Voici une liste de livres bien ciblés pour ce Noël...
Voilà pourquoi il ne faut pas trop se fier aux commentaires et se faire sa propre opinion en lisant !
Lors d'un pique-nique au bord du lac Léman, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Elle laisse une dernière image : celle d'une jeune fille blonde courant dans les fougères, short en jean, longues jambes nues. Disparue dans le vent, dans les arbres, dans l'eau. Ou ailleurs ?
Vingt-cinq ans ont passé. Son frère cadet Benjamin est submergé par le souvenir. Summer surgit dans ses rêves, spectrale et gracieuse, et réveille les secrets d'une famille figée dans le silence et les apparences.
Comment vit-on avec les fantômes ? Monica Sabolo a écrit un roman puissant, poétique, bouleversant.
Voici une liste de livres bien ciblés pour ce Noël...
En 2015 "La petite femelle" nous avait passionnés, mais quel lecteur est Philippe Jaenada ?
"Vingt-quatre ans et treize jours que je ne me souviens de rien, juste quelques flash, une explosion de blanc et de lumière, et puis, plus rien."
Un lac.
Chaleur.
Suffocation.
Étouffement.
Images brillantes.
Tout a changé cet été là.
Prix des lecteurs sélection 2019 pour ce thriller spectral.
"La nuit, Summer me parle sous l'eau... Viens me chercher Benjamin, s'il te plaît, je suis là, juste là..."
Summer a disparu , elle avait dix neuf ans ," elle était cette beauté au sourire franc , ses cheveux incroyablement blonds , le genre de fille dont tous les garçons sont amoureux.."
Voilà vingt trois ans que son jeune frère ,Benjamin, suit une thérapie et à travers son regard, son amour ,il nous fait découvrir Summer au "prénom de Pom Pom girl, de pop star californienne".... Nous avançons pas à pas au travers de leur passé, du moment T , de ses émotions, de ses débats sur ce qui aurait pu être fait, ce qui ne l'a pas été...
On est baigné dans une brume légère, cette sensation de flotter , pris dans les mailles des sentiments de Benjamin pour sa sœur, de sa vie toujours pleine de blessures, de ses doutes, de ses peurs ...une sensation de déséquilibre permanent...et cet amour qui fuse de partout. L'autrice sait nous envelopper dans ses phrases qui raconte l'amour de Benjamin pour sa sœur absente . On a ce pincement au cœur comme si nous mêmes nous les connaissions... On attend ...On aimerait savoir ce qui s'est passé"Summer n'est pas revenue en septembre... Je pense à tous ces objets qui attendent, comme des couches géologiques de nos vies, des fossiles qui racontent quelque chose, mais quoi ?!"
On a envie de dire"Summer, s'il te plaît ,réponds nous! Dis nous pourquoi ?,"
Mais aura-t-on jamais la réponse ? C'est un beau roman ,une ode à l'amour. Merci à Monica Danilo pour cette belle histoire. Belles lectures. Prenez soin de vous.
Une lecture plus ardue que je n’aurais pensé...
Les non-dits, le poids des secrets dans les familles....
Une jeune fille de 19 ans, issue d’une famille privilégiée, disparaît l’été de ses 19 ans. Aucune trace, aucune piste, aucune explication...
Le livre, écrit à la première personne, donne la parole à son jeune frère, 14 ans au moment des faits, 39 ans maintenant. Les souvenirs s’emmêlent, les rêves, les réminiscences, les troubles passés de l’adolescence, les crises d’angoisse actuelles, ingérables. Benjamin essaie de trouver auprès d’un thérapeute de l’aide et des réponses... c’est à ce niveau que la lecture est parfois nébuleuse, nous englue, nous perd un peu dans les méandres des pensées de Benjamin. Le tout est très imagé, avec une forte présence de la nature, l’eau, la forêt, un peu oppressant, sinueux....
Jusqu’à ce que tout s’imbrique, que le voile se déchire...
Malgré des moments un peu laborieux, je suis vraiment ravie d’avoir enfin découvert ce livre.
Ce livre aurait dû s’appeler Benjamin et non Summer. Benjamin est le jeune frère de Summer et c’est le narrateur de cette histoire.
Un beau jour d’été, Summer (19 ans) trois de ses amies et Benjamin partent pique-niquer. Lors d’une partie de cache-cache, Summer disparaît après un dernier signe de la main à son frère. Après l’effervescence des recherches, la vie reprend son cours à l’automne et plus personne ne mentionne Summer.
24 ans plus tard, Benjamin profondément dépressif suit une thérapie et se replonge inlassablement dans le passé. On alterne entre passé et présent avec un narrateur qui se laisse porter (l’eau, le lac, les piscines ont beaucoup d’importance dans son récit) et au fil des longueurs on a envie de le secouer, de lui dire d’ouvrir les yeux, de vivre.
Dans ce livre les personnages sont assez caricaturaux : les femmes sont belles, les hommes sont beaux et puissants, la jeunesse dorée… et Benjamin se sent le vilain petit canard d’autant que sa sœur était « la plus prometteuse, brillante sportive et bien élevée »
Dans ce milieu : « Le vernis social et de politesse étouffe les émotions » et les choses dont on ne parle pas n’existent pas. Au long de sa quête Benjamin va découvrir des secrets de famille, des révélations pour lui alors qu’il était le seul à n’être pas au courant.
La fin somme toute banale est décevante,
Il est beaucoup question d'eau dans ce roman. Les eaux du lac Léman au bord duquel se passe une partie de l'histoire. Des eaux dans lesquelles Summer apparaît en rêve à son frère Benjamin, toujours vêtue d'une chemise de nuit bleue, et qui l'appelle dans les ondes, au milieu des poissons et des algues.
Car Summer a disparu l'été de ses dix-neuf ans, lors d'un pique-nique. Ses amies étaient là, son jeune frère Benjamin aussi, et personne ne sait ce qui a bien pu se passer : elle s'est comme volatilisée. Après beaucoup d'agitation, des recherches, des battues, des appels télévisés, la tension est peu à peu retombée, les amies de la jeune fille et ceux de la famille ont pris leurs distances.
Benjamin a traversé les années qui ont suivi comme un zombie, baladé de psychologues en psychiatres, se perdant dans des expériences à bases de produits psychotropes, fortement perturbé par cette disparition, lui qui l'était déjà dans son enfance, l'idée l'ayant effleuré qu'il n'appartenait pas vraiment à cette famille dans laquelle sa soeur ainée avait toutes les qualités et toutes les attentions. Famille qu'il nous dépeint à travers ses souvenirs comme très attachée à son train de vie, ayant une certaine facilité à attirer la lumière, vivant dans un monde d'apparence, de strass et de paillettes.
À l'approche de la quarantaine et à la faveur d'une nouvelle thérapie, Benjamin se repose les questions sur la disparition inexpliquée de Summer, nous entraînant avec lui dans une quête de la vérité dont au final on n'attend pas grand-chose, comme lui d'ailleurs, après autant d'années sans nouvelles, bonnes ou mauvaises.
Monica Sabolo joue sur cette impression que tout est plié dans cette histoire, qu'il n'y aura pas de révélation, et que seule la désespérance éternelle de Benjamin va nous accompagner dans cette lecture. J'avoue m'être demandé dans quelle galère je m'étais embarqué, avec la nette impression que j'allais lire un roman dans lequel rien n'allait se passer, juste pour la beauté du style et des mots. Et puis je me suis aperçu que j'avançais facilement dans ma lecture, que je prenais même du plaisir à découvrir une histoire plus profonde qu'elle ne le laissait penser de prime abord, avec des personnages moins lisses que prévus, pour finalement refermer ce roman avec la satisfaction d'avoir passé un bon moment et découvert une auteure au style agréable.
Quant à Summer...
Roman qui nous fait partager la quête du personnage principal qui regrette sa soeur disparue et ne parvient pas à avancer tant il manque des réponses à ses questions.
J'ai eu du mal à entrer véritablement dans l'histoire, certains passages sont restés obscurs, d autres sont glaçants.
Cependant la fin m'a déçue.
Je vais vous épargner un résumé de ce livre puisqu'il a été vu et revu. Je vais faire court.
Je comprends enfin ce qui a énervé tellement de lecteurs dans « Summer ».
L'écriture esthétique à l'excès, la vacuité des personnages, l'ambiance glauque, le rythme lent, ce mélange de souvenirs et de visions révélatrices, le manque d'action et le côté introspectif.
Je comprends mais je n'y souscris absolument pas parce que, moi, c'est tout ça que j'ai adoré, c'est tout ça qui fait que j'ai lu ce livre dans un état proche de l'envoutement.
« Summer » m'a troublé, je l'ai trouvé entêtant, fascinant même.
Portée par le lyrisme de l'écriture, j'ai dégusté chaque mot de ce faux polar.
Voilà pourquoi il ne faut pas trop se fier aux commentaires et se faire sa propre opinion en lisant !
Images du monde flottant
Summer, blonde au prénom cliché, 19 ans, disparaît lors d’un pique nique au bord du lac Léman. 25 ans plus tard, son frère est submergé par les souvenirs qui remontent à la surface…
J’ai plongé dans ce livre assez facilement. Je m’attendais à un livre sur le deuil mais c’est davantage un livre sur les secrets de famille avec pour toile de fond le lac Léman, « un trou au cœur de la ville ». D’ailleurs le nom de cette famille renvoie à cet élément : Wassner (proche de wasser, eau en allemand). Car aussi lisse en surface qu’elle puisse paraître, on est loin de la famille parfaite.
J’avoue que je n’ai pas vu venir la révélation de la fin, une fin « détachable », je veux dire par là que le livre aurait pu se terminer autrement cela n’aurait rien changé à ma lecture.
En résumé, j’ai apprécié ce livre pour son atmosphère embuée et la plume de l’auteur lorsqu’il s’agit de décrire la nébuleuse de souvenirs et les visions fantasmagoriques du frère de Summer.
Il me semble que c’est ça, la vie, manger une pizza quatre fromages, en énonçant nos rêves sur un ton viril. Ils flottent au-dessus de nos têtes, dans la lumière des néons jaunes, et ils enflent, ce sont des bulles vaporeuses dans lesquelles nous soufflons.
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Merci pour ce bel avis. Je lirai ce livre avec plaisir. Bon dimanche!