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Changer la vie

Couverture du livre « Changer la vie » de Antoine Audouard aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070149605
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

1981. Les murs de Paris se couvrent des affiches du candidat Mitterrand, avec le slogan socialiste "changer la vie". André et son ami François ont une vingtaine d'années. Par tempérament, fidélité ou rébellion, ils participent à la grande fête du 10 mai.

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1981. Les murs de Paris se couvrent des affiches du candidat Mitterrand, avec le slogan socialiste "changer la vie". André et son ami François ont une vingtaine d'années. Par tempérament, fidélité ou rébellion, ils participent à la grande fête du 10 mai.

L'occasion leur étant donnée de passer l'été à New York, les deux amis s'y précipitent, persuadés de croiser Bob Dylan dans le Village ou de rencontrer Lou Reed au Max's Kansas City. Tandis que François s'éclipse dans les recoins de la scène gay new-yorkaise, André, guidé par la jolie Giulia et par son employeur, Logan, gauchiste devenu patron d'une maison d'édition marginale, découvre le rythme frénétique de la "ville qui ne dort jamais"...

Roman d'apprentissage, roman des illusions, des déceptions, Changer la vie est porté par une allégresse d'écriture nourrie par sa bande-son : un medley de titres rock impeccablement enchaînés, qui communique au lecteur son énergie et son goût de vivre.

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Avis (1)

  • Le roman d'Antoine Audouard s'ouvre sur une scène de retrouvailles entre deux vieux amis, André et François, prétexte à un retour en arrière dans les années 70-80, et plus précisément sur l'année 1981, année de l'élection de François Mitterand, porteuse de promesses et d'espérance d'un avenir...
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    Le roman d'Antoine Audouard s'ouvre sur une scène de retrouvailles entre deux vieux amis, André et François, prétexte à un retour en arrière dans les années 70-80, et plus précisément sur l'année 1981, année de l'élection de François Mitterand, porteuse de promesses et d'espérance d'un avenir meilleur pour les jeunes intellectuels de gauche dont faisaient partie les deux garçons. Trente ans après, les espoirs ont laissé place aux désillusions et à un présent fait de souvenirs tout autant que de compromis…

    1981 donc, Mitterand est élu mais surtout, François et André partent, grâce à une riche Américaine qu'ils ont été chargés d'escorter une soirée à Paris, à New York, pour y travailler le temps d'un été. François y goûtera au charme du capitalisme financier dans le bureau d'investissement du mari tandis qu'André fera un stage dans la revue littéraire et maison d'édition financée par la fondation Baylock. Son travail consistera à recueillir les souvenirs de Jenny Schwartz, une ancienne espionne auprès des nazis, résistante dans le réseau de Germaine Tillion, vieille dame adorable au passé douloureux passionnée par les récits de la vie amoureuse balbutiante d'André.

    Malgré un sujet intéressant et des personnages attachants, l'histoire peine à s'installer, la première partie avant le départ à New-York est décousue, sans grand intérêt – les échecs sentimentaux/sexuels/littéraires d'André se révélant bien peu palpitants…

    Les années américaines viennent heureusement animer le récit, d'autant que l'on sent que l'auteur est là en terre connue. La bande-son prend alors tout son sens en même temps qu'elle en donne à l'avenir : "Notre seul vrai choix, c’était de chercher sur quelle bande son nos rêves se briseront un à un. "

    Si les titres de chapitres en anglais donnent le ton, en revanche, les phrases en français mêlées de "dialogues" en anglais rendent le style artificiel et la lecture parfois désagréable.

    Je préfère retenir de ce roman sans nostalgie ni jugement le récit initiatique qui le sous-tend, un récit où les illusions de jeunesse s'échouent dans l'inertie d'une vie adulte classique et ennuyeuse : "Nous entrons dans la vie décidés à ne rien négocier qui soit en dessous de nos rêves, jusqu’au jour où nous découvrons, avec rage ou amertume, ou un soulagement lâche (et sans doute un peu de tout ça), qu’il existe un espace presque infini pour les compromis pourris."

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