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Le silence et la colère

Couverture du livre « Le silence et la colère » de Pierre Lemaitre aux éditions Calmann-levy
Résumé:

Après l'immense succès du Grand Monde Un ogre de béton, une vilaine chute dans l'escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt... Voir plus

Après l'immense succès du Grand Monde Un ogre de béton, une vilaine chute dans l'escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d'un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l'inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l'ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d'amour.

Un roman virtuose de Pierre Lemaitre

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Avis (32)

  • Le Silence et la Colère de Pierre Lemaitre, lu par l’auteur, Audiolib, 2023

    Celles et ceux qui me suivent savent que je voue une admiration sans borne à Pierre Lemaitre, que j’ai eu le bonheur de le croiser : notre échange figure parmi mes meilleurs souvenirs de salons littéraires. J’apprécie...
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    Le Silence et la Colère de Pierre Lemaitre, lu par l’auteur, Audiolib, 2023

    Celles et ceux qui me suivent savent que je voue une admiration sans borne à Pierre Lemaitre, que j’ai eu le bonheur de le croiser : notre échange figure parmi mes meilleurs souvenirs de salons littéraires. J’apprécie le talent de l’écrivain et les prises de paroles de l’homme ; je partage complètement son approche du livre audio…
    Donc, je signe par avance le pacte de lecture et, même si je sais reconnaître les ficelles mises en œuvre, j’adhère profondément à l’histoire que nous raconte cet admirable conteur, je salue le travail de recherche…Je me suis donc plongée en toute confiance dans ce récit, ses péripéties, ses parcours humains, sur fond des Trente Glorieuses.

    Nous retrouvons la quasi-totalité des personnages du Grand Monde, sans oublier le chat, confrontés à un foisonnement d’évènements et de situations.
    Dans l’entretien qui clôture sa magistrale lecture de son roman, Pierre Lemaitre donne l’explication du titre. La plupart des personnage ont quelque chose à cacher : une enfant martyre, un avortement, des amants, des assassinats, des secrets de famille, vingt mille francs qui passent de mains en mains… Et il y a aussi bien des raisons de se révolter : les grossesses problématiques dont les femmes sont les seules responsables, le progrès qui nécessite de sacrifier un village pour construire un barrage, les employées d’un grand magasin exploitées, une affaire judiciaire relancée, un portrait-robot très ressemblant, une enquête un peu trop intrusive de la brigade anti-avortement, un article de journal qui sous-entend que la propreté des françaises laisse à désirer, des histoires d’amour compliquées… Tout est dit !

    La plupart des personnages sont attachants, certains plutôt ambivalents, d’autres, en revanche, vraiment peu recommandables… Une galerie non exhaustive mais très complète des faiblesses, des travers et des espoirs humains.
    Une narration enlevée, rythmée, jamais ennuyeuse…
    Un style jubilatoire.
    Des thèmes qui nous parlent encore aujourd’hui : le droit à l’avortement, les chantiers écocides, la rémunération des femmes, le management inhumain, l’influence de la presse…

    Hâte de lire la suite !

    #lesglosesdelapiratedespal

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  • Deuxième opus de la trilogie Les années glorieuses, après Le grand monde et avant le suivant qui devrait s’intituler Un avenir radieux.
    Quel plaisir de suivre cette série commencée avec la trilolgie Les enfants du désastre ( Au revoir là haut, Couleurs de l’incendie, Miroir de nos peines)....
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    Deuxième opus de la trilogie Les années glorieuses, après Le grand monde et avant le suivant qui devrait s’intituler Un avenir radieux.
    Quel plaisir de suivre cette série commencée avec la trilolgie Les enfants du désastre ( Au revoir là haut, Couleurs de l’incendie, Miroir de nos peines).
    Près de 600 pages pour vivre deux mois de la vie de la famille Pelletier.
    Comme d’habitude, Pierre Lemaitre nous peint un véritable tableau de la société française, ici entre février et mars 1952. Il s’appuie sur des faits réels, sur des faits de société, pour nous raconter une histoire qu’on ne peut pas lâcher même si on sait que la fin ne sera pas encore dans ce tome ci.
    Je ne veux rien divulgâcher et souhaite juste vous donner envie en vous disant qu’il y est question de meurtres, d’avortements clandestins, du travail des femmes, de l’hygiène féminine, de combats de boxe, d’argent, de la construction d’un barrage hydraulique, de secrets de famille,...
    Vous l’aurez compris, j’attends avec impatience le prochain épisode de cette série et ne peux que conseiller aux amateurs de séries télévisées de se lancer dans cette série littéraire de très haute qualité.

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  • Quel bonheur de retrouver les membres de la famille Pelletier, où personne n'est vraiment gentil ou méchant, même menteurs et les assassins ; ils sont mis au service de plusieurs intrigues qui s'emmêlent habilement pour composer un récit complet où passent toutes les années 50 triomphantes :...
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    Quel bonheur de retrouver les membres de la famille Pelletier, où personne n'est vraiment gentil ou méchant, même menteurs et les assassins ; ils sont mis au service de plusieurs intrigues qui s'emmêlent habilement pour composer un récit complet où passent toutes les années 50 triomphantes : les misères de l'avortement, l'immersion d'une vallée condamnée par un barrage, les débuts du commerce à pris cassé, les luttes au travail, un sauvetage d'enfant martyre...

    "Le silence et la colère" se lit comme un Alexandre Dumas où on est emporté dans un tourbillon de tragédie et comédie, de la grande littérature populaire qu'on repose le sourire aux lèvres, contente et impatiente de savoir qu'il y a encore 3 tomes à venir.

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  • J'ai été ravie de retrouver la famille Pelletier, en cette année 1952, dans "Le silence et la colère", le deuxième tome de la trilogie "Les années glorieuses".
    Je ne ferai pas de résumé, aussi court soit-il, étant le 38ème lecteur/trice à m'exprimer sur ce livre.
    Le silence, c'est celui des...
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    J'ai été ravie de retrouver la famille Pelletier, en cette année 1952, dans "Le silence et la colère", le deuxième tome de la trilogie "Les années glorieuses".
    Je ne ferai pas de résumé, aussi court soit-il, étant le 38ème lecteur/trice à m'exprimer sur ce livre.
    Le silence, c'est celui des femmes maîtresses d'hommes puissants, c'est celui des femmes enceintes qui ne souhaitent pas garder le bébé, c'est celui qui entoure l'avortement.
    La colère est, elle, le fil conducteur de ce roman foisonnant : celle des femmes qui veulent gagner leur liberté et qui veulent être reconnues professionnellement, celle des habitants d'un village qui va être enseveli sous les eaux suite à la construction d'un barrage, celle des ouvrières exploitées, celle d'un homme bafoué et cocufié par sa femme...
    Tous les personnages, qu'ils soient silencieux ou en colère, s'inscrivent dans une société en pleine évolution que Pierre Lemaître sait faire revivre avec verve et un talent indéniable de conteur. L'avortement est un des thèmes principaux du roman et on sent la panique, la terreur, l'affolement des femmes qui n'ont d'autres recours pour avorter que de confier leur corps à des avorteurs(ses) avec tous les risques sanitaires induits et de devoir trouver une somme souvent impossible à rassembler. La situation sociale des ouvrières, l'ouverture d'un grand magasin au concept novateur m'ont fait irrésistiblement penser à Au bonheur des Dames d'Emile Zola. La fin des années 50, c'est également l'irruption des progrès technologiques dans les foyers, les grandes infrastructures comme le fut le barrage de Tignes qui a inspiré celui de Chevrigny du roman.
    L'entrelacement de la fiction avec la réalité historique rend la lecture de ce roman passionnante. Cependant, l' enthousiasme que j'avais ressenti pour "Le grand monde" est, cette fois, quelque peu tempéré par des longueurs, en particulier en ce qui concerne les dernières semaines de Chevrigny avant son ennoiement ou la préparation des combats de boxe de Lulu à Beyrouth.
    Je n'en attends pas moins avec impatience le troisième tome de cette saga, haute en couleurs.

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  • J'avais hâte après le premier opus de retrouver la famille Pelletier. Chaque membre possède un attrait particulier : Bouboule l'éternel dominé et pourtant si dangereux. Geneviève son épouse si détestable.
    François, amoureux de Nine et journaliste prometteur. Hélène jeune femme moderne et son...
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    J'avais hâte après le premier opus de retrouver la famille Pelletier. Chaque membre possède un attrait particulier : Bouboule l'éternel dominé et pourtant si dangereux. Geneviève son épouse si détestable.
    François, amoureux de Nine et journaliste prometteur. Hélène jeune femme moderne et son entrée en tant que journaliste.
    Angèle et Louis les parents veillant sur leur petit monde , protecteurs et solidaires.
    Sans oublier Colette la fille de Geneviève et Jean (ou pas) .
    Le roman tourne autour de l'histoire d'un village proche d'un barrage EDF prochainement engloutit par les eaux ( qui rappelle Serre-Poncon) et l'ouverture des magasins Tati sans oublier les avortements clandestins puisque interdits.
    Vivement le 3ème livre.

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  • Le silence et la colère des femmes ?
    Suite et sans doute pas « fin » des aventures de la famille Pelletier, au début des 30 Glorieuses.
    Je ne vais pas détailler les membres du clan que tout les amoureux du « Grand monde » connaissent parfaitement, mais simplement insister sur ce qui m’a paru...
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    Le silence et la colère des femmes ?
    Suite et sans doute pas « fin » des aventures de la famille Pelletier, au début des 30 Glorieuses.
    Je ne vais pas détailler les membres du clan que tout les amoureux du « Grand monde » connaissent parfaitement, mais simplement insister sur ce qui m’a paru passionnant.

    Avec Pierre Lemaitre, l’analyse sociale n’est jamais très éloignée.
    - La condition des femmes, et leur seule responsabilité quand elles sont enceintes sans le vouloir. C’est le cas d’Hélène « la Fille », qui veut avorter. Les angoisses, les moyens farfelus, dangereux, dramatiques pour parvenir à leurs fins.
    Ce sentiment de culpabilité des femmes :
    « Qui est responsable quand on fait les choses ensemble ? Est-ce que ce n’était pas à elle de compter les jours, de prendre sa température, faire ses petits calculs ? »
    Sans oublier la parenthèse historique qui replace le dossier dans l’histoire :
    « Le plus sur moyen de réprimer l’avortement consistant à décourager ceux qui le pratiquaient, les médecins, les sages-femmes risquaient des peines de prison ferme, des amendes considérables, et la suspension, voire l’interdiction définitive d’exercer. Étonnamment, ce n’est pas sous le régime de Vichy que la répression de « ce fléau social » avait été la plus vive, mais à la Libération. En 1946, on comptait mille comparants de plus qu’en 1943. »

    - Toujours avec Hélène, le lecteur côtoie maintenant « l’ogre de béton ». Le barrage destiné à recouvrir le village de Chevrigny. La population s’accroit, les besoins en électricité aussi.
    Ça, c’est la théorie économique. Que se passe-t-il quand il s’agit de sa maison, de son village, de son passé, que tout va être ennoyé ?
    Comme toujours, et c’est la grande force de Pierre Lemaitre, c’est l’histoire vue au niveau de chacun. Celle qui nous intéresse, nous touche, nous permet de comprendre les réactions de nos ancêtres ou de nos contemporains.

    - Avec Jean, « Le Fils ainé », personnage falot mais serial killer, et entrepreneur visionnaire, on va découvrir l’ouverture des grands magasins, les petits prix afin de favoriser le volume d’affaire et permettre la rentabilité. Un vrai défi à l’époque du solide, de la qualité. La consommation autorisée pour tous.
    C’est aussi les colères des femmes salariées et exploitées par les patrons…
    Un livre riche de rebondissements, même si je n’ai pas accroché les personnages. Je ne les ai pas trouvés attachants, et même quelquefois, peu crédibles, notamment celui de Jean. Peut-être car je n’ai pas lu « le Grand monde » et partais « à froid » sur la suite. C’est peut-être aussi pour cette raison que le contexte social m’a bien plus intéressée que les personnages.
    Les seuls qui m’ont touchée sont ceux de Raymonde et de son fils handicapé mental « Petit Louis. »
    Malgré cette réticence, cela demeure un excellent moment de lecture.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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  • Après Le Grand Monde qui ouvrait l’an dernier la trilogie des Années Glorieuses, l’on retrouve la famille Pelletier comme si l’on venait juste de la quitter. Quatre ans se sont écoulés depuis l’épilogue du premier tome, et, en cette année 1952, la reconstruction d’après-guerre s’achevant en même...
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    Après Le Grand Monde qui ouvrait l’an dernier la trilogie des Années Glorieuses, l’on retrouve la famille Pelletier comme si l’on venait juste de la quitter. Quatre ans se sont écoulés depuis l’épilogue du premier tome, et, en cette année 1952, la reconstruction d’après-guerre s’achevant en même temps que bientôt la guerre d’Indochine, la narration se recentre sur les mutations sociales de la France qui, en ce début des Trente Glorieuses, quarante ans après les Etats-Unis, fait son entrée dans la société de consommation.

    Pendant que Louis, toujours à la tête de sa savonnerie à Beyrouth, se prend de passion pour la boxe où l’un de ses ouvriers s’est mis en tête de percer, son épouse Angèle suit avec inquiétude le parcours de leurs trois enfants installés à Paris. Jean, toujours aussi mal marié et plus que jamais aux prises avec sa violence intérieure, œuvre à l’ouverture d’un grand magasin de prêt à porter bon marché, que le lecteur, amusé, associera volontiers au concept de l’enseigne Tati. François poursuit avec succès sa carrière à la rubrique faits divers du journal qui l’emploie, tandis qu’Hélène, engagée dans la profession de reporter-photographe, doit se frayer un chemin dans un monde d’hommes. Là encore, les clins d’oeil abondent, amenant à l’esprit le journal Paris-Match ou le magazine Elle, et évoquant même directement Françoise Giroud, dont un article sur l’hygiène des Françaises est reproduit en annexe du livre, ou le vrai village de Tignes, qui, comme dans le roman, tenta de résister à la destruction et à l’engloutissement promis par la construction d’un barrage hydroélectrique.

    Mêlant avec dextérité tout un bouquet d’intrigues pimentées de suspense – l’étau se resserre notamment autour du tueur en série qui sévit depuis le début de la trilogie – et démultipliant ainsi l’addiction du lecteur, le récit épouse le tourbillon foisonnant de la vie et ne cesse de rebondir, sans baisse de rythme ni de crédibilité, pour mieux nous attacher à ses personnages, suffisamment bien campés pour convaincre et prendre vie. Mais que l’on ne s’y méprenne pas : sous ces apparences plaisantes de divertissement facile, le propos se colore souvent de gravité, touchant notamment du doigt la colère, de plus en plus mal rentrée, d’une génération de femmes à l’orée de la conquête de leur indépendance.

    Si Geneviève, l’épouse de Jean, en est encore à une révolte inconsciente qui la transforme en terrible mégère, obstinée à lui faire payer sa souffrance « de n’être pas un homme » en se sabordant dans un rôle marital et maternel dont elle ne se satisfait pas, d’autres femmes commencent, encore silencieusement, à se battre pour leur liberté professionnelle et affective. Elles ont encore un long chemin à parcourir, preuves en sont la précarité et l’injustice qui déclenchent les grèves d’ouvrières, et, de manière plus spectaculaire encore, la chasse aux avortées et aux médecins avorteurs qui se poursuit alors dans la continuité des lois de Vichy. Si, depuis la Libération, l’avortement n’est plus passible de la peine de mort, il reste un délit traqué par des brigades policières spécialisées.

    Tout aussi prenant et bien mené que le premier, ce deuxième opus de la dernière trilogie en date de Pierre Lemaitre ne déroge pas à la règle qui rend si remarquables les romans de l'auteur : le noyau central de son histoire, avec ses personnages et leur ressenti individuel, n’est que le prétexte d’une peinture beaucoup plus large d’une époque et de son contexte social, débouchant elle-même sur des perspectives sociétales d’une portée universelle. Alors quand l’intérêt se conjugue aussi bien au plaisir de lecture, l’on ne peut, naturellement, qu’attendre avec la plus grande impatience le prochain rendez-vous avec la famille Pelletier.

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  • Suite du « Grand monde » où l'on retrouve la famille Pelletier.
    Les parents sont toujours au Liban, les trois enfants à Paris.
    Jean, flanqué de son abominable Geneviève, est toujours aussi mou et peu sûr de lui dans les affaires.
    François réussit brillamment comme journaliste.
    Hélène fait...
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    Suite du « Grand monde » où l'on retrouve la famille Pelletier.
    Les parents sont toujours au Liban, les trois enfants à Paris.
    Jean, flanqué de son abominable Geneviève, est toujours aussi mou et peu sûr de lui dans les affaires.
    François réussit brillamment comme journaliste.
    Hélène fait son entrée au journal et va couvrir la disparition du village de Chevrigny.
    C'est une immersion dans le monde des trente glorieuses.
    Au niveau de la famille, il n'y a pas grand changement malgré les déboires des uns et des autres.
    Mais on se sent parfaitement plongé dans l'époque.
    Pierre Lemaître a l'art des grands romans classiques et parvient à ne jamais nous lasser au long de ces 580 pages.

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