En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l'Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n'écoutant que son coeur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre.
Lorsqu'on propose à Virgile et Victoria, qui n'ont jamais pu avoir d'enfant, de cacher Sarah et Élie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s'organise...
" Christian Signol possède le don de trouver les mots justes et simples pour faire chavirer les coeurs. " Blaise de Chabalier - Le Figaro Cet ouvrage a reçu le Prix Solidarité
Superbe roman, plein d'émotions. Bien écrit.
Quel courage a ce couple pour héberger ces enfants juifs et leur donner tout leur amour.
Quel courage a cet homme de passer une partie de ses nuits à faire traverser la rivière à ceux qui souhaitent passer la ligne de démarcation à ses risques et périls.
Une belle leçon d'amour des autres de quelque religion qu'ils soient !
En 1942, un couple de fermiers habitant en Dordogne, à côté de la ligne de démarcation, va se voir proposer d’aider des gens à traverser la rivière pour arriver en zone libre. Leur bon cœur et leur souhait contrarié de n’avoir pas eu d’enfants vont les emmener à cacher chez eux deux enfants juifs et à s’investir corps et âme dans la résistance.
Un roman tout en finesse, sans grandes palabres, pour décrire des gens simples, bons, vrais.
Ce couple ne fait pas le bien dans le but de bien agir mais parce que c’est normal, pour eux, d’aider ceux qui souffrent.
Ce sont des paysans « taiseux », ils ne font pas de déballage émotionnel. Simplement ils sont et ils font.
Sans se soucier –peut-être pas assez d’ailleurs– du danger que le médecin du village (qui les a entraînés dans cette aventure) leur rappelle régulièrement.
L’auteur aborde le sujet du courage devant l’adversité, devant l’ennemi au propre péril de sa vie, ce qui ne peut pas laisser le lecteur sans questionnement : et moi, qu’aurais-je fait ? Ou pas fait ?
Virgile et Victoria ne sont pas et ne seront à priori jamais parents. Christian Signol utilise donc dans son roman la faille de ces personnages. Ils souffrent de ce manque. Alors forcément, quand l’occasion d’accueillir un enfant, puis un autre va se présenter, le rôle de l’aide va quasiment s’inverser. Une aubaine. Dangereuse mais aubaine tout de même.
L’auteur nous immerge dans la vie à la campagne, quand on vivait « ici et maintenant » sans pour cela devoir avoir recours à la méditation.
Un livre profond, émouvant, où les mots et les phrases simples se succèdent pour décrire des gens simples qui ont été des Justes.
Très bien écrit, l'auteur nous tient en haleine du début à la fin. On est littéralement plongés dans ce livre et il est difficile d'en sortir avant de l'avoir terminé.
Une écriture poétique remplie d'émotion qui redonne foi en la bonté et la générosité de l'être humain!
Un livre très bien écrit, réaliste et poétique à la fois. Il met en lumière les personnes qui ont aidé des juifs à échapper à la barbarie, tout en décrivant la vie à la campagne et ses difficultés,dans la France (libre) de l'époque . La résistance et les risques encourus sont très bien décrits. La valeur humaine et la solidarité à cette époque peut nous faire réfléchir.
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