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«Je détestais la nuit parce que je n'arrivais pas à dormir, le jour parce qu'il conduisait à la nuit. Je me couchais désormais du côté du coeur, sachant que plus vite je fatiguerais cet organe, si peu que ce fût, plus tôt arriverait l'heure bénie du cauchemar qui, comme une catharsis, me permettrait de mieux accueillir le jour nouveau.» Ce volume rassemble quinze récits écrits entre 1924 et 1939, de l'ironie d'«Échos sur l'âge du jazz» et de «Ma génération» à la détresse de «La fêlure». Fitzgerald pensait que sa vie, ses passions, ses souvenirs, ses malheurs devaient servir son oeuvre, car il n'avait pas d'autre foi que la littérature. C'est pourquoi tout ce qu'il raconte, avec tant de charme, fait de lui un écrivain exemplaire.
Tellement beau, tellement lucide !
La littérature pour illustrer cette fêlure et cette entreprise de démolition qu'est l'existence.
Un citation équivoque me fascine "Toute vie est bien entendu un processus de démolition". Le titre emblématique "la fêlure" fait la force de ce recueil de nouvelles. Et pourtant, dans cet ouvrage FITZGERALD n'a plus la force d'écrire.
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