C'est le roman britannique à lire absolument en cette période de Brexit...
Attention, après avoir lu visionné la vidéo ci-dessous, votre PAL (« pile à lire ») risque de croître encore de quelques centimètres ! La raison ? Nous sommes allés tourner ce nouvel épisode de...
C'est le roman britannique à lire absolument en cette période de Brexit...
On aime, on vous fait gagner un délicieux roman anglais, une splendide fresque historique et un roman graphique absolument passionnant !
Londres, une ville cosmopolite où tous les styles sont permis. Une ville chargée d’Histoire et d’histoires aux personnages réels ou imaginaires. Entre Jack l'éventreur, Miss Marple, Mary Poppins où Simon Templar, c’est une foule de héros qui peuple l’imaginaire collectif. Alors, afin de savourer cette mémorable « british touch » dont, seuls, les formidables auteurs britanniques ont le secret, un petit city tour s’impose !
Ce roman est atypique par bien des aspects. On pense lire un simple roman, une espèce de saga, où on va découvrir des jeunes lycéens anglais dans les années 70, avec en toile de fond la contestation ouvrière des parents, cadres ou syndicalistes. Mais c’est bien au-dessus de ça.
C’est foisonnant, ça part dans tous les sens, mais on apprécie. On est porté par tous ces personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Il y a beaucoup de personnages (prévoir de prendre quelques notes pour s’y retrouver d’ailleurs). C’est captivant, attachant, drôle parfois, triste aussi parfois. Je ne connaissais Jonathan Coe que par le fameux roman « le Testament à l’anglaise » pour lequel j’avais eu un énorme coup de coeur. Je retrouve un peu le monde de l’auteur ici.
J’avais tenté « La Maison du sommeil » mais j’ai fini par abandonner parce que l’ambiance y est très particulière. Mais je compte bien m’y remettre un jour.
Je viens d’acheter la suite « le cercle fermé » et « le coeur de l’Angleterre ». J’ai tellement hâte de suivre ces lycéens dans leur vie d’adulte et suivre l’Histoire de l’Angleterre avec un grand H à travers les yeux. J’ai beaucoup appris dans ce domaine. Je suis loin de tout maîtriser mais cette véritable incursion dans ce monde-là nous en apprend beaucoup.
Je recommande très fortement cette lecture.
Quel regret de devoir quitter ce roman.
Je suis déjà nostalgique.
Nostalgique des personnages attachants et élégants, des premiers rôles (nous sommes presque au cinéma) aux seconds ; nous croisons le grand Billy Wilder mais aussi Al Pacino ou Marthe Keller.
Nostalgique de cette ambiance des années 70, d'une époque où tout est possible pour Calista.
Nostalgique du style feutré et de la mélancolie que dégage cette rencontre avec ce cinéaste, un peu perdu, un peu dépassé par la jeune génération mais si charmant.
Et puis, il y a au final cet amour maternel qui me touche.
Un roman intime et émouvant.
Quel regret de devoir quitter ce roman.
Je suis déjà nostalgique.
Nostalgique des personnages attachants et élégants, des premiers rôles (nous sommes presque au cinéma) aux seconds ; nous croisons le grand Billy Wilder mais aussi Al Pacino ou Marthe Keller.
Nostalgique de cette ambiance des années 70, d'une époque où tout est possible pour Calista.
Nostalgique du style feutré et de la mélancolie que dégage cette rencontre avec ce cinéaste, un peu perdu, un peu dépassé par la jeune génération mais si charmant.
Et puis, il y a au final cet amour maternel qui me touche.
Un roman intime et émouvant.
En plein été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour entreprendre un voyage aux Etats-Unis. A Los Angeles, elle se retrouve à dîner au restaurant à la table de Billy Wilder. Quelques temps plus tard, alors qu’il vient tourner des scènes de son film Fedora en Grèce, Billy Wilder se souvient de la jeune fille et fait appel à elle pour servir d’interprète. Le temps d’un été, Calista va plonger dans les coulisses du cinéma hollywoodien.
Figure emblématique du cinéma, Billy Wilder est le réalisateur de moult chefs-d’œuvre parmi lesquels Certains l’aiment chaud, Sept ans de réflexion ou encore La Garçonnière. Et visiblement, un personnage dont Jonathan Coe est particulièrement admiratif.
L'auteur met ici en scène un moment particulier dans la vie de Billy Wilder, celui du tournage de l’avant-dernier film du réalisateur alors que le cinéma semble arriver à un tournant avec l’apparition d’une cohorte de jeunes réalisateurs, dont Steven Spielberg dont le film Les dents de la mer a été un véritable succès.
Jonathan Coe oppose dans ce roman la jeunesse, la naïveté et l’enthousiasme de Calista et le désenchantement du réalisateur qui sait qu’il ne pourra pas lutter contre la montée d’un cinéma moins cérébral et plus spectaculaire. C’est assez plein de nostalgie, aussi bien du côté de Calista qui, devenue mère et compositrice de musique de film, se remémore cet épisode de sa jeunesse que du côté de Billy Wilder qui voit une page se tourner.
Mais comme toujours chez Jonathan Coe, l’humour n’est jamais loin pour alléger l’ensemble. C’est un récit qui peut paraître au premier abord assez léger, rempli d’anecdotes de tournage, un brin dépassé en se focalisant sur une époque révolue. Mais à y bien regarder, il y a de la profondeur et de l’universalité dans cette histoire de gloire qui meurt, de jeunesse qui fuit, de mode qui passe.
Encore une fois, un roman de Jonathan Coe qui ne déçoit pas !
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