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Le trottoir au soleil s'inscrit dans la lignée des textes brefs, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, La sieste assassinée, Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables. qui ont fait le succès de Philippe Delerm. Avec la même minutie que dans les recueils précédents, il évoque ces petits éclats de vie qui font la trame des jours heureux : le miroitement du soleil sur l'eau, les moments passés avec un enfant, les arrivées à Paris sous la verrière de la gare Saint-Lazare.
Ce nouveau recueil marque cependant une inflexion par rapport aux précédents : une incursion discrète vers l'intime, un balancement entre le « on » et le « je », un effet de miroir subtilement nostalgique à propos du temps qui passe. Le rythme, aussi, diffère : régulièrement, un texte plus développé vient ponctuer le recueil, lui apporter la dimension de la réflexion. Mais sans gravité inutile : comme le titre l'indique, tout l'ouvrage se place sous le signe du côté ensoleillé de l'existence, de cette lumière solaire seule capable de transfigurer le moindre détail pour en faire un instant parfait.
"La première gorgée de bière..." restera pour moi une "première fois", quelque chose d’irremplaçable, d’inoubliable, d’ineffaçable. Je n’ai jamais plus retrouvé cette sensation de découvrir ce que j’aurais pu, moi aussi, écrire si j’en avais eu le talent. Je n’ai plus réussi à vibrer aussi fort. Je n’ai plus dégusté ces "petits bonbons" aussi sucrés fussent-ils avec autant de bonheur.
Alors, forcément ses autres recueils ont toujours eu moins de saveur, "la sieste assassinée" et, aujourd’hui, "Le trottoir au soleil". Philippe DELERM a pourtant toujours ce talent pour trouver le mot, l’expression, le rythme de phrase et décrire à merveille des petits moments de la vie, des instants volés. Il croque magnifiquement les couleurs du temps, les odeurs, les plaisirs.
Dans celui-ci ressort la nostalgie liée à l’âge. " A soixante ans, on a franchi depuis longtemps le solstice d'été. Il y aura de jolis soirs, des amis, de enfances, des choses à espérer. Mais c'est ainsi : on est sûr d'avoir franchi le solstice "…Oui, le solstice d’été est passé et la mélancolie s’installe. C’est tendre, parfois triste, parfois drôle aussi. Certes c’est beau, bien écrit, mais…ce n’est pas une première fois.
Toujours autant de plaisir à parcourir ces petits rien qui font le sel de la vie.
un livre à la Delerm, entre nouvelle et récit. un peu de passé et beaucoup de joie de vivre. Rafraîchissant...Ne pas lire avant 60 ans!!!!
le style delerm de toutes petites histoires qui approche le vrai,mieux que de longs discours
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