Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Semper Augustus

Couverture du livre « Semper Augustus » de Olivier Bleys aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070358588
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Haarlem, années 1630. Cornelis Van Deruick, un marchand de tissus veuf et sans le sou, décide de quitter la Hollande pour chercher fortune en Amérique. Il laisse ses quatre enfants à la garde de l'aîné, Wilhem, et leur assure la protection de Paulus van Bereysten, haut personnage de la ville,... Voir plus

Haarlem, années 1630. Cornelis Van Deruick, un marchand de tissus veuf et sans le sou, décide de quitter la Hollande pour chercher fortune en Amérique. Il laisse ses quatre enfants à la garde de l'aîné, Wilhem, et leur assure la protection de Paulus van Bereysten, haut personnage de la ville, négociant en fleurs puissant et redouté.
La Hollande est alors la proie d'une étrange folie : la passion des tulipes. Les variétés rares atteignent des prix extravagants et font l'objet de spéculations intenses, au point d'inquiéter les autorités. Des fortunes se font et se défont en quelques heures sur ce marché volatil où un seul bulbe de Semper Augustus - une tulipe légendaire à l'éclat sans pareil - vaut autant qu'un palais. Livrés à eux-mêmes, les enfants Deruick vont affronter un monde cynique et implacable...
Basé sur un épisode historique méconnu, la « tulipomanie », où certains économistes voient une préfiguration des bulles spéculatives modernes, le roman d'Olivier Bleys restitue avec brio l'atmosphère fièvreuse des Pays-Bas de l'âge d'or. Ce récit d'une formidable vitalité est aussi un plaidoyer contre l'injustice sociale, l'asservissement des faibles par les nantis. Il se révèle alors d'une troublante actualité.

Donner votre avis

Avis (2)

  • 1635, Haarlem. Cornelis Van Deruick, marchand de tissus, décide de quitter la Hollande pour le Brésil afin d’y faire fortune dans quelque commerce. Il laisse ses quatre enfants sous la garde de l’aîné, Wilhem, et lui conseille de chercher la protection d’une ancienne connaissance et d’un homme...
    Voir plus

    1635, Haarlem. Cornelis Van Deruick, marchand de tissus, décide de quitter la Hollande pour le Brésil afin d’y faire fortune dans quelque commerce. Il laisse ses quatre enfants sous la garde de l’aîné, Wilhem, et lui conseille de chercher la protection d’une ancienne connaissance et d’un homme influent, Paulus Van Bereysten, tout en le mettant en garde contre ses défauts. Ce dernier va prendre Wilhem sous son aile et l’initier à un étrange commerce, celui des « oignons » de tulipe.
    Wilhem, un brin naïf dans un monde cynique, va espérer ainsi devenir riche et enfin accéder à la condition qu’il pense mériter…notamment lorsqu’il a l’occasion d’acquérir un bulbe de « semper augustus » qui est la variété la plus prisée et qui va susciter les plus folles spéculations.

    Amatrice de natures mortes, mon œil ne pouvait que s’arrêter sur la couverture de ce livre. De plus, j’avais déjà entendu parler de la « tulipomanie » qui avait frappé les Pays-Bas de l’âge d’or.
    Ce roman historique est passionnant car il est très bien écrit, les personnages semblent tout droit sortis d’un tableau de Frans Hals (peintre contemporain des personnages connu pour l’ expressivité de ses scènes de groupe). Il y a également du suspens : le lecteur n’a de cesse de se demander si l’aîné va se sortir du piège dans lequel il s’est enfermé ; enfin le livre propose une analyse pertinente des rapports de classe. Les Pays- Bas de l’époque se voulaient plus égalitaires que la France en opposant leur bourgeoisie marchande à la noblesse de sang. Or la réalité est, qu’hier comme aujourd’hui, l’argent attire l’argent et il est toujours plus aisé de réussir dans la vie lorsque l’on naît dans un milieu favorisé.

    « Tulipe, tulipe. Le puissant rameau qui portait la fleur répondait aux consonnes, non moins robustes, qui soutenaient son nom. A l’œil comme à l’oreille, on sentait l’enracinement profond de la tulipe, le profit généreux qu’elle tirait de la terre —quand d’autres espèces ne semblaient exister qu’à l’étage supérieur, par de légers pétales vite dispersés, frêles machines lâchées au vent ; ainsi la renoncule ou le coquelicot. »

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Chaque nouveau roman d'Olivier BLEYS que je découvre est une formidable histoire qui transporte le lecteur ailleurs, et c'est chaque fois un plaisir renouvelé !
    Nous voila au pays des tulipes, en pleine effervescence spéculative sur les si chers bulbes qui, au fonds de sombres tavernes, se...
    Voir plus

    Chaque nouveau roman d'Olivier BLEYS que je découvre est une formidable histoire qui transporte le lecteur ailleurs, et c'est chaque fois un plaisir renouvelé !
    Nous voila au pays des tulipes, en pleine effervescence spéculative sur les si chers bulbes qui, au fonds de sombres tavernes, se monnayent à prix d'or. La corruption règne, les fortunes se font et se défont, les tractations vont bon train et la promesse d'une fortune rapide (et facile) déchaine les passions. C'est l'occasion d'assoir sa notoriété et son pouvoir.
    Au-delà de ce qui pourrait ressembler à l'histoire de la naissance du capitalisme et des "bulles" financières (clic ici pour en savoir plus sur la tulipomanie), c'est surtout un roman qui évoque une famille soudée dans l'adversité, la naïveté de l'homme, ses peurs, ses échecs. C'est aussi une belle restitution de la Hollande du XVIIème siècle, sa société hiérarchisée, une peinture très réussie d'une vieille Europe un peu sclérosée et de la tentation du Nouveau Monde.
    J'ai beaucoup aimé cette intrigue autour d'un bulbe et de ce qu'il engendre comme folie !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.

Récemment sur lecteurs.com