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Jonathan Coe

Jonathan Coe
Né en 1961, à Birmingham, en Angleterre, Jonathan Coe a fait ses études à Trinity Collège à Cambridge. Il a écrit des articles pour le Guardian, la London Review of Books, le Times Literary Supplement... Il a reçu 1e prix Femina Étranger en 1995 pour son quatrième roman, Testament à l'anglaise (F... Voir plus
Né en 1961, à Birmingham, en Angleterre, Jonathan Coe a fait ses études à Trinity Collège à Cambridge. Il a écrit des articles pour le Guardian, la London Review of Books, le Times Literary Supplement... Il a reçu 1e prix Femina Étranger en 1995 pour son quatrième roman, Testament à l'anglaise (Folio n° 2992) et le prix Médicis Étranger en 1998 pour La Maison du sommeil (Folio n° 3389). La femme de hasard est son premier roman.

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Articles en lien avec Jonathan Coe (3)

Avis sur cet auteur (113)

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    Couverture du livre « Mr Wilder et moi » de Jonathan Coe aux éditions Folio

    Christlbouquine sur Mr Wilder et moi de Jonathan Coe

    En plein été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour entreprendre un voyage aux Etats-Unis. A Los Angeles, elle se retrouve à dîner au restaurant à la table de Billy Wilder. Quelques temps plus tard, alors qu’il vient tourner des scènes de son film Fedora en Grèce, Billy Wilder se...
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    En plein été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour entreprendre un voyage aux Etats-Unis. A Los Angeles, elle se retrouve à dîner au restaurant à la table de Billy Wilder. Quelques temps plus tard, alors qu’il vient tourner des scènes de son film Fedora en Grèce, Billy Wilder se souvient de la jeune fille et fait appel à elle pour servir d’interprète. Le temps d’un été, Calista va plonger dans les coulisses du cinéma hollywoodien.

    Figure emblématique du cinéma, Billy Wilder est le réalisateur de moult chefs-d’œuvre parmi lesquels Certains l’aiment chaud, Sept ans de réflexion ou encore La Garçonnière. Et visiblement, un personnage dont Jonathan Coe est particulièrement admiratif.

    L'auteur met ici en scène un moment particulier dans la vie de Billy Wilder, celui du tournage de l’avant-dernier film du réalisateur alors que le cinéma semble arriver à un tournant avec l’apparition d’une cohorte de jeunes réalisateurs, dont Steven Spielberg dont le film Les dents de la mer a été un véritable succès.

    Jonathan Coe oppose dans ce roman la jeunesse, la naïveté et l’enthousiasme de Calista et le désenchantement du réalisateur qui sait qu’il ne pourra pas lutter contre la montée d’un cinéma moins cérébral et plus spectaculaire. C’est assez plein de nostalgie, aussi bien du côté de Calista qui, devenue mère et compositrice de musique de film, se remémore cet épisode de sa jeunesse que du côté de Billy Wilder qui voit une page se tourner.

    Mais comme toujours chez Jonathan Coe, l’humour n’est jamais loin pour alléger l’ensemble. C’est un récit qui peut paraître au premier abord assez léger, rempli d’anecdotes de tournage, un brin dépassé en se focalisant sur une époque révolue. Mais à y bien regarder, il y a de la profondeur et de l’universalité dans cette histoire de gloire qui meurt, de jeunesse qui fuit, de mode qui passe.

    Encore une fois, un roman de Jonathan Coe qui ne déçoit pas !

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    Couverture du livre « Testament à l'anglaise » de Jonathan Coe aux éditions Folio

    FIZ sur Testament à l'anglaise de Jonathan Coe

    Je viens de terminer ma trilogie personnelle de Jonathan Coe. Voilà un roman très politique. L’illustre famille est aux commandes de tous les services publiques de l’Angleterre qui subit le capitalisme tatcherien. Cela n’exclut pas, bien entendu que chacun se serve et agisse dans son propre...
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    Je viens de terminer ma trilogie personnelle de Jonathan Coe. Voilà un roman très politique. L’illustre famille est aux commandes de tous les services publiques de l’Angleterre qui subit le capitalisme tatcherien. Cela n’exclut pas, bien entendu que chacun se serve et agisse dans son propre intérêt . Dans ce contexte très politique on est guidé par une intrigue policière dont l’aboutissement est surprenant.
    Cette intrigue policière m’a entraînée au bout du roman bien que le contexte politique m’ait ennuyée .

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    Couverture du livre « Le coeur de l'Angleterre » de Jonathan Coe aux éditions Gallimard

    FIZ sur Le coeur de l'Angleterre de Jonathan Coe

    J’avais lu Jonathan Coe « Billy Wilder et moi » et j’avais beaucoup apprécié cette histoire originale et surtout l’écriture de JC. Dans «  le cœur de l’Angleterre » Je retrouve cette écriture simple qui décortique les sentiments des personnages dans cette saga familiale. La famille étendue a son...
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    J’avais lu Jonathan Coe « Billy Wilder et moi » et j’avais beaucoup apprécié cette histoire originale et surtout l’écriture de JC. Dans «  le cœur de l’Angleterre » Je retrouve cette écriture simple qui décortique les sentiments des personnages dans cette saga familiale. La famille étendue a son cercle d’amis est un concentré de la société britannique a l’approche du Brexit. Les clivages y existent et impactent la vie privée des acteurs. On imagine bien que la décision a laissé une partie de l’Angleterre dans le doute, en particulier dans les communautés de travailleurs d’origine étrangère . L’écriture de Jonathan Coe nous mène jusqu’au final du roman sans aucun ennui ; on découvre le devenir de chacun des personnages, c’est passionnant.

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    Couverture du livre « Billy Wilder et moi » de Jonathan Coe aux éditions Gallimard

    Clairethefrenchbooklover sur Billy Wilder et moi de Jonathan Coe

    Ce roman entrelace deux temporalités différentes: une située dans le Londres du début des années 2010 et une autre à la fin des années 1970 sur le tournage de Fedora de Billy Wilder. Le lien entre ces deux axes chronologiques? Leur narratrice Callista.

    Callista est une femme qui entretient...
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    Ce roman entrelace deux temporalités différentes: une située dans le Londres du début des années 2010 et une autre à la fin des années 1970 sur le tournage de Fedora de Billy Wilder. Le lien entre ces deux axes chronologiques? Leur narratrice Callista.

    Callista est une femme qui entretient une certaine nostalgie de l'enfance de ses filles. Une femme, surtout, qui revient avec nostalgie sur cette expérience extraordinaire de sa jeunesse.

    Un voyage aux États-Unis en solitaire. Une rencontre avec une jeune Anglaise dans une gare routière. Et puis se retrouver à la table de Billy Wilder, de son scénariste Iz Diamond et de leurs épouses. Devenir ensuite leur interprète sur le tournage en Grèce de Fedora et assister à une des dernières créations du grand réalisateur.

    Je me rends compte que je connais encore très peu l'œuvre de Jonathan Coe. J'ai notamment lu et beaucoup aimé son essai sur James Stewart. Aussi, j'étais ravie de le retrouver dans ce roman cinématographique. Dès les premières pages, on sent toute la passion qu'il nourrit pour le 7ème art et pour certains de ses maîtres. A commencer par Billy Wilder, le véritable héros de ce film.

    Un héros vu par les yeux d'une "outsider". A plusieurs titres d'ailleurs. "Outsider" car elle ne connaît rien de la carrière du maître ni de monde dans lequel elle se retrouve catapultée. "Outsider " également car elle se trouve à l'aube de son destin de femme. Ce point de vue narratif se révèle très intéressant. Il permet non seulement d'approcher Billy Wilder de façon néophyte, avec le regard de l'awmiration. Mais il propose aussi une certaine patine liée au poids des ans. La voix Callista se teinte de ses âges différents : celui de ses 20 ans et celui de ses quasi 60.

    J'ai (je crois) tout apprécié de ce livre. Le sujet, le traitement, la mélancolie qui s'en dégage, les personnages. J'en ressors avec la furieuse envie de manger du brie de Melun et de Meaux (quelle belle séquence entre Billy et Callista). Et surtout de revoir tous films mentionnés.

    Bref, vous l'aurez compris : un roman que je ne peux que vous conseiller !