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La peste

Couverture du livre « La peste » de Albert Camus aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070360420
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

«- Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ? - J'attends le résultat des analyses. - Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un... Voir plus

«- Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ? - J'attends le résultat des analyses. - Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident." Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est... - Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste.»

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Articles (3)

Avis (37)

  • Quand on lit ce classique aujourd'hui, il est impossible de ne pas penser à ce que nous avons vécu avec le covid ! C'est incroyable le nombre de similitudes qu'on y trouve ... Le comptage des décès par jour, le confinement, les journalistes, la politique, etc. Ici, nous sommes à Oran dans les...
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    Quand on lit ce classique aujourd'hui, il est impossible de ne pas penser à ce que nous avons vécu avec le covid ! C'est incroyable le nombre de similitudes qu'on y trouve ... Le comptage des décès par jour, le confinement, les journalistes, la politique, etc. Ici, nous sommes à Oran dans les années 40. On assiste au commencement d'une épidémie de peste. Je rappelle que Camus à reçu le prix nobel en 1957 pour son oeuvre. Incroyable aussi, le roman est classé "thème de l'absurde" car lu au 2ème degré, il s'agit d'une allégorie de l'occupation des nazis ! Ce livre est juste incroyablement intelligent et vachement bien écrit ! un petit chef d'oeuvre donc ! Un classique à lire absolument ! Je ne compte plus le nombre de citations que j'ai relevé dans ce livre !

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  • Voilà, j'ai enfin lu un autre Camus "qu'il faut avoir lu", Après l'excellent "l'étranger". J'avoue que j'ai bien aimé mais sans plus. C'est le format "description froide de la situation" qui ne m'a pas emballé. Comme un compte rendu journalier des faits. Je préfère une structure plus romanesque....
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    Voilà, j'ai enfin lu un autre Camus "qu'il faut avoir lu", Après l'excellent "l'étranger". J'avoue que j'ai bien aimé mais sans plus. C'est le format "description froide de la situation" qui ne m'a pas emballé. Comme un compte rendu journalier des faits. Je préfère une structure plus romanesque. D'ailleurs les passage du roman qui se rapprochaient de ça me captivaient toujours plus.

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  • Un texte philosophique, un hymne à l’humanité ! Un récit d’une autre époque et pourtant si actuel. Un texte qui se digère une fois sa lecture achevée. Bouleversent.

    Un texte philosophique, un hymne à l’humanité ! Un récit d’une autre époque et pourtant si actuel. Un texte qui se digère une fois sa lecture achevée. Bouleversent.

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  • Lecture commune pour une fiche de lecture de La peste d'Albert Camus
    Ma première lecture d'Albert Camus, que je ne connaissais que de nom
    Très très belle découverte
    Un retour en arrière en mars 2020 et le premier confinement lié au covid 19
    Impressionnant comme on s'est retrouvé dans la même...
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    Lecture commune pour une fiche de lecture de La peste d'Albert Camus
    Ma première lecture d'Albert Camus, que je ne connaissais que de nom
    Très très belle découverte
    Un retour en arrière en mars 2020 et le premier confinement lié au covid 19
    Impressionnant comme on s'est retrouvé dans la même situation des personnages de ce roman, écrit dans les années 1940, à Oran.
    C'était le bon moment pour moi de lire ce livre, pour me remémorer la difficile période que nous avons vécu ces deux dernières années.

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  • Bien sur, on est tenté de comparer ce que Camus décrit avec la situation actuelle.
    Mais au-delà de l'histoire d'une épidémie et de ses ravages, Albert Camus nous fait réfléchir sur des thèmes universels. Que deviennent les hommes lorsqu'ils ont peur ? De quoi sont-ils capables lorsqu'ils sont...
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    Bien sur, on est tenté de comparer ce que Camus décrit avec la situation actuelle.
    Mais au-delà de l'histoire d'une épidémie et de ses ravages, Albert Camus nous fait réfléchir sur des thèmes universels. Que deviennent les hommes lorsqu'ils ont peur ? De quoi sont-ils capables lorsqu'ils sont en danger ? De quelles haines ou de quels élans généreux ?
    La Peste, c'est l'Humanité mise à nue par un écrivain extraordinaire.

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  • C’était évidemment LE livre à lire ou relire en cette année 2020.
    Mais au-delà de l’opportunisme de circonstance, ce classique réserve au lecteur deux excellentes surprises.
    En premier lieu, la redécouverte d’une écriture résolument moderne qui n’a pas pris une ride depuis 1947.
    Le ton neutre...
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    C’était évidemment LE livre à lire ou relire en cette année 2020.
    Mais au-delà de l’opportunisme de circonstance, ce classique réserve au lecteur deux excellentes surprises.
    En premier lieu, la redécouverte d’une écriture résolument moderne qui n’a pas pris une ride depuis 1947.
    Le ton neutre et un détachement critique font de ce récit une chronique presque journalistique des événements d’Oran (Camus s’est inspiré de petites épidémies de peste qui ont eu effectivement lieu à Oran et Alger dans les années 40).
    Et puis, il y a bien sûr le sujet.
    L’auteur lui-même ne s’est pas caché d’une certaine analogie avec la peste brune apportée par les nazis, même s’il entend bien dépasser cette allégorie pour dépeindre la condition humaine face à l’épidémie qui met chaque homme devant responsabilités à l’heure des choix.
    Mais aujourd’hui, le récit entre en résonance parfaite avec le confinement que nous vivons.
    Et cela d’autant plus si l’on veut bien se rappeler quelques dérives de l’Histoire : les délations pour dénoncer son voisin, les laissez-passer et les couvre-feu, les patrouilles, ...
    Même si les causes de la peste brune (d’origine bien humaine celle-là) et celles de la pandémie actuelle sont fondamentalement différentes.

    [...] Pendant quelques jours on compta une dizaine de morts seulement. Puis tout d’un coup, elle remonta en flèche. Le jour où le chiffre des morts atteignit de nouveau la trentaine, Bernard Rieux regardait la dépêche officielle que le préfet lui avait tendue en disant : « Ils ont eu peur. » La dépêche portait : « Déclarez l’état de peste. Fermez la ville. »
    [...] Les journaux publièrent des décrets qui renouvelaient l’interdiction de sortir et menaçaient de peines de prison les contrevenants. Des patrouilles parcoururent la ville.
    [...] La plupart étaient surtout sensibles à ce qui dérangeait leurs habitudes ou atteignait leurs intérêts. Ils en étaient agacés ou irrités et ce ne sont pas là des sentiments qu’on puisse opposer à la peste. Leur première réaction, par exemple, fut d’incriminer l’administration.

    Autant de bonnes raisons de relire ce classique malheureusement pas démodé.
    Pour celles et ceux qui aiment les grands classiques.

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  • Roman faisant partie du cycle de la révolte, écrit en 1947. Albert Camus plante son décor dans la ville d'Oran. Il décrit une épidémie de peste bubonique et pulmonaire, ses ravages sur la ville... l'organisation des médecins, le travail d'orfèvre de toute une communauté et l'entraide pour...
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    Roman faisant partie du cycle de la révolte, écrit en 1947. Albert Camus plante son décor dans la ville d'Oran. Il décrit une épidémie de peste bubonique et pulmonaire, ses ravages sur la ville... l'organisation des médecins, le travail d'orfèvre de toute une communauté et l'entraide pour l'éradiquer et arrêter sa propagation...
    La description détaillée des événements, la déclaration tardive de la maladie, les mesures prophylactiques, la mort, la tristesse et la douleur à la perte de l'être cher... tout nous renvoit à cette pandémie covid 19. Absolument tout ! Le texte est d'actualité et d'une réalité sidérante. Mais aussi plus profond, camus nous lance un clin d'oeil tacite et une allégorie saisissante de la résistance à la peste brune. Il previent : ''Et que peut être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse''.

    Une lecture qui m'a décontenancée et malmenée ! Je pense que le moment de lire ce roman a été inopportun, vu le contexte actuel, le stress du boulot ... mais que je conseille tout de même pour les curieux et les amoureux de la philosophie camusienne.

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  • À force d’en entendre parler et de la savoir bien sagement en attente sur l’une des étagères de ma bibliothèque et, surtout, très probablement encore sous l’impact du climat de crise sanitaire j’ai fait le choix de me replonger dans l’œuvre d’Albert Camus : La Peste. Jusqu’alors je ne...
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    À force d’en entendre parler et de la savoir bien sagement en attente sur l’une des étagères de ma bibliothèque et, surtout, très probablement encore sous l’impact du climat de crise sanitaire j’ai fait le choix de me replonger dans l’œuvre d’Albert Camus : La Peste. Jusqu’alors je ne connaissais que l’Etranger que j’avais beaucoup apprécié. Le style de La Peste est différent, plus factuel et cela volontairement. Le narrateur, dont on soupçonne l’identité mais dont on obtient le véritable nom qu’à la fin de l’œuvre, fait volontairement œuvre de neutralité. C’est une chronique impartiale des faits qu’il tente de dresser : celui de ces mois où la ville joyeuse d’Oran a rappelé à ses habitants la réalité de la mort. Cette dernière frôle chacun de près et cela a forcément un impact sur les manières d’être humains. Certains retrouvent la paix tandis que d’autres sombrent dans la folie. Il y’a des passages qui paraissent lents, voir pesants, mais on ne peut certainement pas le reprocher à Albert Camus. Cela fait partie de la traversée à laquelle il nous invite, elle n’a rien d’aisé : elle pèse sur notre réflexion, elle questionne, déplaît peut-être parfois mais quoiqu’il en soit ne laisse certainement pas indifférent. On ressort marqué de cette lecture, surtout en ce moment où Albert Camus et sa plume, magistrale, rappelle aux humains que nous sommes qu’il n’y a rien de plus précieux que nos relations aux autres ; c’est précisément par là que semble tenir notre humanité.

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