Un manga tordant mais qui n'oublie pas d'être instructif !
Parce qu'elle est illimitée, impalpable, insignifiante - « tout est sans pourquoi, tout est informe, rien n'a d'apparence » - l'aube est, sans doute, la meilleure métaphore du réel. De cet insaisissable avènement, Ramón Gómez de la Serna ne pouvait rendre compte que par l'étincelle de la greguería. C'est pourquoi ce livre qu'il compose dans les années 1917-1918 est peut-être le paradigme de cette approche du monde par « gréguerisation » systématique. Il est, selon Rafael Conte, « l'un des meilleurs de toutes ces années, et le premier grand triomphe de la greguería comme figure littéraire imposée par Ramón à l'histoire de la littérature universelle ».
Par l'auteur (entre autres) d'Automoribundia (La Table Ronde, 2020), de L'Homme perdu et des Lettres aux hirondelles et à moi-même (André Dimanche).
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