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Solene Bakowski

Solene Bakowski

Solène Bakowski est née en 1981. Titulaire d'une licence de chinois et d'une maîtrise de français langue étrangère, elle a, pendant un temps, partagé sa vie entre la France et la Chine avant d'embrasser la carrière de Professeur des Ecoles. Elle a écrit un deuxième roman, Un sac, publié récemment...

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Solène Bakowski est née en 1981. Titulaire d'une licence de chinois et d'une maîtrise de français langue étrangère, elle a, pendant un temps, partagé sa vie entre la France et la Chine avant d'embrasser la carrière de Professeur des Ecoles. Elle a écrit un deuxième roman, Un sac, publié récemment.

Articles en lien avec Solene Bakowski (1)

Avis sur cet auteur (57)

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    Couverture du livre « L'amour maternel » de Solene Bakowski et Isabelle Duquesnoy et Antoine Dole et Adeline Dieudonne et Melissa Da Costa et Caroline Vallat aux éditions Plon

    Florence Mur sur L'amour maternel de Solene Bakowski - Isabelle Duquesnoy - Antoine Dole - Adeline Dieudonne - Melissa Da Costa - Caroline Vallat

    L’amour maternel.
    .
    Ils s’appellent Agathe, Hermès, Lydia, Thomas, Justine, Yoann, Raphael ou Marion. Elle s’appelle Blandine, Inès, Matalena, Lucille, Sylvaine, ou non pas de nomme. Ils sont les enfants, elles sont les mères.
    Des mères imparfaites, des mères blessées, des mères...
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    L’amour maternel.
    .
    Ils s’appellent Agathe, Hermès, Lydia, Thomas, Justine, Yoann, Raphael ou Marion. Elle s’appelle Blandine, Inès, Matalena, Lucille, Sylvaine, ou non pas de nomme. Ils sont les enfants, elles sont les mères.
    Des mères imparfaites, des mères blessées, des mères dysfonctionnelles mais surtout des mères aimantes. Quand on pense à l’amour maternel, on pense douceur, tendresse, réconfort. C’est cela bien sûr mais pas que. Et avec les auteurs mis à contribution ce recueil, il fallait s’y attendre. Car ici point de guimauve, mais un réalisme qui prend aux tripes. Car l’amour maternel c’est aussi un amour brut , intense, un amour sacrificiel et inconditionnel, un amour âpre, violent et même parfois du désamour.
    Ces nouvelles, ce sont des histoires tristes, des histoires fortes, mais des histoires qui pourraient être vraies, des histoires qui bousculent, remuent et émeuvent. Des histoires courtes mais intenses qui ont laissé en moi une empreinte indélébile. Car oui l’amour maternel est inconditionnel, mais il pousse à toutes les extrémités et il transcende tout, pour le meilleur et parfois pour le pire. Mention particulière pour l’histoire de Raphael écrite par Maud Mayeras. Elle m’a bouleversée et là tire les larmes. Tragique et sublime.
    Alors que vous soyez maman ou pas, vous êtes forcément un fils ou une fille et ces nouvelles vous toucheront à coup sûr. Faites abstraction de la couverture et oubliez toutes vos idées reçues sur ce sujet, je suis sure que vous serez remué.
    Un énorme merci à Caroline Vallat pour avoir réuni ces textes, je ne les oublierai pas de si tôt

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    Couverture du livre « Ce que je n'ai pas su » de Solene Bakowski aux éditions Plon

    Johanna Karniewicz sur Ce que je n'ai pas su de Solene Bakowski

    La quête de vérité d'une femme amoureuse

    "Paul est mort." Cette nouvelle plonge Hélène dans un profond désespoir, et elle n'a qu'une envie : comprendre. Elle se rend à l'enterrement où, petit à petit, les pièces du puzzle vont se mettre en place.

    Je découvre avec ce roman la plume de...
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    La quête de vérité d'une femme amoureuse

    "Paul est mort." Cette nouvelle plonge Hélène dans un profond désespoir, et elle n'a qu'une envie : comprendre. Elle se rend à l'enterrement où, petit à petit, les pièces du puzzle vont se mettre en place.

    Je découvre avec ce roman la plume de Solène Bakowski et j'ai beaucoup aimé ! C'est frais, moderne, ça se lit tout seul. Sans être du tout la même histoire, ça m'a rappelée Changer l'eau des fleurs, un de mes romans chouchous de ces dernières années !

    Les femmes de ce roman sont superbes et je les ai toutes adorées : Françoise l'éditrice à la langue bien pendue qui ressemble beaucoup à la Reine Zabo de Daniel Pennac, Hélène professeure des écoles blessée qui a su se relever, Rachel la reprise de justice énigmatique amoureuse des livres, Laurette mère courage d'une humeur solaire...
    J'aurais bien apprécié les connaître encore plus, qu'elles soient encore plus dévoilées toutes ses femmes de la vie de Paul !

    Une belle histoire qui se dévore, avec des mystères à élucider, dommage que certains aient été un peu trop évidents, j'aurais aimé être encore plus surprise !

    C'est un roman qui fait la part belle aux livres et aux romanciers et ça, j'adore !

    "Un livre, c'est comme une rencontre. Il suffit qu'il arrive trop tôt ou trop tard pour qu'on passe à côté"

    Je poursuivrai ma découverte de l'autrice avec ses autres romans, car j'ai aimé sa plume et ses personnages très réalistes et attachants !

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    Couverture du livre « Ce que je n'ai pas su » de Solene Bakowski aux éditions Plon

    L'atelier de Litote sur Ce que je n'ai pas su de Solene Bakowski

    Hélène enseignante, la quarantaine se remet difficilement du départ de Paul écrivain célèbre. Il a été le grand amour de sa vie, elle a passé dix merveilleuses années à ses côtés, avant que celui -ci ne la quitte sans explications. Lorsqu'elle apprend la mort de Paul un an plus tard, jour pour...
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    Hélène enseignante, la quarantaine se remet difficilement du départ de Paul écrivain célèbre. Il a été le grand amour de sa vie, elle a passé dix merveilleuses années à ses côtés, avant que celui -ci ne la quitte sans explications. Lorsqu'elle apprend la mort de Paul un an plus tard, jour pour jour, alors qu'elle commençait tout juste à aller mieux, elle décide de se rendre à l'enterrement. Son déplacement à Sainte-Meynenon, le village d'enfance de Paul , va faire surgir, les secrets de famille et les non-dits, bien plus que ce que l'on aurait pu imaginer. Elle découvre pour la première fois sa famille, ses amis et Rachel dont il ne lui avait jamais parlé. Qui était vraiment Paul ? Le connaissait-elle aussi bien qu'elle le pensait ? C'est auprès de Rachel, septuagénaire qui a bien connu Paul que va se tisser un lien ténu, entre jalousies et rivalités, beaucoup de points communs semblent les attacher. Le roman explore les thèmes de l'amour, de la différence d'âge, des familles dysfonctionnelles et de l'identité. Mais aussi de l'importance du milieu social dans lequel on naît. Il présente des personnages attachants et complexes. Comme toujours avec cette autrice, l'écriture vogue sur les sentiments et c'est un véritable plaidoyer en faveur de la liberté, d'arriver à être pleinement qui l'on est. Un roman inspirant qui ne peut que nous renvoyer à notre propre existence tant les thèmes abordés sont universels. Cela m'a fait réfléchir à mes choix et à soulevé des questions sur ma propre vie. La narration est principalement menée par Hélène mais lorsque c'est Paul qui se raconte j'ai trouvé cela bouleversant. Hélène évoluera tout au long du livre vers une résilience, elle passera par des moments difficiles mais au combien structurants. Enfin un dernier personnage vient apporter sa touche piquante au texte, celui de l'éditrice de Paul, Françoise qui se révèle truculente et entre en écho à celui de Rachel pour son amour de la littérature. Un vrai beau roman à découvrir. Bonne lecture.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/05/10/39820360.html

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    Couverture du livre « Ce que je n'ai pas su » de Solene Bakowski aux éditions Plon

    Marie Nel sur Ce que je n'ai pas su de Solene Bakowski

    Solène Bakowski est une autrice que je voulais lire depuis un petit moment et je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. Alors, cette année, je me suis dit qu'il fallait que je répare cette lacune, et c'est chose faite avec son nouveau roman. Je découvre la plume de cette autrice et je suis...
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    Solène Bakowski est une autrice que je voulais lire depuis un petit moment et je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. Alors, cette année, je me suis dit qu'il fallait que je répare cette lacune, et c'est chose faite avec son nouveau roman. Je découvre la plume de cette autrice et je suis sous le charme, sa justesse et sa douceur m'ont tout de suite plu et je me suis laissée embarquer dans l'histoire de ses personnages.

    J'ai donc fait la connaissance de Hélène. Elle a quarante ans, est enseignante. Elle a vécu pendant 10 ans avec Paul, écrivain. Seulement, celui-ci est parti sans raison aucune un an plus tôt. Jusqu'à cette journée où elle reçoit un appel téléphonique de l'éditrice de Paul lui informant que celui-ci est décédé dans un accident de voiture et que les obsèques ont lieu le lendemain. On imagine très bien le malaise ressenti par Hélène. Elle hésite à se rendre à l'enterrement, mais finit par y aller. Là-bas, elle va rencontrer la famille de Paul qui s'appelait en fait Julien, les relations sont tendues entre eux. Hélène se demande un peu où elle est tombée, ce qu'il se passe. Qui est cette Rachel, cette femme âgée que toute la famille de Paul/Julien rend responsable de sa mort. Et en plus, le corbillard est en panne et met du temps à arriver... heureusement, dans tout cela, une personne, la jeune soeur de Julien, va être plus sympa et venir parler avec Hélène. Mais celle-ci n'est pas au bout de ses surprises et va apprendre tout un pan de vie complètement inconnu de son ancien amoureux...

    Et moi j'ai ressenti la même chose qu'elle. Je me suis mise à sa place et me suis demandée ce que j'aurais fait ou ressenti. Comme ça doit faire bizarre de découvrir une autre facette de la personne qu'on aime. Je me suis très vite attachée à Hélène, les évènements auxquels elle est confrontée font que l'on ressent beaucoup d'empathie pour elle. L'autrice arrive également à faire cet effet, à rendre proche de son personnage, à la rendre si réelle que j'ai souvent eu l'impression qu'elle existait réellement. Solène Bakowski montre avec brio les relations compliquées dans une famille, leur complexité, les non-dits qui font beaucoup de mal. Des situations que nous connaissons, qui font partie de la vie et qui sont souvent dures à vivre. 

    J'ai beaucoup aimé l'originalité de la construction de ce roman. Il est, en effet, ancré sur une double temporalité. On est dans le présent avec Hélène, le jour des funérailles, elle remonte parfois elle-même dans ses souvenirs. Et puis, à la fin des chapitres, il y a des sous-parties qui portent le titre du roman, où l'on est avec Julien avant qu'il ne devienne Paul. J'ai trouvé cela plutôt bien fait, cela nous permet de faire connaissance avec cet homme, de connaitre sa vie depuis sa jeunesse et peut-être de comprendre alors ce qu'il l'a poussé à quitter Hélène et la dernière année de sa vie. Cela crée un certain suspense, et rend la lecture très addictive, on a envie de savoir ce qu'il va se passer dans le présent d'Hélène, mais aussi de savoir pourquoi Julien est devenu Paul et pourquoi il a quitté Hélène. Cette construction donne également beaucoup de rythme à la lecture. 

    Je me suis très vite attachée aux personnages féminins, à ces deux femmes blessées par l'attitude de Paul/Julien. Par contre, là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est par rapport à l'écart d'âge entre Rachel, l'autre femme amoureuse, et Paul/Julien. Elle a l'âge d'être sa mère, et j'avoue avoir eu un peu de mal à l'intégrer. Je suis pourtant ouverte sur toutes formes de relation amoureuse, mais je ne me voyais pas à la place de Rachel et draguer un copain de mon fils de 21 ans. Et ce n'est pas parce que c'est une femme, j'ai aussi le même malaise quand il s'agit d'un homme beaucoup plus vieux que sa femme. C'est sûrement moi qui ai un problème avec ça, c'est un avis tout à fait personnel, mais du coup, cela a fait que j'ai ressenti parfois un certain malaise face à ce couple. Cela prouve aussi que l'autrice a réussi à rendre ses personnages tellement vrais que le lecteur s'identifie à eux et qu'il met donc un peu de lui, de ses pensées, de son jugement.

    Cela ne m'a pas empêchée du tout d'aimer l'histoire et de m'attacher à tous les personnages. Ce roman m'a vraiment parfois surprise, et m'a fait ressentir des choses que je n'ai pas l'habitude de vivre dans mes lectures. La narration est double, elle est à la troisième personne du singulier dans les chapitres concernant Hélène, et ceux concernant Paul sont à la première personne. Normalement, je suis plus sensible au "je" et arrive à me fondre dans le personnage, à être au plus près de lui et à ressentir ses émotions. Je m'attache moins à une narration à la troisième personne, j'arrive à garder une certaine distance. Et bien ici, c'est l'inverse qui s'est produit. Je me suis beaucoup plus attachée à Hélène qu'à Paul, je me suis sentie beaucoup plus proche d'elle, et n'ai pas toujours compris les choix de Paul. Je me rends alors compte que le choix nar