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Les Alpes-Maritimes dans la guerre, 1939-1945

Couverture du livre « Les Alpes-Maritimes dans la guerre, 1939-1945 » de Jean-Louis Panicacci aux éditions De Boree
  • Date de parution :
  • Editeur : De Boree
  • EAN : 9782812906824
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Proches géographiquement d'une Italie fasciste revendiquant ouvertement l'ancien comté de Nice, les Alpes-Maritimes furent fortifiées dans les années 1930, ce qui leur permit de résister à l'offensive de la 1e armée italienne en juin 1940, Menton et Fontan étant les seules communes entièrement... Voir plus

Proches géographiquement d'une Italie fasciste revendiquant ouvertement l'ancien comté de Nice, les Alpes-Maritimes furent fortifiées dans les années 1930, ce qui leur permit de résister à l'offensive de la 1e armée italienne en juin 1940, Menton et Fontan étant les seules communes entièrement occupées.
Traditionnellement modéré, ce département donna des gages notables au régime de Vichy (premières et plus importantes sections de la LFC et du SOL, fourniture de cadres tel Joseph Darnand, fort contingent de travailleurs volontaires au titre de la Relève), bien que la situation économique et sociale fût de plus en plus préoccupante. Occupé successivement par les troupes de la 4e armée italienne puis par celles de la 19e armée allemande, il fit l'objet d'un retranchement conséquent de la bande littorale et d'une active répression menée par l'OVRA et la Gestapo (2 537 personnes arrêtées, 161 exécutées, 598 déportés politiques et 2 948 déportés raciaux). Situé sur la voie ferrée reliant Marseille à Gênes et disposant d'usines travaillant pour l'occupant, ainsi que de deux gares de marchandises constituant des cibles pour l'aviation alliée, il fut souvent bombardé.
Avec le débarquement de Provence, le 15 août 1944, la Résistance déclencha l'insurrection généralisée, ce qui favorisa la progression des parachutistes américains vers l'est, le chef-lieu se soulevant victorieusement le 28 août ; mais les unités allemandes se retranchèrent sur les crêtes frontalières et dans la vallée de la Roya jusqu'en avril 1945, où elles furent repoussées par l'offensive de la 1e DFL. La période de la Libération, enfin, fut marquée par la domination politique de la gauche, comme par la présence d'un important centre récréatif destiné aux permissionnaires américains.

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