Découvertes littéraires, auteurs à suivre et lectures indispensables
Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit no 5789. À la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains auront trouvé la mort.
Ce roman au suspense redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire.
Découvertes littéraires, auteurs à suivre et lectures indispensables
Ayant terminer il ya peu "ceci n'est pas un fait divers" je me suis plongé dans Paris-Briançon et comme a chaque fois dans les romans de Philippe Besson j'ai été embarquée.
Un train de nuit sillonne les campagnes direction Briançon, a son bord différentes personnes pour différentes raisons vont se croiser et va débuter un huit clos ou le suspense est en exergue.
A bord de ce train, une bande de jeunes, une mère de famille, un médeçin, un couple agé dont un malade et bien d'autres encore.
La nuit va etre longue pour certains, difficile de s'endormir, besoin de rencontre et surtout faire connaissance le temps d'un voyage.
On nous présente un premier personnage qui ne reviendra qu'a la fin du roman et l'on comprendra vite pourquoi.
Mais on devine assez rapidement que tout ce petit monde n'arrivera pas au terme de cette longue nuit, un huit clos s'installe, et je m'installe avec eux, le templs du voyage.
Des évenements vont prendre forme, comme a son habitude, Philippe Besson y ajoutera "le sel" de ses romans qui en font toute leur intensité.
J'aurais aimé le lire de nuit pour mieux en ressentir les émotions mais il n'échappe pas a la règle, j'ai été complétement emportée dans cette histoire terrible.
Un roman plein d'émotions, on en ressort ému et chamboulé, une ode a la vie a découvrir absolument.
Un joli roman fait de portraits croisés de voyageurs très différents que le destin va réunir. J'ai beaucoup aimé les différents personnages que j'ai trouvé justes et attachants. Difficile de dévoiler davantage de l'intrigue sans gâcher de futures lectures...
De l'émotion, du suspense, un format court: parfait pour le voyage !
Me voici embarquée dans le Paris-Briançon, un train de nuit, l’intercités nº5789 , dans lequel plusieurs personnes vont monter. Un train qu'on utilise de moins en moins, un peu par hasard et, seulement si on n'a pas le choix, ou si on n’a plus le temps de faire autrement. Un train de voyageurs qui partent en vacances ?
L'expérience d'un train de nuit c'est toujours quelque chose, on entend beaucoup de rumeurs, de drames, on est témoins de conversations intimes.
Philippe Besson nous prévient qu'un événement va arriver : « Difficile de croire que c'est une nuit pour mourir». Mais il prend le temps de nous présenter ses personnages, de les regarder évoluer dans ce train, afin qu'on s'y attache, afin qu'eux-mêmes prennent le temps de ce trajet pour faire connaissance. Il y a plein d'histoires de vie à découvrir chez Alexis, Victor, Julia et ses enfants, Jean-Louis et Catherine, Serge, et la bande de copains Leila, Hugo, Dylan et Enzo, les personnages de ce roman.
C'est le temps des rencontres, ce lieu est propice à la promiscuité, au rapprochement, aux confidences. Le temps d'un trajet, on se dévoile, on raconte sa vie.
L'auteur nous ménage un suspense qui nous oblige à dévorer le livre, il se lit vite très très vite, comme défilent les kilomètres,l'envie de savoir quel va être le problème, la félure.
« La vie quelque fois c’est des occasions manquées »
Alors quand le drame arrive, on a eu le temps de s’attacher à ces femmes et ces hommes et d’éprouver de l’empathie.
Le nouveau drame c’est de les rendre à leur vie d’après, de refermer le livre en pensant à eux.
Ils sont jeunes, retraités, mère-solo avec ses enfants, représentant de commerce, médecin ou hockeyeur professionnel, ne se connaissent pas et vont prendre ce train de nuit.
Dès le début, nous savons que tous n’arriveront pas vivants au bout du voyage.
Alors, j’ai tenté de ne pas m’attacher aux personnages mais ça c’est impossible avec les romans intimistes de Philippe Besson.
Ils vont partager des cabines, se parler, se confier et s’épancher.
Il est questions de vies ordinaires, de violences conjugales, de solitude, d’enfermement dans un rôle, de difficulté à s’assumer et s’émanciper, de routine, d’amour filial, de convictions, de combats et de destins contrariés.
Ce très court roman aborde, survole un peu, de manière très intime, personnelle et un peu nostalgique tous ces thèmes.
La plume est toujours aussi précise et élégante.
Alors je me suis attachée et j’ai fermé ce roman le cœur serré.
Ce très beau roman, tout en délicatesse et plein d’humanité, aux personnages puissants, nous entraine à bord du train de nuit qui fait la liaison entre Paris et Briançon.
Philippe Besson, en s’attardant longuement sur chaque protagoniste, leur quotidien, leurs galères, nous les rend attachants. Ils viennent tous d’horizons différents. Il y a quatre étudiants de dix-neuf ans, Enzo Manon Hugo et Leïla, Julia une trentenaire qui travaille dans l’audiovisuel et voyage avec ses deux enfants, Alexis médecin quarantenaire, Victor jeune prof de ski et de randonnée , Serge VRP cinquantenaire proche du licenciement, enfin, Catherine et Jean-Louis deux retraités sexagénaires. Tous vont se côtoyer, se croiser à un moment ou à un autre dans ce wagon et créer de fugitifs liens. Il laisse toutefois planer une ombre en précisant dès les premières pages que certains vont mourir. Qui ? Comment ? On comprend qu’il va y avoir un événement lourd de conséquence. Lorsque le pire se produit, le destin de chacun n’est pas encore définitivement tracé. Au fil des pages , nos émotions sont mises à rude épreuve et l’épilogue, toute en délicatesse nous terrasse.
Voici un livre, qui, une fois refermé résonne encore longtemps en nous.
Un Paris briançon intimiste qui soulève quelques interrogations. Un voyage de nuit partagé dans une confidence classique. Un livre agréable qui interpelle également.
Monter à bord du train de nuit n°5789 pour se rendre de Paris à Briançon.
Un voyage qui pourrait sembler ordinaire enfin...
C'est sans compter les rencontres et la suite....
J'ai été captivée par ce livre que j'ai lu d'une traite.
J'ai aimé la manière dont l'auteur présente ses personnages, leur rôle, leur perception des uns et des autres. Les échanges qui se font entre inconnus, les confidences qui en découlent parfois et qui permettent de se décharger d'un poids sans se soucier d'être juger. Le suspense de ce huis clôt est parfait.
J'aime la sensibilité de Philippe Besson.
À travers ce court roman, Philippe Besson nous plonge au cœur de l’humanité ordinaire, des a priori, des belles surprises, des jolies rencontres et des vies qui se percutent lorsque le drame survient.
Il y a beaucoup de simplicité dans ce texte, ce qui n’est pas péjoratif. L’auteur expose délicatement et sans fioritures un pan de la vie quotidienne, celle qui pourrait être la nôtre. C’est la rencontre de quelques passagers dans un train de nuit qui relie Paris à Briançon. C’est ce que l’on pense d’untel au premier abord, sans le connaître. C’est ce dont on s’aperçoit finalement, quand on prend le temps de le découvrir ne serait-ce qu’un peu. Ce sont des secrets qui se dévoilent, des petits instants que l’on savoure, des vérités que l’on ne peut plus se cacher. Ce ne sont que des personnes comme vous et moi qui se croisent dans un train et qui vont passer quelques heures ensemble.
L’écriture est juste, sincère et pose les évènements tels qu’ils sont. On se laisse porter, à la cadence du voyage.
Et puis il y a ce drame qui les bouleversera tous mais dont tous ne parviendront pas à en sortir vivants. Chacun en conservera des cicatrices qui les feront avancer ou qui resteront à vif pendant longtemps. Nous réagissons tous différemment face aux épreuves.
C’est aussi la réaction abjecte de quelques uns extérieurs au drame qui nous confronte aux problématiques sociétales actuelles, à la numérisation d’absolument tout, annihilant le respect et le savoir-être.
Nous n’avons qu’une envie, le lire d’une traite, avaler ses chapitres courts et concis, et partager un morceau de la vie de ces inconnus qui nous rappellent forcément quelque chose, ou plutôt quelques uns.
Je vous recommande cette lecture pour l’humanité délicate qu’elle dégage et pour ce qu’elle nous rappelle : que la vie est précieuse, qu’elle peut basculer à tout moment, et qu’il est important de vivre celle dont nous avons furieusement envie.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/01/17/lecture-paris-briancon-de-philippe-besson/
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