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La face cachée du vin

Couverture du livre « La face cachée du vin » de Monsieur Septime et Laurent Baraou aux éditions Les Peregrines
Résumé:

Voici le livre que toute une profession redoute. une profession qui se cache derrière l'image d'un produit naturel : le vin. Celle qui a su développer au fil des ans une agroindustrie où le rendement à moindre coût a conduit à toutes les dérives. le vin est devenu un produit standardisé,... Voir plus

Voici le livre que toute une profession redoute. une profession qui se cache derrière l'image d'un produit naturel : le vin. Celle qui a su développer au fil des ans une agroindustrie où le rendement à moindre coût a conduit à toutes les dérives. le vin est devenu un produit standardisé, industriel et mondialisé, élaboré par des oenologues maîtres en vinification technologique et chimique de raisins issus d'une agriculture chimiquement assistée. il trône dans les linéaires des supermarchés et s'exporte comme symbole d'un art de vivre à la française. pourtant la vérité est tout autre. Depuis l'après-guerre, la chimie est venue remplacer le travail de l'artisan vigneron, d'abord pour l'aider mais par la suite pour se substituer à lui. le paysan s'est transformé en viticulteur pour ne pas dire simple applicateur de solutions phytosanitaires. a la fin du processus, le vin vendu en grande distribution est plus proche du Cheddar que du Camembert aoC au lait cru. pourtant, des vignerons résistent et proposent des vins différents à chaque millésime, exprimant leurs terroirs dans le respect des sols et de la santé des consommateurs comme de celle des ouvriers agricoles. la face cachée du vin a pour objectif d'alerter l'amateur sur la production de vins standardisés, lui révéler "tout ce qui n'est pas naturel dans les vins" et lui proposer la découverte des meilleurs vins de terroir. une façon de retrouver le vrai plaisir de boire - avec modération - mêlant plaisir et convivialité.

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Avis (1)

  • Je suis loin d'être un amateur de vin. En réalité, je ne bois jamais de vin et très peu d'alcool en général. De temps en temps, un petit blanc moelleux comme un Monbazillac par exemple fait largement l'affaire. Habitant dans une région où le rosé est le vin par excellence, le choix est large et...
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    Je suis loin d'être un amateur de vin. En réalité, je ne bois jamais de vin et très peu d'alcool en général. De temps en temps, un petit blanc moelleux comme un Monbazillac par exemple fait largement l'affaire. Habitant dans une région où le rosé est le vin par excellence, le choix est large et pourtant le goût ne me plaît pas, mes papilles gustatives sont assez réfractaires au vin et au champagne en général. C'est donc avec certains a priori que je me suis faits au fil des années que j'ai commencé à lire cet ouvrage. Mes "a priori" ont fondu comme neige au soleil pour finalement être revenu comme une certitude que je ne boirais plus de vin.

    Cet ouvrage traite du moment où le "paysan" fait pousser ses plants de vigne à la mise en vente en bouteille dans les rayons d'un caviste ou d'un supermarché. Tout est passé au crible. Le constat est ahurissant.

    Entre les produits utilisés sur la vigne contre les maladies et les insectes pertubant les sols et imbibant le raisin de pesticides, ceux utilisés pendant la vinification, sa mise en bouteille, son stockage, jusqu'au concours, le vin est loin d'être ce que l'on s'imagine. Il est loin d'être représentatif du terroir tellement il en devient homogène au niveau du goût.

    Je me suis permis de citer quelques extraits alors que je n'en ai pas l'habitude mais cette étude mérite qu'on en parle, et parmi toutes les révélations contenues, en voici quelques unes...

    Je cite, "Le Centre International de Recherche sur le Cancer a trouvé dés 1976 des fibres d'amiante dans 50% des échantillons des vins analysés.", ça fait froid dans le dos, non !

    Je cite "LVMH n'était pas vraiment un groupe qui fabriquait des produits de luxe, plutôt un groupe qui vendait une image de luxe.", au prix où on les paye, ils pourrait au moins nous vendre quelque chose de qualité, non !

    C'est horrifiant d'accepter au vin ce que l'on accepterait pas pour n'importe quel autre produit comme les fromages, ou même pourquoi pas, les jus de fruits et les biscuits.

    Encore plus impressionnant, sur plus de 110 000 exploitations, les auteurs n'auront réussi à nous trouver que 44 vignerons passionnés de leur travail et voulant donner une nouvelle dimension au vin en respectant la nature, la vigne et le raisin, la vinification, le produit fini et surtout le consommateur. Ce petit échantillon est bien petit, je dirais même ridicule par rapport à la totalité, et j'ai été encore plus étonné qu'en Provence, et plus particulièrement dans le Var (à la campagne, entouré de vignes, où j'habite), un seul exploitant n'ait retenu l'attention des auteurs. Ils en auront certainement oublié, je n'en doute pas, mais malheureusement, je pense que ce nombre ne sera pas beaucoup plus important.

    Enfin, cette étude n'est pas un pavé mais un tsunami, je pensais m'ennuyer en la lisant, pas du tout, j'y ai pris un grand plaisir, et surtout elle m'a ouvert les yeux sur les dérives dans l'univers du vin.

    A lire que vous soyez amateur ou non de vin...

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