En attendant le verdict du 14 juin, découvrez ces nouveaux talents du 9e art !
Quand le drame rencontre la lumière... Le nouveau roman de Solène Bakowski.
Hélène, la quarantaine, est enseignante. Avec Paul, un écrivain célèbre, elle a filé le parfait amour pendant dix ans. Jusqu'au jour où il a disparu, sans laisser d'adresse.
Un an plus tard, le téléphone sonne. Paul s'est tué en voiture, ses obsèques ont lieu le lendemain. Guidée par le besoin de comprendre, Hélène décide de s'y rendre. Elle va découvrir que Paul était, en réalité, un sublime inconnu...
Roman du grand amour et de la liberté, Ce que je n'ai pas su évoque avec une infinie délicatesse le pouvoir de la littérature et la joie retrouvée.
La quête de vérité d'une femme amoureuse
"Paul est mort." Cette nouvelle plonge Hélène dans un profond désespoir, et elle n'a qu'une envie : comprendre. Elle se rend à l'enterrement où, petit à petit, les pièces du puzzle vont se mettre en place.
Je découvre avec ce roman la plume de Solène Bakowski et j'ai beaucoup aimé ! C'est frais, moderne, ça se lit tout seul. Sans être du tout la même histoire, ça m'a rappelée Changer l'eau des fleurs, un de mes romans chouchous de ces dernières années !
Les femmes de ce roman sont superbes et je les ai toutes adorées : Françoise l'éditrice à la langue bien pendue qui ressemble beaucoup à la Reine Zabo de Daniel Pennac, Hélène professeure des écoles blessée qui a su se relever, Rachel la reprise de justice énigmatique amoureuse des livres, Laurette mère courage d'une humeur solaire...
J'aurais bien apprécié les connaître encore plus, qu'elles soient encore plus dévoilées toutes ses femmes de la vie de Paul !
Une belle histoire qui se dévore, avec des mystères à élucider, dommage que certains aient été un peu trop évidents, j'aurais aimé être encore plus surprise !
C'est un roman qui fait la part belle aux livres et aux romanciers et ça, j'adore !
"Un livre, c'est comme une rencontre. Il suffit qu'il arrive trop tôt ou trop tard pour qu'on passe à côté"
Je poursuivrai ma découverte de l'autrice avec ses autres romans, car j'ai aimé sa plume et ses personnages très réalistes et attachants !
Hélène enseignante, la quarantaine se remet difficilement du départ de Paul écrivain célèbre. Il a été le grand amour de sa vie, elle a passé dix merveilleuses années à ses côtés, avant que celui -ci ne la quitte sans explications. Lorsqu'elle apprend la mort de Paul un an plus tard, jour pour jour, alors qu'elle commençait tout juste à aller mieux, elle décide de se rendre à l'enterrement. Son déplacement à Sainte-Meynenon, le village d'enfance de Paul , va faire surgir, les secrets de famille et les non-dits, bien plus que ce que l'on aurait pu imaginer. Elle découvre pour la première fois sa famille, ses amis et Rachel dont il ne lui avait jamais parlé. Qui était vraiment Paul ? Le connaissait-elle aussi bien qu'elle le pensait ? C'est auprès de Rachel, septuagénaire qui a bien connu Paul que va se tisser un lien ténu, entre jalousies et rivalités, beaucoup de points communs semblent les attacher. Le roman explore les thèmes de l'amour, de la différence d'âge, des familles dysfonctionnelles et de l'identité. Mais aussi de l'importance du milieu social dans lequel on naît. Il présente des personnages attachants et complexes. Comme toujours avec cette autrice, l'écriture vogue sur les sentiments et c'est un véritable plaidoyer en faveur de la liberté, d'arriver à être pleinement qui l'on est. Un roman inspirant qui ne peut que nous renvoyer à notre propre existence tant les thèmes abordés sont universels. Cela m'a fait réfléchir à mes choix et à soulevé des questions sur ma propre vie. La narration est principalement menée par Hélène mais lorsque c'est Paul qui se raconte j'ai trouvé cela bouleversant. Hélène évoluera tout au long du livre vers une résilience, elle passera par des moments difficiles mais au combien structurants. Enfin un dernier personnage vient apporter sa touche piquante au texte, celui de l'éditrice de Paul, Françoise qui se révèle truculente et entre en écho à celui de Rachel pour son amour de la littérature. Un vrai beau roman à découvrir. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/05/10/39820360.html
Solène Bakowski est une autrice que je voulais lire depuis un petit moment et je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. Alors, cette année, je me suis dit qu'il fallait que je répare cette lacune, et c'est chose faite avec son nouveau roman. Je découvre la plume de cette autrice et je suis sous le charme, sa justesse et sa douceur m'ont tout de suite plu et je me suis laissée embarquer dans l'histoire de ses personnages.
J'ai donc fait la connaissance de Hélène. Elle a quarante ans, est enseignante. Elle a vécu pendant 10 ans avec Paul, écrivain. Seulement, celui-ci est parti sans raison aucune un an plus tôt. Jusqu'à cette journée où elle reçoit un appel téléphonique de l'éditrice de Paul lui informant que celui-ci est décédé dans un accident de voiture et que les obsèques ont lieu le lendemain. On imagine très bien le malaise ressenti par Hélène. Elle hésite à se rendre à l'enterrement, mais finit par y aller. Là-bas, elle va rencontrer la famille de Paul qui s'appelait en fait Julien, les relations sont tendues entre eux. Hélène se demande un peu où elle est tombée, ce qu'il se passe. Qui est cette Rachel, cette femme âgée que toute la famille de Paul/Julien rend responsable de sa mort. Et en plus, le corbillard est en panne et met du temps à arriver... heureusement, dans tout cela, une personne, la jeune soeur de Julien, va être plus sympa et venir parler avec Hélène. Mais celle-ci n'est pas au bout de ses surprises et va apprendre tout un pan de vie complètement inconnu de son ancien amoureux...
Et moi j'ai ressenti la même chose qu'elle. Je me suis mise à sa place et me suis demandée ce que j'aurais fait ou ressenti. Comme ça doit faire bizarre de découvrir une autre facette de la personne qu'on aime. Je me suis très vite attachée à Hélène, les évènements auxquels elle est confrontée font que l'on ressent beaucoup d'empathie pour elle. L'autrice arrive également à faire cet effet, à rendre proche de son personnage, à la rendre si réelle que j'ai souvent eu l'impression qu'elle existait réellement. Solène Bakowski montre avec brio les relations compliquées dans une famille, leur complexité, les non-dits qui font beaucoup de mal. Des situations que nous connaissons, qui font partie de la vie et qui sont souvent dures à vivre.
J'ai beaucoup aimé l'originalité de la construction de ce roman. Il est, en effet, ancré sur une double temporalité. On est dans le présent avec Hélène, le jour des funérailles, elle remonte parfois elle-même dans ses souvenirs. Et puis, à la fin des chapitres, il y a des sous-parties qui portent le titre du roman, où l'on est avec Julien avant qu'il ne devienne Paul. J'ai trouvé cela plutôt bien fait, cela nous permet de faire connaissance avec cet homme, de connaitre sa vie depuis sa jeunesse et peut-être de comprendre alors ce qu'il l'a poussé à quitter Hélène et la dernière année de sa vie. Cela crée un certain suspense, et rend la lecture très addictive, on a envie de savoir ce qu'il va se passer dans le présent d'Hélène, mais aussi de savoir pourquoi Julien est devenu Paul et pourquoi il a quitté Hélène. Cette construction donne également beaucoup de rythme à la lecture.
Je me suis très vite attachée aux personnages féminins, à ces deux femmes blessées par l'attitude de Paul/Julien. Par contre, là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est par rapport à l'écart d'âge entre Rachel, l'autre femme amoureuse, et Paul/Julien. Elle a l'âge d'être sa mère, et j'avoue avoir eu un peu de mal à l'intégrer. Je suis pourtant ouverte sur toutes formes de relation amoureuse, mais je ne me voyais pas à la place de Rachel et draguer un copain de mon fils de 21 ans. Et ce n'est pas parce que c'est une femme, j'ai aussi le même malaise quand il s'agit d'un homme beaucoup plus vieux que sa femme. C'est sûrement moi qui ai un problème avec ça, c'est un avis tout à fait personnel, mais du coup, cela a fait que j'ai ressenti parfois un certain malaise face à ce couple. Cela prouve aussi que l'autrice a réussi à rendre ses personnages tellement vrais que le lecteur s'identifie à eux et qu'il met donc un peu de lui, de ses pensées, de son jugement.
Cela ne m'a pas empêchée du tout d'aimer l'histoire et de m'attacher à tous les personnages. Ce roman m'a vraiment parfois surprise, et m'a fait ressentir des choses que je n'ai pas l'habitude de vivre dans mes lectures. La narration est double, elle est à la troisième personne du singulier dans les chapitres concernant Hélène, et ceux concernant Paul sont à la première personne. Normalement, je suis plus sensible au "je" et arrive à me fondre dans le personnage, à être au plus près de lui et à ressentir ses émotions. Je m'attache moins à une narration à la troisième personne, j'arrive à garder une certaine distance. Et bien ici, c'est l'inverse qui s'est produit. Je me suis beaucoup plus attachée à Hélène qu'à Paul, je me suis sentie beaucoup plus proche d'elle, et n'ai pas toujours compris les choix de Paul. Je me rends alors compte que le choix nar
C’est le premier roman de Solène Bakowski, que je lis
Le titre m’a interpelée et la couverture m’a séduite….parfois, cela tient à pas grand-chose.
J’ai tout de suite été prise dans cette intrique, Paul, le grand amour d’Hélène, a-t-il vraiment disparu, et surtout pourquoi ?
Et qui était-il vraiment ?
Un joli roman sur la quête de l’identité, sur la gestion du succès, sur la vie à deux et les grands amours. Sur la littérature et sa magie.
Mais aussi sur la reconstruction après l’abandon.
Un coup de cœur pour cette lecture qui s’accorde bien avec la douceur du mois de mai, j’ai hâte de découvrir ses précédents romans.
Depuis que j'entendais parler de Solène Bakowski, j'ai voulu satisfaire ma curiosité et ai jeté mon dévolu sur son dernier roman.
Hélène, institutrice, 39 ans, a vécu dix ans d'amour avec Paul Chevalier, un écrivain à succès jusqu'à ce qu'il disparaisse, un an auparavant sans lui donner de nouvelles. Elle vient d'apprendre qu'il est mort dans un accident de voiture et décide d'aller à l'enterrement dans la ville où il est né et a vécu jusqu'à ses 20 ans. Elle découvre alors un autre homme, presque un inconnu qui s'appelait Julien Mahault et va chercher à comprendre pourquoi ce silence pendant un an. Les révélations la blessent profondément mais vont lui permettre de se reconstruire.
C'est un roman empreint de tristesse, celle qui accompagne les regrets, les occasions manquées, les abandons mais qui doucement vogue vers la sérénité lorsque les non-dits, les secrets, les rancoeurs, les jalousies s'effacent par le dialogue, la parole, l'ouverture aux autres.
C'est un hommage à la littérature, à l'écriture et à leur force libératrice, à l'aide qu'elles peuvent apporter dans les épreuves, à l'énergie qu'elles peuvent révéler chez celui ou celle qui lit ou écrit.
On sent toute la tendresse de l'auteure pour ses personnages, en particulier féminins face à la lâcheté de Paul/Julien qui a fui plutôt que d'affronter la vie, qui a trahi ses amis et sa famille. Et pourtant il a été profondément aimé et aidé par deux femmes et il ne peut nous être totalement antipathique.
Une auteure que j'ai eu plaisir à rencontrer à travers ce roman émouvant et dont je vais lire d'autres livres pour faire plus ample connaissance avec son imaginaire.
#Cequejenaipassu #NetGalleyFrance
Ma découverte de Solène Bakowski s'est faite avec “Rue du Rendez-Vous" en 2021 et j'avais été très sensible à son écriture douce, quasi en sourdine, qui avait réalisé une belle histoire en partant de deux faits banals : pluie et grève !
J'ai retrouvé cette sensibilité dans ce roman à l'intrigue plus complexe mais maitrisée de bout en bout ! Paul, écrivain, a quitté Hélène il y a un an et elle vient d'apprendre son décès, ce qui interdit tout espoir de retour, ainsi que son enterrement le lendemain dans le village où il est mort.
Sur place elle va découvrir l'ampleur des mensonges dont la vie de Paul était faite ! Il était, Julien, fils, frère, ami d'habitants du village alors qu'Hélène Le pensait orphelin et il refusait d'utiliser son vrai nom. Rachel aussi, son premier amour qui avait 30 ans de plus que lui et vouée à la haine de tous.
Les chapitres alternent entre une lettre biographique écrite par Paul et le séjour d'Hélène. J'ai eu l'impression de vivre tous les sentiments de tous les personnages et ils furent violents pour la plupart, plein de haine, de rejet mais aussi de regret et de culpabilité ! J'ai oscillé d'Hélène à Rachel jusqu'à ce qu'elles se rapprochent, libérées de leurs refus d'admettre la sincérité de Julien/Paul malgré les mensonges et les silences.
Tous les sentiments ressentis par ces femmes sont des sentiments véritables qui laissent des traces et reviennent à la surface, à peine usés par le passage du temps. La magie de la plume de Solène Bakowski m'a remuée avec sa tendresse et sa compréhension toujours présentes ! Une analyse fine et juste des ressentis et des pensées sans jamais forcer la note des émotions !
Un coup de coeur !
#cequejenaipasu #massecritiquebabelio
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