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Les tourmentés

Couverture du livre « Les tourmentés » de Lucas Belvaux aux éditions Alma Editeur
Résumé:

Dix ans que les deux hommes s'étaient perdus de vue et puis, d'un coup, ils se retrouvaient au détour d'une rue, face à face. Le hasard, paraît-il, fait bien les choses. S'il s'agissait de lui, il aurait mieux fait ce jour-là de se mêler de ce qui le regardait, mais il n'y était pour rien.... Voir plus

Dix ans que les deux hommes s'étaient perdus de vue et puis, d'un coup, ils se retrouvaient au détour d'une rue, face à face. Le hasard, paraît-il, fait bien les choses. S'il s'agissait de lui, il aurait mieux fait ce jour-là de se mêler de ce qui le regardait, mais il n'y était pour rien. Skender le comprendrait bientôt, ce n'est pas le hasard qui avait mis Max et Madame sur son chemin.
Il le comprendrait bientôt.

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Articles (2)

Avis (27)

  • Ce qui est fou avec les livres c’est qu’ils ont le pouvoir de nous bousculer, de nous scotcher, de parfois nous mettre une p****n de grosse claque. Et celle là, je ne l’ai pas vu venir.
    Ce livre il m’est arrivé grâce à la magie des @68premieresfois, pourvoyeuses de pépites. J’ai regardé...
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    Ce qui est fou avec les livres c’est qu’ils ont le pouvoir de nous bousculer, de nous scotcher, de parfois nous mettre une p****n de grosse claque. Et celle là, je ne l’ai pas vu venir.
    Ce livre il m’est arrivé grâce à la magie des @68premieresfois, pourvoyeuses de pépites. J’ai regardé rapidement la quatrième, sans y prêter grande attention, et pour faire une pause dans la rentrée littéraire je me suis lancée. Des les premières lignes, des les premières pages, j’ai senti qu’il se passait quelque chose. Une rencontre intrigante, des personnages un brin mystérieux, et un contrat glaçant de il ne m’en fallait pas plus pour me ferrer et rendre cette lecture haletante et addictive. Et puis l’écriture, sèche, brute. Des phrases courtes, percutantes qui font avaler les chapitres au rythme des pensées des principaux protagonistes que l’on suit pendant 6 mois dans un compte à rebours étouffant.
    Alors qui sont ils ces tourmentés? C’est Skender, un quinquagénaire à la dérive. Ancien militaire, ancien légionnaire, il a dégringolé au retour à la vie civile, incapable d’assumer ses rôles d’époux et de père jusqu’à se retrouver à la rue, clochard résigné sans espoir. C’est Max, son ancien frère d’armes, celui qui plusieurs fois lui a sauvé la mise, et qui désormais est dévoué corps et âmes à une mystérieuse patronne, Madame. C’est elle enfin, riche veuve passionnée de chasse, d’un cynisme à toute épreuve et d’une cruauté absolue.
    Je n’en dirai pas plus.
    Mais je vous dirai que ce roman est d’une finesse psychologique redoutable qui explore une multitude de thèmes. La rédemption, le sacrifice, l’argent, l’amour et la famille, autant de sujets disséqués dans ce roman choral haletant.
    Une grosse grosse claque, pour un premier roman. Lucas Belvaux était jusqu’à lors cinéaste et acteur, ancré dans l’image. Il signe avec ce titre une entrée fracassante dans le monde des mots par sa virtuosité à décrire les sentiments.

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  • Deux hommes, une femme, brisés par la vie. Ce sont les tourmentés du titre, de vrais tourmentés.

    Skender, vétéran de la guerre de Yougoslavie, puis mercenaire un peu partout sur la planète, clochardisé à son retour à la vie civile, détruit par ce qu'il a vécu et qui l'éloigne de sa femme et...
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    Deux hommes, une femme, brisés par la vie. Ce sont les tourmentés du titre, de vrais tourmentés.

    Skender, vétéran de la guerre de Yougoslavie, puis mercenaire un peu partout sur la planète, clochardisé à son retour à la vie civile, détruit par ce qu'il a vécu et qui l'éloigne de sa femme et ses deux enfants : « Je suis sans contours. Sans peau ni rien entre le monde et moi qui me protège. Rien qui me tient. » Un homme mort qui ne sait plus s'il est capable d'accepter que l'amour est une force, jamais une faiblesse.

    Max, son mentor frère d'armes, lui a retrouvé un sens à sa vie comme majordome auprès de Madame : « J'avais commencé à vider ma tête de ses cimetières, ouvrant tombe après tombe pour exhumer les souvenirs enfouis, cachés comme des cadavres honteux. Je m'en libérais peu à peu. Ma mémoire se remplissait d'absences. » Il doit sa métamorphose à Madame, et est prêt à accepter pour elle la malédiction qui pourrait.

    Madame, veuve fortunée et oisive, férue de chasse et de molosses, isolée du monde dans sa riche demeure : « Mes haines passées ne sont pas mortes. Je les sens en moi chaque matin au creux de mes tripes. Elles grouillent. Vivaces. Vitales. Ma haine m'appartient. Elle n'appartient qu'à moi. Je suis seule à y avoir accès. Je lui tiens chaud, je la nourris, elle me le rend bien. Elle n'est pas de celles qui rongent ou qui consument, au contraire, elle me trempe comme l'eau froide durcit le métal chaud. Elle me tient debout. En vie. Libérée de l'amour. Pourquoi la nier, la renier, en avoir honte.»

    Trois personnages reliés par un contrat cynique, amoral, monstrueux, passé à l'initiative de Madame prête à tout pour le réaliser, y compris à rejoindre « ceux qui jamais plus ne pourront oublier, condamnés à entendre les pleurs des mères suppliciées et des enfants fantômes, à les voir tourner autour d'eux (…) Elle aura beau se laver, se frotter, s'arracher la peau et les cheveux pour en ôter ce qui y colle, rien n'y fera. Son crime la rongera comme l'acide, la brûlera comme le napalm. Jusqu'aux os, à la moelle. »

    A partir de ce terrifiant point de départ, Lucas Belvaux raconte les six mois qui précèdent l'exécution du contrat. Dans des chapitres brefs, il alterne les points de vue du trio, enrichis de quelques chapitres consacrés à l'ex-compagne de Skender et d'un de leur fils, autant de flux de pensée, même contradictoires, qui laissent beaucoup de place à l'imaginaire et à la projection.

    L'intensité psychologique est telle qu'elle met le lecteur sous tension permanente. Aucune tranquillité d'esprit pour lui, tout aussi tourmenté que le personnages par les enjeux qui se jouent sous ses yeux, sous leurs yeux, poussé à réfléchir sur les zones d'ombre et la vulnérabilité de la condition humaine, sur les ressorts profonds du sens à donner à une vie. Chaque membre du trio semble avoir besoin d'un affrontement pour s'éprouver et affronter le legs traumatique de leur passé respectif.

    Avec une maitrise impressionnante, Lucas Belvaux fait se télescoper les émotions des personnages jusqu'à la moelle de leur être. Et la collision est d'autant plus forte que leur évolution psychologique semble reconfigurer chapitre après chapitre l'intrigue, comme si l'auteur les laissait conduire la trame narrative. Même son écriture évolue pour accompagner les transformations intérieures des personnages. Au départ courtes et nerveuses, les phrases s'allongent, se déploient plus largement, lyriques mais jamais trop. Jusqu'à une fin - inattendue pour un roman si sombre - qui cueille le lecteur et le surprend.

    Un premier roman puissant et inspiré.

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  • Ce premier roman met en scène trois personnages. Skender ancien légionnaire qui n’a pas réussi à se réinsérer dans la vie civile, il a quitté femme et enfants pour la rue. Max son mentor dans la légion et qui lui a tout appris, il est devenu l’homme à tout faire d’une riche veuve. Madame, cette...
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    Ce premier roman met en scène trois personnages. Skender ancien légionnaire qui n’a pas réussi à se réinsérer dans la vie civile, il a quitté femme et enfants pour la rue. Max son mentor dans la légion et qui lui a tout appris, il est devenu l’homme à tout faire d’une riche veuve. Madame, cette veuve très fortunée qui a tout chassé sauf L’Homme. Le décor est posé et on va voir évoluer les personnages au cours des six mois qui vont suivre. Ce livre se lit d’une traite, les personnages se confient tour à tour au fil des chapitres. Mon premier gros coup de coeur des 68.

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  • Le retour au monde des vivants n'est jamais chose simple pour d'anciens militaires qui ont connu de violentes et mortelles zone de guerre.
    C'est ce qui arrive à Skender. Cet ancien militaire efficace et dur dans la lutte sans merci pour sa vie est aujourd'hui un homme paumé, assailli de...
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    Le retour au monde des vivants n'est jamais chose simple pour d'anciens militaires qui ont connu de violentes et mortelles zone de guerre.
    C'est ce qui arrive à Skender. Cet ancien militaire efficace et dur dans la lutte sans merci pour sa vie est aujourd'hui un homme paumé, assailli de souvenirs qui le rongent et l'empêchent de vivre sereinement auprès de Morgan et de ses enfants.
    C'est un quasi SDF que Max, l'ami de toujours, le boss, le compagnon de combats, le sauveur, retrouve et accompagne chez Madame, sa patronne.
    Car Max aussi est revenu du front, mais lui a réussi à s'en sortir auprès de Madame, riche veuve d'un grand chasseur, devenue elle même excellente chasseresse.

    Et Madame propose à Skender un marché impossible à refuser pour un homme aux abois qui est prêt à tout pour l'amour et le bien de ses fils, Jordi et Dylan.

    Étrange premier roman, un début qui m'a fait penser que j'allais retrouver l'ambiance du roman d'Anthony Buissonais (un samedi soir entre amis). Mais non, ce roman choral dans lequel tour à tour Skender, Max, Madame, Morgan et Jordi prennent la parole est bien plus qu'un simple ou machiavélique thriller.

    Chacun évolue au fil de ses pensées, de ses actions et sentiments, de ses rencontres et émotions. Chacun envisage les événements sous un angle qui lui est propre. Cela permet au lecteur attentif que nous sommes de voir se transformer les personnages et les relations qui les tiennent entre eux au fil des mois.

    Plus roman psychologique que thriller, les sentiments de chacun sont à la fois explicités et terriblement exacerbés par cette lutte de chaque jour pour mener une vie "normale". Leurs angoisses, leurs faiblesses, leurs attentes et leurs espoirs se révèlent et nous les font découvrir peu à peu, les rendant plus humains. Loyauté, soumission, domination, amour, amitié, fidélité, fierté, espoir, déception, attente, ils passent par tous les stades et toutes les attentes pour un final à la hauteur des espoirs du lecteur.

    https://domiclire.wordpress.com/2023/05/26/les-tourmentes-lucas-belvaux/

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  • magistral, original, impressionnant, philosophique, profondément humain. Livre hors du commun. Je lis beaucoup mais c'est la première fois que je suis impressionnée par l'écriture, la valeur des mots, de la douceur et de la noirceur en même temps. Une vraie pépite.

    magistral, original, impressionnant, philosophique, profondément humain. Livre hors du commun. Je lis beaucoup mais c'est la première fois que je suis impressionnée par l'écriture, la valeur des mots, de la douceur et de la noirceur en même temps. Une vraie pépite.

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  • Skender a connu l’armée en tant que légionnaire, il a connu la prison aussi, et aujourd’hui il est à la rue. Il ne voit sa femme et ses deux fils qu’en se cachant pour les regarder de loin, il n’a plus rien, et plus d’espoir. Un ancien copain de la légion, Max, reprend contact avec lui et lui...
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    Skender a connu l’armée en tant que légionnaire, il a connu la prison aussi, et aujourd’hui il est à la rue. Il ne voit sa femme et ses deux fils qu’en se cachant pour les regarder de loin, il n’a plus rien, et plus d’espoir. Un ancien copain de la légion, Max, reprend contact avec lui et lui apporte son aide avant de lui présenter sa patronne, Madame. Madame est jeune, veuve et très riche et elle aime la chasse. Elle a tout chassé dans sa vie, toutes les espèces sauf une : l’Homme. Contre une somme d’argent colossale, elle propose à Skender de devenir sa proie : un mois de chasse dans un domaine privé en Roumanie, lui la proie, elle la chasseuse sans aucune autre règle. S’il sort de ces 30 jours encore vivant, les millions seront à lui, en attendant, il touchera une avance et il aura 6 mois pour se préparer et s’entraîner. Skender accepte.
    Vous avez aimé Lucas Belvaux derrière une caméra, vous aimerez Lucas Belvaux derrière un stylo. Pour son (premier?) roman, il impose déjà un style. 5 narrateurs (Skender, Max, madame, la femme de Skender et son fils ainé) qui changent à chaque chapitre sans en-tête, il nous faut parfois lire quelques lignes, voir quelques paragraphes avant de comprendre qui parle. Je devrais plutôt dire, comprendre qui pense, car il y a fort peu de dialogues dans « Les Tourmentés », mais plutôt de longs monologues intérieurs. Le style est ultra sec, les phrases très courtes, parfois réduites à quelques mots, voire à un seul mot ! Cela donne un récit qui parfois donne une impression saccadée un peu étrange mais qui ne pose pas de soucis, à partir d’un moment on s’habitue à ce roman au style inhabituel. Sur le fond, le titre du roman donne le ton, Skender, Max et Madame sont des personnages complexes, tiraillés entre leurs aspirations, leurs envies et leurs engagements, engagés tous les trois dans une entreprise complètement folle comme seuls les gens soient trop riches soient trop pauvres peuvent concevoir : une chasse à l’Homme. Le roman est un immense compte-à-rebours, à partir du moment où le pacte st scellé et la chasse en Roumanie programmée, Max entraîne Madame à devenir une machine à tuer, une sorte de Diane Chasseresse ultime. Sa psychologie à elle est confondante, totalement hors des limites, mais un flash back sur son enfance viendra éclairer cette facette de sa personnalité. Max est un peu tiraillé entre Madame (dont il est très platoniquement amoureux) et son ancien ami Skender qu’il va en quelque sorte amener à l’abattoir. Et puis Skender, au début résigné à mourir (mais pas sans se battre) contre des millions posthumes pour sa femme et ses enfants, mais qui commence à se rapprocher d’eux, à renouer des liens, à refaire partie de leur vie, et dont la volonté de se sacrifier décroît. Tout au long de la lecture, on se demande bien comment cela va finir, et par la mort de qui. Les courts chapitres s’enchaînent, la fin se rapproche et la partie de chasse aussi. Plus on s’en rapproche, plus les protagonistes sont perclus de doutes légitimes, jusqu’à un dénouement inattendu. D’aucun le trouveront peut-être frustrant, peut-être un peu facile aussi. Mais il a le mérite de remettre un peu de normalité, voire d’humanité, dans une intrigue qui aura en permanence flirté avec la monstruosité. « Les Tourmentés » est une petite expérience de l’extrême pour le lecteur, un voyage aux confins de la folie humaine et du cynisme absolu. C’est une réflexion intéressante sur les rapports humains, mais surtout sur le pouvoir de l’argent et ses limites : instrument de domination ou au contraire outil de libération, cause des problèmes du monde ou solution à ces mêmes problèmes ? Il semble que l’argent puisse tout acheter mais que précisément, dans ces cas-là, l’argent perde fatalement tout son pouvoir. « Les Tourmentés » de Lucas Belvaux nous offre un éclairage par l’absurde sur cette question universelle et intemporelle.

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  • Lu rapidement, à la vitesse de mots collés, phrases courtes : ce qui provoque une sensation de course sans fin...le besoin de lire encore ces confidences les unes après les autres. Avec cette particularité de laisser le lecteur découvrir à chaque chapitre l'auteur. J'attendais beaucoup plus, ...
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    Lu rapidement, à la vitesse de mots collés, phrases courtes : ce qui provoque une sensation de course sans fin...le besoin de lire encore ces confidences les unes après les autres. Avec cette particularité de laisser le lecteur découvrir à chaque chapitre l'auteur. J'attendais beaucoup plus, trop psychologique peut-être, trop tourmentée, cette histoire au final. Vite lu, agacée du résultat.

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  • Partie de chasse à l’homme

    Pour écrire son premier roman, Lucas Belvaux a transformé un début de scénario en un suspense haletant. Cette chasse à l’homme très particulière est sans conteste l’une des belles surprises de cette rentrée.

    Skender est un ancien légionnaire. Hanté par ses...
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    Partie de chasse à l’homme

    Pour écrire son premier roman, Lucas Belvaux a transformé un début de scénario en un suspense haletant. Cette chasse à l’homme très particulière est sans conteste l’une des belles surprises de cette rentrée.

    Skender est un ancien légionnaire. Hanté par ses démons, il a été rejeté par sa femme erre dans la rue, proche de la clochardisation. Une situation qui l'empêche aussi de s'approcher de ses fils Jordi et Dylan, rongé par la honte.
    Mais quand Max, un ancien frère d'armes, le retrouve et vient à son secours, tout change. En montant dans la limousine de son ami chauffeur, Skender se voit proposer par «Madame», la riche veuve qui emploie Max, une partie de chasse très particulière puisque c’est lui qui sera le gibier. Cette chasse à l'homme qui se déroulera dans un vaste domaine situé en Roumanie, lui permettra d’empocher trois millions. Cette somme lui permettrait d'offrir à sa famille confort et sécurité. Il accepte le marché d'autant que le premier million lui est versé à titre d'acompte.
    Max est chargé de suivre Skender et de préparer la chasse, de lui assurer jusqu'au voyage en Roumanie une vie confortable, de l'aider dans sa préparation sportive. Avec un nouveau toit, une voiture de luxe et une garde-robe entièrement renouvelée, Skender peut se rapprocher de Manon et expliquer à son ex-femme qu'il pourra désormais lui verser une pension alimentaire.
    Mieux encore, il part dans les Corbières pour trouver une propriété à leur offrir. Et il entend aller vite, car il ne sait s'il reviendra vivant de son périple roumain.
    Lucas Belvaux a choisi le roman choral pour détailler ce suspense, offrant tour à tour la parole aux différents protagonistes. Madame, Max et Skender sont les seuls à connaître les clauses du contrat et les enjeux. C'est donc avec davantage de gravité qu'ils commentent leurs préparatifs. Manon quant à elle a du mal à croire au revirement de son ex-mari et à ce qui ressemble à une fortune miraculeuse. Mais au fil des jours sa carapace de méfiance et de douloureux souvenirs va se fissurer. Avec l'insouciance de leurs jeunes années, Dylan et Jordi vivent un conte de fées et s'enthousiasment jour après jour de leurs cadeaux, de la chaude présence de leur père à leurs côtés. Sans se douter une seconde que leur bonheur pourrait être bien éphémère.
    Avec un sens certain de l'intrigue, Lucas Belvaux fait monter la tension, chapitre après chapitre. Madame ira-t-elle au bout de son projet? Max restera-t-il toujours son loyal serviteur? Skender va-t-il préférer la fuite au respect de sa part de contrat? Et si oui, réussira-t-il à sauver sa peau face à des chasseurs expérimentés et des chiens bien entraînés?
    Des questions existentielles qui permettent au romancier de mettre en scène une large palette d'émotions et d'entraîner avec lui le lecteur, avide de connaître le dénouement de ce drame. Sans conteste, Lucas Belvaux entre en littérature par la grande porte!
    https://urlz.fr/ktHK

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