Subtil et puissant, "Jour de courage" a conquis de nombreux lecteurs...
Subtil et puissant, "Jour de courage" a conquis de nombreux lecteurs...
"Jour de courage" fait partie des 5 romans préférés de la rentrée sur Lecteurs.com
Quand Brigitte Giraud répond aux questions des lecteurs pour "Un loup pour l'homme" (Flammarion)
Et vous, que lisez-vous cet été ?
« C’est la fin de l’histoire et vous ne le savez pas » En quelques pages, Brigitte Giraud parle du désamour, cet éloignement progressif de l’autre qu’on a aimé et que, insidieusement, on supporte de moins en moins.
« La faute à qui alors ? A celui qui a dévoré l’autre ? A celui qui s’est laissé dévoré ? »
C’est lucide et sans concessions
Dans « l’été de l’attente », l’auteure parle de Marie Trintignant, morte sous les coups de son amant Bertrand Cantat. Pas de jugement, juste une tentative pour comprendre l’irrémédiable.
« Tuer n’empêche pas d’être en deuil »
Ces onze nouvelles explorent de manière fine, les différentes facettes du couple et de l’amour. Dans « L’habitude », elle raconte une rencontre ratée. La femme dans « Tu me manques déjà » raconte avec une lucidité teintée d’amertume le fossé qui s’est creusé entre son mari, écrivain reconnu, et elle, épouse fidèle gérant le quotidien.
Plusieurs histoires parlent de séparation, de deuil, d’autres évoquent les enfants. Quant à la dernière, « Le temps a passé », c’est la douceur et la mélancolie d’une femme évoquant le couple vieillissant.
« Il ne s’agit pas d’un bilan, mon amour, mais d’un élan, un nouvel élan vers toi. »
Brigitte Giraud aborde ce thème de l’amour dans le couple avec une lucidité douce-amère qui n’exclue pas une certaine bienveillance pour ces « recalés » de l’amour.
Elle analyse avec subtilité ce qui lie un couple ou, à contrario, ce qui le fait déraper.
Ce sont des scènes de vie, toutes simples où l’écriture, fluide et subtile, donne toute sa densité au propos.
Avec des si, avec des si, avec des si... Mais, il n'y a pas de si et la vie devient une anomalie.
Ce livre est une thérapie. J'ai eu le sentiment d'être le psychiatre qui écoute ou qui lit sans intervenir. Permettre, à cette personne meurtrie, de réaliser qu'il faudra quelle vive avec sa blessure. Les cicatrices se referment mais restent visibles. Que les images positives, son fils, doivent prendre le dessus. Vivre sans la personne que l'on a aimée et pouvoir ranger les souvenirs. Survivre à ce choc imprévisible. Toute une liste de "si" se met en place, alors qu'il faudrait les remplacer par "c'est comme ça". Difficile à appréhender car, lors d'une séparation, notre culture nous influence et nous attire vers la tristesse. Alors que si nous réalisions la chance que nous avons eu de connaître, de partager notre vie avec cette personne, notre peine serait soulagée. Notre sensibilité et notre approche sont différentes sur le sujet qui est la mort.
C’est un récit précis et touchant qui replonge dans les années 90.
La vente de la maison où son mari n’a pas eut le temps de vivre, est peut-être le déclencheur de cette œuvre très personnelle.
« Une dernière fois le tour de la question comme on fait le tour du propriétaire avant de fermer la porte parceque la maison est au cœur de ce qui a provoqué l’accident »
J’ai beaucoup apprécié la litanie des « si », entre hasards et coïncidences.
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