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Je referme ce roman le cœur serré.
Il a 19 ans, sa petite sœur de 13 ans vient de l'appeler ; leur père a tué leur mère. 17 coups de couteaux.
De sa plume toujours aussi précise, l'auteur fait parler le jeune homme ; sa sidération, l'incompréhension, la colère et surtout la volonté farouche mais un peu vaine de protéger sa sœur.
Il y a le grand-père, victime lui aussi, tellement attachant.
La solitude est présente à chaque page.
L'écriture et l'empathie de Philippe Besson nous fait frôler l'intimité de cette famille tout en dénonçant le scandale de toutes ses femmes qui, presque dans indifférence, sont frappées tous les jours jusqu'à en mourir.
Non, ce n'est pas un fait divers.
Un roman poignant, sincère et émouvant.
Ayant terminer il ya peu "ceci n'est pas un fait divers" je me suis plongé dans Paris-Briançon et comme a chaque fois dans les romans de Philippe Besson j'ai été embarquée.
Un train de nuit sillonne les campagnes direction Briançon, a son bord différentes personnes pour différentes raisons vont se croiser et va débuter un huit clos ou le suspense est en exergue.
A bord de ce train, une bande de jeunes, une mère de famille, un médeçin, un couple agé dont un malade et bien d'autres encore.
La nuit va etre longue pour certains, difficile de s'endormir, besoin de rencontre et surtout faire connaissance le temps d'un voyage.
On nous présente un premier personnage qui ne reviendra qu'a la fin du roman et l'on comprendra vite pourquoi.
Mais on devine assez rapidement que tout ce petit monde n'arrivera pas au terme de cette longue nuit, un huit clos s'installe, et je m'installe avec eux, le templs du voyage.
Des évenements vont prendre forme, comme a son habitude, Philippe Besson y ajoutera "le sel" de ses romans qui en font toute leur intensité.
J'aurais aimé le lire de nuit pour mieux en ressentir les émotions mais il n'échappe pas a la règle, j'ai été complétement emportée dans cette histoire terrible.
Un roman plein d'émotions, on en ressort ému et chamboulé, une ode a la vie a découvrir absolument.
"Papa vient de tuer maman". Une phrase terrible, malheureusement encore trop souvent prononcée. Car ce livre, raconte une triste réalité, celle de ces femmes mortes sous les coups de leurs conjoints, celle de ces enfants endeuillés et brisés, celle de ces proches qui vivront toute leur vie avec la culpabilité au ventre se demandant indéfiniment "et si...".
C'est l'histoire d'une famille qui pourrait être l'une des 128 familles touchées par ce drame en 2022.
Le narrateur a 19 ans quand sa petite sœur de 13 ans l'appelle pour lui annoncer, l'effroyable : leur mère est morte sous ses yeux, poignardée par leur père qui a pris la fuite...
Vous vous en doutez donc, cette lecture n'est pas simple, mais elle est nécessaire. Au delà du choc, de la douleur, elle dénonce les failles d'un système qui ne protège pas assez les victimes.
Pour moi, cette lecture avait un caractère assez spécial car je pouvais mettre des traits sur le visage de ce jeune homme...
Il y aurait beaucoup à dire sur ce roman, mais je me contenterai de vous inciter à le lire.
Merci Monsieur Besson d'avoir pris la plume pour nous parler de ces drames familiaux, j'espère que cela permettra de sensibiliser de nombreuses personnes et qui sait peut-être d'éviter, dans certains cas, l'irrémédiable.
Non, vous avez bien raison, ceci n'est pas un simple fait divers.
«- Il s’est passé quelque chose.
- …
- Papa vient de tuer Maman »
Ce sont les mots effroyable qu’entends le jeune narrateur de la bouche de sa petite sœur de 13 ans, témoin indirect du drame. À 19 ans, voilà plusieurs années qu’il a quitté le foyer pour rejoindre les rangs exigeants de l’opéra de Paris. Mais face à cette annonce brutale, il saute dans un train pour rejoindre sa sœur, seule dans la maison familiale après la fuite de leur père. Un cauchemar qui signera le début d’épreuves que rien ne les avait préparé à affronter.
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Je l’avoue, je n’avais jamais lu @philippebessonauteur , et j’ai failli passer à côté de celui-ci, effrayée, à tort, par son sujet, récurrent dans la production littéraire des derniers mois. J’aurais eu tort, car il est remarquable. L’angle du feminicide raconté du côté des enfants est inédit pour moi et particulièrement fort. Aux côtés de ces deux jeunes, on traverse l’effroi, la sidération, le déni, le peine et le colère. On découvre leur solitude, face à des gendarmes pas toujours délicats, leur désarroi face aux démarches trop lourdes pour leurs jeunes épaules, leur courage, mais aussi hélas leurs blessures, irréparables.
Avec eux, on refait le film, on remonte aux origines du couple parental, on décrypte les signaux qui auraient dû alerter, on s’en veut de l’inaction de la justice, de la lâcheté des amis. Même si on sait que ces remords sont vains et ne redonneront pas vie à leur mère.
Il y a de l’élégance dans cette écriture, beaucoup de justesse aussi. On est dans la retenue, sans effet de style inutile et il y a juste ce qu’il faut pour toucher en plein cœur,. C’est précis et percutant, mais d’une sobriété qui jamais ne nuit à l’émotion.
Un roman très fort et très beau
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