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Sauvages

Couverture du livre « Sauvages » de Marc Nagels aux éditions Phloeme
  • Date de parution :
  • Editeur : Phloeme
  • EAN : 9791096199327
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Marc Nagels a choisi les forêts pour vivre, de vivre les forêts, il les chante, les compose (créations sonores), les parcourt, il nous initie à partir à leur rencontre, il nous invite à les aimer, les comprendre, à porter nos regards sur elles. Sauvages est un apprentissage de la forêt, une... Voir plus

Marc Nagels a choisi les forêts pour vivre, de vivre les forêts, il les chante, les compose (créations sonores), les parcourt, il nous initie à partir à leur rencontre, il nous invite à les aimer, les comprendre, à porter nos regards sur elles. Sauvages est un apprentissage de la forêt, une invitation à s'aventurer au-delà des lisières, à entrer dans ses profondeurs, nous marchons dans ces sous-bois que l'auteur trace, animé d'une grande passion au vocabulaire exact. Le champ lexical de la silva (sauvage du latin silvaticus qui signifie « de la forêt ») se déploie devant nous comme un sentier, une traversée, creusé de lunaison en lunaison, un vrai chant d'amour à tous les battements qui habitent et peuplent cet espace, la forêt devient femme, le long velours des forêts, elle mue d'un corps à l'autre. Sauvages est un apprentissage du regard par les mots, une invitation à se glisser à nouveau dans la forêt dont nous sommes sortis. Marc Nagels remet dans nos bouches les mots précis, initiaux et primaires de la faune et de la flore, puis sous nos yeux leur donne vie, ainsi ce long bal initiatique est comme le théâtre initial de nos racines dont le songe nous emporte chaque nuit.


"Nous avons marché, c'était le voyage d'un peuple d'ombres.

Un voyage sans terme.

Nos pas sans épaisseur jamais ne s'arriment.

Nous avons traversé neuf mers - c'était à la fontaine de tous les vents.

Nous avons traversé neuf terres - nos vergues ont connu l'offense de la pierre.

Que d'ombres tristes caressant les sables secs !



...



Il y eut l'été d'une chaleur sans égal À l'étrave de nos pas, Les herbes aiguisées, les ronces indociles.

À l'étrave de nos pas, Le poivre des griffures sous la sueur amère, Une aigrette au bout des cils, l'haleine fauchée.

Et l'épave de nos ombres."

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