Deuxième partie de cette liste pleine d'idées de cadeaux pour toutes les envies !
?Ils sont frère et soeur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. " Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.
Un livre terrible mais nécessaire, qui devrait servir à faire ouvrir une voie, à nous ouvrir les yeux, à tendre une main, à tout le moins à faire sortir les féminicides des faits divers … il est urgent de “dire NON aux violences faites aux femmes” ! Comment peut-on accepter que des enfants puissent de nos jours encore se retrouver dans la situation de Léa, 13 ans, qui au début du livre annonce à son grand frère au téléphone : “Papa a tué maman” ? Ce roman est l’affreux reflet de la réalité …
"Cet homme savait ce qu'il faisait, il le savait parfaitement".
Comment (sur)vivre lorsque votre père a assassiné votre mère?
Comment supporter les interrogatoires, gérer les formalités administratives, faire le choix du cercueil, revenir sur le lieu du crime lorsqu'il est votre foyer?
Comment assembler les morceaux du puzzle de la vie de ce couple que formaient vos parents, retrouver les indices qui auraient pû alerter?
Sans pathos, avec beaucoup de réalisme et de pudeur Philippe Besson aborde le féminicide à travers le regard des enfants, victimes collatérales souvent oubliées d'un crime qui ne doit être banalisé.
Le 25 novembre, c'est la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, et pour l'occasion, j'ai ressorti ce roman de ma PAL. Un roman bouleversant et si impossible à lâcher que je l'ai dévoré en un après-midi. (Certes, j'étais en vacances, mais quand même.)
Rares sont les livres qui parlent de l'après. Certains décrivent ces violences, et une femme qui parvient à s'en sortir. Dans d'autres, moins nombreux, l'irréparable se produit. Mais en général, l'histoire s'arrête là. Ce livre raconte l'irréparable du point de vue des enfants. On a les larmes aux yeux, on les voit se débattre avec un système qui n'est pas vraiment fait pour traiter des cas pareils (j'ai frémi quand le policier a dit que même en prison pour meurtre, le père restait le tuteur légal de sa fille de 13 ans).
La plume de Philippe Besson est simple et belle, on ressent les choses avec les deux adolescents et on ressort complètement chamboulé de cette lecture.
Ceci n’est pas un fait divers. Ceci est un fait de société que Philippe Besson choisit de dénoncer ici à travers la bouche d’un jeune homme de 19 ans.
Léa, 13 ans, téléphone à son grand frère étudiant à Paris : « Papa vient de tuer maman ». Ceci est l’incipit de ce roman.
Avec des mots d’une simplicité absolue, Philippe Besson va nous faire vivre l’éventail des sentiments ressentis par ces deux adolescents, victimes de cet uxoricide.
Nous allons vivre ce drame avec eux, découvrir leur famille, plonger dans les profondeurs pour comprendre ce qu’il se passe à la surface.
Pour protéger sa jeune sœur, le narrateur va mener l’enquête pour connaitre ses parents avant qu’ils ne deviennent papa et maman, il va rencontrer tous ceux qui ont vu sans voir la violence montante, la jalousie, l’emprise, la dépression, les premiers coups. Il va se rapprocher de son grand-père maternel, toujours discret et présent.
Vous allez commencer ce livre en suffocant, avec eux, en assistant au bouleversement de leur vie. Vous allez adorer le style pur, juste et simple de l’auteur qui exprime une palette de sentiments sans aucun voyeurisme exactement comme vous les ressentez, sans rien de plus.
Parce qu’il y a eu 146 féminicides en 2022, parce que les femmes ne sont pas assez protégées, pas assez écoutées, parce qu’elles laissent derrière elles des orphelins comme Léa et son frère, parce qu’une femme n’est jamais la propriété d’un homme, il faut comprendre que ceci n’est pas un fait divers.
Lecture forte sur un sujet grave: le fémicide
C’est un livre qui fait écho avec l’époque actuelle et malheureusement le silence des années passées.
« Comment l’appeler désormais quand avant on l’appelait papa? » page 117.
Malgré les horreurs que les personnages traversent (reconnaissance du corps de la mère a la morgue, enterrement, le regard et le silence des autres,…) l’amour familial ne s’efface pas, il reste tout le long de la lecture. C’est le lien fort de ce livre.
L’amour d’un grand père pour ces petits enfants, c’est un homme pragmatique, courageux, …
Ce personnage donne confiance dans le genre humain.
C’est un très gros coup de ♥️ pour cette lecture, en revanche j’ai du faire une pause de lecture pendant quelques jours…
"Elle meurt sous les coups de son mari. 17 coups de couteau au total ". Ainsi, les journaux pourraient titrer ce fait divers, mais pour Léa et son frère, ce n'est pas un fait divers : c'est la sinistre réalité.
De surcroît, Léa a assisté à la mise à mort de sa maman.
Comment vivre avec cela ? Que reste-t-il lorsque son père a arraché violemment la vie à sa mère et de façon délibérée ?
Philippe Besson aborde ici le thème du féminicide sous un angle particulier : celui des enfants, victimes collatérales de la violence conjugale, et qui, malgré tout, devront se construire sur ce champ de ruines.
Un roman condensé à mettre dans toutes les mains pour que ces violences conjugales cessent.
« Papa vient de tuer maman » c’est avec ces mots qu’une sœur annonce à son frère l’innommable. Léa, treize ans, a tout vu. Son père. Les coups de couteau. La violence. L’ainé se sent coupable d’avoir laissé sa sœur avec ses parents aux relations difficiles. Arrivant sur place, le jeune homme bascule dans une réalité indéfinissable. Il remonte le temps, fouille, cherche ce qui a fait que tout à basculer. Il veut comprendre.
« Nous ne devions pas juger seulement un fait divers, mais un fait social. Nous ne devions pas parler d’une dispute conjugale qui aurait mal tourné, mais bien de l’aboutissement d’un continuum de violence et de terreur. Nous ne devions pas parler d’un meurtre, mais de la volonté d’un homme d’affirmer son pouvoir, d’asseoir sa domination. Et de l’aveuglement de la société. Et de la peur de nommer. »
Inspiré de faits réels, le roman de Philippe Besson parle d’une histoire tragique qu’un homme lui aurait un jour confiée. Sa lecture n’a pas été des plus simples et j’y ai perdu quelques plumes. Évoquant des sujets d’actualité comme les violences conjugales, l’emprise, les pervers narcissiques, les féminicides, Philippe Besson expose un fait de société bien présent. Il est aussi question des victimes collatérales, des enfants. Philippe Besson décrit les états par lesquels ils passent avec beaucoup de précision : le choc, la tristesse, la colère et puis il y a les interrogations, la culpabilité. L’auteur veut interpeller sur ces destins brisés qui, une fois encore, sont les oubliés de la société.
Un roman nécessaire pour que ces crimes ne passent plus pour de simples faits divers, pour que notre société ne cache plus sous le tapis les meurtres de femmes parce que ce sont « des femmes », pour que ces hommes, non ces meurtriers, soient sévèrement punis, pour que ces enfants soient reconnus comme victimes et ainsi accompagnés dans la reconstruction.
Tous les trois jours, en France, une femme meurt. Tous les trois jours, un homme tue son épouse, sa compagne ou son ex. Les Jours
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/10/05/40061699.html
C’est l’histoire de Cécile, qui a toujours eu pour habitude de ne pas contrarier son veuf de père buraliste (alors pourquoi ne pas en faire autant pour son mari ?…) C’est l’histoire de Franck, qui n’a pas supporté le divorce de ses parents quand il était enfant et s’est « endurci » à cette période douloureuse (donc pas question pour lui d’envisager son propre divorce …) C’est l’histoire d’un couple qui a dû renoncer à ses plans d’avenir en devenant parents très jeunes …
Quand il va poignarder Cécile, sa femme, ce sera devant sa fille de treize ans (Léa) alors que son fils aîné (le narrateur, âgé de dix-neuf ans) est élève à l’Opéra de Paris. Pour ce dernier, sa carrière de danseur étoile est anéantie en un claquement de doigt … Pour sa soeur (dont le grand-père maternel devient le tuteur) victime d’un stress post-traumatique, la longue descente aux enfers ne fait que commencer (décrochage scolaire, insomnies, antidépresseurs et fugue …) Le procès du père sera pour Léa (qui devra venir témoigner de l’horreur vécue) le coup de grâce …
Une « énième » victime d’un mari violent : c’est évidemment ce que fut Cécile. Mais Quid des enfants de féminicides ?… Philippe Besson a voulu rappeler leur souffrance. Ainsi que les conséquences indélébiles que de tels actes provoquent sur ces « victimes de second ordre » : des fratries parfois irrémédiablement brisées.
Un roman qui restait bien nécessaire (les répercussions sur les victimes collatérales étant, effectivement, bien trop souvent occultées …) Toutefois, le style – si il n’est pas inutilement larmoyant – m’a paru très factuel. L’écriture un peu trop journalistique à mon goût manque d’un tout petit « supplément d’âme ». Ceci n’est – bien sûr – que mon humble avis …
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