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La pointe Saint-Mathieu : le cap, l'abbaye, l'ancienne ville et le phare Saint-Mathieu

Couverture du livre « La pointe Saint-Mathieu : le cap, l'abbaye, l'ancienne ville et le phare Saint-Mathieu » de Henri Urscheller aux éditions Livre D'histoire
Résumé:

Le cap Saint-Mathieu (jadis de Pen-ar-Bed) est l'un des grands sites mythiques de la côte bretonne : « Il est difficile de rêver un spectacle plus grandiose que celui dont on jouit du haut de ce belvédère, en tout temps, remarque Henri Urscheller, mais notamment à l'époque des grandes marées... Voir plus

Le cap Saint-Mathieu (jadis de Pen-ar-Bed) est l'un des grands sites mythiques de la côte bretonne : « Il est difficile de rêver un spectacle plus grandiose que celui dont on jouit du haut de ce belvédère, en tout temps, remarque Henri Urscheller, mais notamment à l'époque des grandes marées d'équinoxe. » Et il évoque la beauté du panorama que l'on peut y contempler, « en tournant le dos à la terre ferme » : l'île d'Ouessant, la chaussée de la Helle et la chaussée des Pierres-Noires, les récifs du chenal de l'Iroise... Mais au-delà de « la magie de ce ravissant paysage », ce qui a passionné l'auteur - et qui constituera un outil de connaissance indispensable pour tous les visiteurs - c'est l'histoire de l'abbaye de Saint-Mathieu et de la bourgade qui s'est développée autour d'elle, aujourd'hui un petit village, et celle, aussi peu banale, du phare qui exista sous plusieurs formes avant sa construction définitive au XIXe siècle. Ce sont ces événements majeurs que relate ici l'historien et tout d'abord l'érection du petit monastère originel par saint Tanguy au VIe siècle, dans des circonstances étranges.
Plus tard, au fur et à mesure que l'abbaye s'accroissait, des cabanes de pêcheurs furent construites dans les environs, formant bientôt une bourgade, dotée d'une chapelle, puis une véritable ville qui posséda une église (Notre-Dame-de-la-Grâce). Naturellement, il y eut de « mauvais jours » (invasion des Normands en 875, guerres locales jusqu'au XIIe siècle, combats contre les Anglais aux XIIIe, XIVe, XVe siècles...) ; néanmoins, la ville prospéra et au début du XVIIe siècle Henri IV y institua, par lettres patentes, un marché tous les jeudis et cinq foires annuelles. L'abbaye connut, elle aussi, une formidable ascension (revenus considérables, église imposante, bâtiments très vastes...), mais aussi, bien avant la Révolution, une décadence due à la gestion d'abbés indélicats et accentuée par les effets des guerres de la Ligue, la peste, la misère et la famine.... Autre fait important : l'histoire du phare qui fut, au tout début, un fanal placé en haut d'une tour (difficultés du mode d'éclairage, négligences dans le service, naufrages, atermoiements), avant son édification réelle en 1835.
© Micberth

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