Editions l'Iconoclaste, Prix du Roman FNAC
Editions l'Iconoclaste, Prix du Roman FNAC
“Deux mères viennent d'accoucher et se trouvent dans la même chambre à la maternité.
L'une a son enfant avec elle, l'autre pas…”
“Quatre enfants vivent cloîtrés dans un “monde Cube” avec leur mère. Ils ne sont jamais sortis de chez eux… N'ont jamais vu le soleil…”
“La vie est devenue un véritable enfer. Une mère et ses enfants sont sortis pour ramasser du petit-bois. Le mari est parti avec les hommes à la chasse. La maman se retrouve soudain face à un énorme chien enragé qui a faim lui aussi. Elle va tout faire pour protéger sa progéniture…”
“Dans un futur proche, les familles ne se nourrissent plus à leur faim. La nourriture devient une véritable obsession. Au point de penser à commettre l'irréparable ?”
etc…
Dix nouvelles sur l'amour maternel, interprétées par des auteurs cinq étoiles, ce qui ne m'étonne pas venant de Caroline Vallat.
Je connais bien la plupart des auteurs présents et cela me faisait plaisir de voir dans quelle direction ils allaient bien pouvoir aller.
Chacune des nouvelles m'a touché à sa façon, mais j'avoue que celle de Marin Ledun, celle de Romain Puértolas et de Maud Mayeras m'ont complètement bouleversée, et ce, des leurs premiers mots !
Lorsque je pense à l'amour maternel, la première idée qui me vient à l'esprit, c'est la tendresse, les câlins, la douceur. J'ai bien agréablement été, non pas surpris, mais touché par la direction donné par certains des auteurs.
Quelques récits pourront vous paraître durs, sombres ou horribles, mais c'est aussi ce qui m'a plus dans cet exercice, essayer d'aller là où on ne les attendait pas.
Certaines sont très émouvantes et quoi qu'il en soit, et l'amour est toujours présent dans chacune des histoires proposées tout en étant très différentes les unes des autres.
Un grand bravo à Caroline, aux auteures et auteurs bien sûr. La couverture est superbe !
Un livre qui s'adresse à tous.
En cette période, je pense effectivement qu'il ferait un excellent cadeau pour la fête de toutes les mamans !
Toutes les mères ne sont pas parfaites. Ce n'est pas ce qu'on leur demande…
Le plus important, n'est-il pas qu'elles soient aimantes ?
L’amour maternel.
.
Ils s’appellent Agathe, Hermès, Lydia, Thomas, Justine, Yoann, Raphael ou Marion. Elle s’appelle Blandine, Inès, Matalena, Lucille, Sylvaine, ou non pas de nomme. Ils sont les enfants, elles sont les mères.
Des mères imparfaites, des mères blessées, des mères dysfonctionnelles mais surtout des mères aimantes. Quand on pense à l’amour maternel, on pense douceur, tendresse, réconfort. C’est cela bien sûr mais pas que. Et avec les auteurs mis à contribution ce recueil, il fallait s’y attendre. Car ici point de guimauve, mais un réalisme qui prend aux tripes. Car l’amour maternel c’est aussi un amour brut , intense, un amour sacrificiel et inconditionnel, un amour âpre, violent et même parfois du désamour.
Ces nouvelles, ce sont des histoires tristes, des histoires fortes, mais des histoires qui pourraient être vraies, des histoires qui bousculent, remuent et émeuvent. Des histoires courtes mais intenses qui ont laissé en moi une empreinte indélébile. Car oui l’amour maternel est inconditionnel, mais il pousse à toutes les extrémités et il transcende tout, pour le meilleur et parfois pour le pire. Mention particulière pour l’histoire de Raphael écrite par Maud Mayeras. Elle m’a bouleversée et là tire les larmes. Tragique et sublime.
Alors que vous soyez maman ou pas, vous êtes forcément un fils ou une fille et ces nouvelles vous toucheront à coup sûr. Faites abstraction de la couverture et oubliez toutes vos idées reçues sur ce sujet, je suis sure que vous serez remué.
Un énorme merci à Caroline Vallat pour avoir réuni ces textes, je ne les oublierai pas de si tôt
Elle s’est fait un nom dès la parution de son premier roman, La Vraie vie. Adeline Dieudonné confirme son talent avec ce troisième ouvrage, bien différent des deux précédents.
Le sujet est particulier, puisqu’il s’agit du road-novel d’une jeune femme dont le séjour clandestin avec son amant tourne au drame : l’amant décède brutalement. La douleur et la soudaineté de ce drame l’entraîne sur une voie dangereuse et macabre. Plutôt que de recourir à un appel à l’aide, elle embarque le cadavre dans sa voiture.
Chemin faisant, elle rédige deux lettres destinées à l’épouse légitime de l’homme avec lequel elle partageait depuis quelques temps des moments volés.
La douleur peut engendrer la folie, ce que démontre ce roman. Mais il ne s’agit pas uniquement de cela, on trouve dans les lettres l’expression d’un amour intense et inconditionnel. Et la volonté de faire durer le plus longtemps possible ce lien puissant, dont il ne reste que le contact de plus en plus difficile avec la dépouille inerte.
Loin d’être morbide, le roman se tient à ce fil fragile et dont on comprend que le temps viendra détruire cette tentative désespérée de figer les choses.
Avec une écriture toujours aussi percutante, Adeline Dieudonné m’a une troisième fois embarquée dans son univers romanesque original et abouti.
282 pages Iconoclaste 6 avril 2023
Comme son premier roman « La vraie vie », « Reste » interpelle fortement. Quand son amant marié se noie, la narratrice refuse de s’en séparer et de le rendre à sa femme. Elle va le garder et le promener pendant 6 jours durant lesquels elle écrira deux lettres à la femme de M comme elle appelle son amant. Dans ces textes elle raconte sa liaison avec M mais aussi sa vie. C’est un texte très puissant.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
En attendant le verdict du 14 juin, découvrez ces nouveaux talents du 9e art !
Rendez-vous le jeudi 1er juin à 18h en direct sur "Un endroit où aller" et notre page Facebook
Juillet 1893, Aigues-Mortes : un massacre longtemps passé sous silence
Une superbe BD qui questionne les thèmes de l'identité et de la transmission d'une culture