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The better the villain, the better the play. On pourrait, paraphrasant Alfred Hitchcock (« The better the villain, the better the picture ») expliquer par cette règle d'or l'irrésistible attrait exercé par la pièce de Shakespeare sur des générations de spectateurs et de lecteurs. Attrait indissociable de son villain, Richard III, ex Richard Gloucester, auquel on appliquerait volontiers une autre formule : the man you love to hate.
L'amour et la haine, la séduction et la laideur : bien avant le fair is foul et foul is fair de Macbeth, Richard use de sa laideur auto-proclamée comme d'autres usent de leur beauté. Et c'est par de bien étranges détours qu'il nous séduit - ceux-là mêmes auxquels recourt le comédien qui vient à l'avant-scène faire ses confidences au public. Car Richard est lui-même un comédien. N'est-il pas, ainsi qu'il l'affirme dès son entrée en scène, décidé à « jouer les méchants ? » : Par conséquent, ne pouvant jouer les amants/Pour être au diapason avec cette époque de beaux parleurs/ Je suis décidé à jouer les méchants.
Mais le méchant n'en oublie pas pour autant le beau parleur.
Et la langue de Richard III semble elle-même faire la roue, se parer de ses plus beaux atours, troquant à l'occasion le chatoyant pentamètre iambique contre le plus rare hexasyllabe - ainsi dans la scène où un Gloucester pas même encore roi se livre avec Lady Anne à une étrange joute verbale (ou amoureuse ?) dont la clé est à trouver dans la forme de l'échange autant que dans les propos échangés.
Mon premier Shakespeare et je suis déçu. Je m'attendais à être en admiration devant le style de cet auteur. Pas du tout. Je me suis rarement, voire jamais dis "wah ! Quel talent d'écriture". C'est peut être dû à la traduction, je ne sais pas mais je n'ai pas été épaté.
Il y a par exemple un effet de style que je n'ai pas aimé, c'est cette manie de faire répéter une même phrase par plusieurs personnages à la suite avec à chaque fois une petite différence selon qui parle. Ou bien la même phrase répétée plusieurs fois de suite par le même personnage. Avec une petite différence, selon à qui il parle.
En plus, non seulement on se perd dans les trop nombreux personnages mais, à moins d'être féru de cette période historique, on ne sait pas toujours qui est qui ou quel rang ( social ou familial) il tient par rapport aux autres. D'autant plus qu'un même personnage peut être nommé par son nom, son titre, son lien de parenté.... Bref on s'y perd.
La description du caractère de Richard III par contre est plutôt bien réussie. Elle fait bien ressortir toute sa fourberie, sa méchanceté, son arrivisme.
Voilà, même si je suis content d'avoir lu ce classique ou apparaît la célèbre phrase "un cheval, mon royaume pour un cheval", ça ne me restera pas comme mémorable.
C'est certainement plus marquant de voir la pièce que de la lire.
Un magnifique livre sur la folie.
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