'enfance et l'entrée dans le monde des adultes d'une folie destructrice qu'est la guerre !
On n'en ressort pas indemne.
Petit pays de Gaël Faye
Direction l'Afrique de l'Est, plus précisément à Bujumbura au Burundi, où Gabriel et ses copains ne se soucient que des mangues qu'ils volent chez les voisins pour les revendre. Son père est français et sa mère est Tutsi. Son père l'épargne, lui et sa soeur Ana, de tout ce qui est en lien avec la politique. Mais la guerre civile des ethnies Hutu et Tutsi va faire éclater ce "Petit pays", jusqu'au Rwanda, générant le génocide des Tutsi, en 1994.
20 ans plus tard, Gabriel raconte avec ses yeux d'enfant de 11 ans, comment il a dû "choisir son camp" malgré lui, la violence de cette guerre civile, les gangs de quartier dont faisaient partis de jeunes enfants.. le tout sous un "Je m'en foutisme" complet des pays européens et des médias, pourtant au courrant avant même le dernier coup d'Etat...
Beaucoup d'émotions dans ce livre. J'aimerais voir le film.
Gabriel est un jeune burundais qui vit entre des parents qui se déchirent au sein d'un pays qui se disloque. On assiste avec lui, impuissants, aux violences qui opposent les Tutsi aux Hutus. Et là dedans, lui, fils d'une mère rwandaise et d'un père français, il ne trouve pas sa place...
Comment garder son innocence dans un contexte aussi hostile? Comment grandir au milieu de tant de haine et de guerres territoriales?
Gaël Faye propose dans ce roman de raconter une de ces guerres qu'on connaît tous "de loin" en nous faisant plonger dans l'intimité d'une famille aux premières loges. C'est très bien écrit et on plonge sans difficulté dans le quotidien de Gabriel.
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