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L'autre bout du fil

Couverture du livre « L'autre bout du fil » de Andrea Camilleri aux éditions Fleuve Editions
Résumé:

Le premier Montalbano dicté par Andrea Camilleri après sa cécité complète On ne se lasse pas d'Andrea Camilleri Le Courrier Suisse Savoureux Blog des Arts A Vigàta, tandis que l'arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat,... Voir plus

Le premier Montalbano dicté par Andrea Camilleri après sa cécité complète On ne se lasse pas d'Andrea Camilleri Le Courrier Suisse Savoureux Blog des Arts A Vigàta, tandis que l'arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l'éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter une autre épreuve : il doit se faire faire un costume sur mesure. A cette occasion, le commissaire rencontre la très belle et aimable Elena et son assistante tunisienne Meriam. Tandis que la crise migratoire s'aggrave sur les côtes siciliennes, avec son lot de racisme et de violences, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur, les suspects du meurtre ont apparemment des alibis, et un coupon de tissu d'une exceptionnelle qualité recèle peut-être des révélations sur le passé de la défunte couturière...

Assisté par l'inénarrable Catarella, tombé amoureux d'un chat qui ne le lui rend guère, d'un Augello que son donjuanisme aveugle et d'un Fazio ombrageux, le commissaire Montalbano progresse vers la vérité grâce à son art du mensonge, et sans jamais oublier d'honorer son culte biquotidien à la gastronomie sicilienne...



Traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani

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  • Il s'agit de la dernière enquête du commissaire Montalbano, écrite en 2016, ou plutôt dictée à sa fidèle secrétaire par un Andréa Camilleri de 91 ans devenu aveugle .
    Qu'on se rassure, on retrouve ici tout ce qui a fait le charme de la bonne trentaine de romans policiers qui l'on précédé ...
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    Il s'agit de la dernière enquête du commissaire Montalbano, écrite en 2016, ou plutôt dictée à sa fidèle secrétaire par un Andréa Camilleri de 91 ans devenu aveugle .
    Qu'on se rassure, on retrouve ici tout ce qui a fait le charme de la bonne trentaine de romans policiers qui l'on précédé dans lesquels apparaît ce Maigret sicilien et son équipe d'enquêteurs .

    Andrea Camilleri prend tout son temps (un peu trop à mon goût) pour installer l'intrigue principale, son cadre et présenter les différents protagonistes.
    Il est d'abord question d' affaires liées à l'arrivée successive de bateaux de migrants et qui mobilisent nuit et jour le personnel surmené du commissariat.
    Puis, indépendamment de celles ci, vient s'ajouter l'assassinat d'une charmante couturière réputée pour son talent et chargée de créer un costume que Montalbano devrait porter lors d'un mariage auquel il été invité. L'enquête sera résolue lorsque Montalbano aura découvert qui était le mystérieux correspondant à l'autre bout du fil, celui dont les coups de téléphone troublaient tant la victime.

    Si j'ai pris grand plaisir à lire cette enquête, c'est surtout pour sa forme théâtrale. Comme au théâtre l'essentiel passe par les échanges entre les personnages, par des dialogues percutants . Le récit est lui, surtout destiné, tel les didascalies dans le texte dramatique à informer sur les lieux et les moments de l'action.
    C'est aussi pour la manière dont Andréa Camilleri campe ses personnages. Chacun existe par son allure, ses manies, ses tics de langage. Le passé de dramaturge et de metteur en scène de l'auteur y est sûrement pour quelque chose!
    C'est enfin pour la tonalité dominante du roman. Ce n'est pas tant le suspense que l'humour, parfois assez féroce quand Camilleri observe les affairistes et les puissants. Si l'auteur sait tenir son lecteur en haleine, dans l'attente de la découverte du coupable, il a surtout le sens du comique et même du cocasse .

    Merci à l'éditeur et à Lecteurs.com de m'avoir permis de lire cette savoureuse comédie policière.

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  • Alors que le commissaire Montalbano, son adjoint Mimi Augello et l'inspecteur Giuseppe Fazio enchaînent les journées au commissariat et les nuits sur le port pour accueillir les migrants qui débarquent par bateaux entiers sur les côtes siciliennes, un crime horrible est commis sur la personne de...
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    Alors que le commissaire Montalbano, son adjoint Mimi Augello et l'inspecteur Giuseppe Fazio enchaînent les journées au commissariat et les nuits sur le port pour accueillir les migrants qui débarquent par bateaux entiers sur les côtes siciliennes, un crime horrible est commis sur la personne de la Signora Elena Biasini, couturière sauvagement assassinée à coups de ciseaux dans son appartement. Or il se trouve que Montalbano a rencontré cette jeune femme quelques jours seulement auparavant lorsqu'il est allé choisir le tissu et faire prendre ses mesures pour lui confectionner un nouveau costume à la demande express de sa fiancée Livia. Costume qu'il devra porter à l'occasion du renouvellement des vœux de mariage d'un couple d'amis communs à Gènes.

    L'accueil, l'attention que lui a réservé la couturière, son goût pour les jolies femmes contribuent grandement à l'affliction de Montabalno et à son empressement à résoudre cette nouvelle enquête, d'autant que s'il parvient à de désengager de l'accueil des migrants pour cause de mobilisation autour de ce crime, la pause est de courte durée... Et, entre un fiancé se présentant spontanément mais sans alibi pour le soir du meurtre, un jeune employé amoureux transi et un peu trop fougueux licencié par la couturière pour cause d'intrusion dans sa vie privée, un ancien amant resté ami innocenté d'emblée puisque présent comme traducteur auprès des migrants au côté du commissaire cette nuit-là, et une victime qui a fait tout ce qu'elle a pu pour séparer son passé de sa vie actuelle, Montalbano, à l'image du chat de la couturière, Rinaldo, a bien du mal à démêler les fils de cette inextricable pelote, à tirer sur le bon jusqu'au bout et faire le jour sur cette sordide et malheureuse histoire.

    Dans ce roman pétri d'humanisme et de sensibilité, le Maestro Camilleri aborde des thèmes aussi divers que l'accueil des migrants, les attitudes abominables et abjectes des passeurs (et avec Montalbano, justice est faite par des arrestations hautes en couleurs) et aussi la jalousie et les ravages désastreux qu'elle peut causer. Bien sûr l'humour est également toujours présent et cette lecture m'a procuré de bienvenus éclats de rires, je l'avoue.

    Un délicieux moment de lecture pour moi malgré la douleur flagrante inhérente à ce récit.

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