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Mardi à Puerto-Azúcar

Couverture du livre « Mardi à Puerto-Azúcar » de Jean-Luc Coatalem aux éditions Des Equateurs
Résumé:

" Ulysse Rubirosa junior essaya bien de monter un garage d'automobiles de luxe à Montevideo, fit un crochet à Lima où il vendit peu et mal des machines à coudre Singer, enfin s'installa dans un galetas à Asuncion, féru de littérature, citant Pétrarque et Aristophane de mémoire.
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" Ulysse Rubirosa junior essaya bien de monter un garage d'automobiles de luxe à Montevideo, fit un crochet à Lima où il vendit peu et mal des machines à coudre Singer, enfin s'installa dans un galetas à Asuncion, féru de littérature, citant Pétrarque et Aristophane de mémoire.
Devenu libraire-bibliophile en chambre à Santiago, quartier de Los Condes, il aurait tenté de fourguer à prix d'or un manuscrit de dix-sept poèmes scatologiques de Robert Louis Stevenson, une photo de Jules Supervielle applaudissant, une boîte de fer contenant douze mégots fumés par Conan Doyle, et un éternuement de Somerset Maugham plié dans une serviette brodée du Ritz. Sans succès. "Tout cela est-il exact ?" lui demanda-t-on un jour lors d'un dîner à l'Imperial Club de Puerto-AzUcar.
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Avis (1)

  • Récit de voyage burlesque qui s’articule sur un personnage extravagant échoué à Puerto-Azucar. Type fort en gueule et haut en couleur, il se forge une légende. Soi-disant homme d’affaires, Ulysse Rubirosa Junior vit d’arnaques dont une escroquerie à l’assurance avec 2 paquebots supposément plein...
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    Récit de voyage burlesque qui s’articule sur un personnage extravagant échoué à Puerto-Azucar. Type fort en gueule et haut en couleur, il se forge une légende. Soi-disant homme d’affaires, Ulysse Rubirosa Junior vit d’arnaques dont une escroquerie à l’assurance avec 2 paquebots supposément plein sur des papiers bidons mais certifiés alors que les cales sont vides et que les deux bâtiments sont voués à être coulés en pleine mer. Mais tout ne se déroule pas comme prévu sur cette dernière opération...

    Avec cette courte nouvelle, Jean-Luc Coatalem s’amuse et nous amuse, en écrivant une BD sans images, ce, avec le talent d’écrivain qu’on lui connait. Chaque paragraphe est un dessin colorié et coloré. Et comme toujours avec lui, on voyage !

    « … Le colosse était surtout connu pour ses panamas d’une rare tonalité… De son couvre-chef, il confiait volontiers aux amateurs :
    — Frais, jamais doublé, en roseau d’altitude, équatorien. Un nuage sur la tête dont la couleur change avec le temps. Le panama, tel un ami d’enfance, vieillit avec vous. On ne s’en lasse guère. Celui-ci est d’ailleurs la réplique du modèle qu’envoya Simon Bolivar à Napoléon, en exil à Sainte-Hélène. On sait que le petit caporal le porta au milieu des bruines, des regrets et des embruns. Il est, par essence, mélancolique. »

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