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Orients lointains : les loges coloniales du Grand Orient de France (1870-1940)

Couverture du livre « Orients lointains : les loges coloniales du Grand Orient de France (1870-1940) » de Patrice Morlat aux éditions Les Indes Savantes
Résumé:

Parallèlement à son engagement en métropole dans la construction d'un Etat laïque, totalement séparé de toutes les formes d'Eglises, le Grand Orient de France essaima des loges dans toutes les parties de l'Empire colonial français, et cela dès 1738, date à laquelle La Parfaite Union allumait ses... Voir plus

Parallèlement à son engagement en métropole dans la construction d'un Etat laïque, totalement séparé de toutes les formes d'Eglises, le Grand Orient de France essaima des loges dans toutes les parties de l'Empire colonial français, et cela dès 1738, date à laquelle La Parfaite Union allumait ses feux à « l'Orient » de Saint-Pierre, en Martinique. En 1936 la loge Phénicia à Rayak au Liban, alluma les siens, et ce sera le dernier atelier à le faire, avant la Seconde Guerre mondiale. L'Obédience devait ensuite entrer dans les voies de l'exil, de la persécution et de la clandestinité. Le nombre maximum de loges actives relevé, fut atteint au début des années 1910, et juste avant la Première Guerre mondiale. Le GODF comptait alors 63 ateliers actifs au sein de l'Empire. Le plus grand nombre de loges se trouvait en Algérie, mais il en existait également dans pratiquement toutes les autres possessions françaises.
Une large partie du livre est consacrée à une étude serrée de la composition des loges coloniales. On y trouve les lieux d'initiations, la durée des mandats des vénérables, les présidents de loges, les métiers des Maçons. Cette étude montrera que les frères maçons exerçaient pratiquement toutes les formes de métiers et que les initiations, n'étaient pas réservées à une élite sociale, mais au contraire à une élite du c1/2ur et à la vertu républicaine.

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