On s'amuse toujours autant à découvrir les réinterprétations des dieux grecs et de leurs univers respectifs
Comme dans le premier tome, Régis Hautière parvient magistralement à écrire une BD historique du point de vue d’enfants, permettant, selon ses propres mots : « d’éviter les grandes batailles et les grands hommes. D’être plus proche de l’humain et de la banalité du quotidien. On vit l’Histoire avec ceux qui la subissent. » La Révolution française est donc du point de vue des enfants et des autres personnages de l’intrigue. A l’instar des acteurs de la grande Histoire, les jeunes protagonistes sont ballotés au gré des intérêts de leurs adversaires et de l’évolution de la Révolution française. Sur un terrain mouvant, alors que le désordre et la violence règnent, chacun essaie de tirer les marrons du feu au fur et à mesure que les rapports de force évoluent. Les enfants deviennent alors des pions dans la quête de pouvoir des adultes.
Les dessins de Xavier Fourquemin sont toujours d’une grande beauté et d’une grande simplicité. Sous sa plume, le point de vue des enfants est parfaitement restitué, le dessinateur allant jusqu’à accentuer la hauteur des bâtiments ou le physique des adultes afin que le lecteur découvre la ville de Nantes presque à travers les yeux des héros. Les lignes sont claires, le dessin est précis, les couleurs sont chatoyantes, donnant ainsi vie à cette ville, à sa violence et à son caractère sans pitié. L’ensemble me rappelle la série Les enfants de la Résistance, avec un scénario solide, des graphismes de qualité, un point de vue original et un gros travail de restitution historique. Le fait que l’intrigue ne se déroule pas à Paris mais en province permet également de découvrir la Révolution de manière moins classique.
Les protagonistes sont davantage préoccupés par leurs aventures que par les événements révolutionnaires, rendant leurs découvertes d’autant plus savoureuses. De plus, parce que nous ne sommes pas à l’Assemblée mais bien dans les bas-fonds de Nantes, les débats se règlent à coups de pistolet et de surin. La mise en scène dynamique nous fait ressentir la violence de chaque coup et la nuance de chaque émotion, nous offrant une plongée jouissive dans les boyaux de l’Histoire, illustrant d’une façon prenante et haletante les soubresauts qui agitèrent la France de cette époque.
Ce tome est complété par un carnet pédagogique simple et précis, qui permet de répondre aux questions que le lecteur pourrait se poser sur le contexte de l’intrigue.
De quoi parle cette série :
Si vous aimez découvrir l’Histoire à travers les yeux des enfants, alors cette nouvelle série Révolutionnaires ! est faite pour vous.
Après Les Lulu (Première Guerre mondiale) et Les Enfants de la Résistance (Seconde Guerre mondiale), "Révolutionnaires ! " comme son nom l’indique, se déroule à la fin du 18e siècle, pendant la Révolution française.
Ce premier tome nous permet de faire la connaissance de quatre enfants. Célénie est issue de l’aristocratie et a échappé à un guet-apens fomenté par son oncle pour la spolier de son héritage.
Elle est recueillie par trois gamins des rues qui vivent de mendicité et de menus larcins. Titor, Pince-Mitraille et Mélina vont prendre sous leur aile cette jeune aristocrate afin qu’elle échappe à ceux qui sont à ses trousses.
Une troupe bien sympathique qui nous promet des aventures avec de nombreux rebondissements.
Mon avis pour les enfants :
Des enfants qui survivent sans adulte et qui peuvent compter les uns sur les autres. Voici un très bon point de départ pour Célénie, Mélina, Titor et Pince-Mitraille qui vont s’unir, malgré leurs différences sociales, pour sauver la jeune héritière, alors qu’autour d’eux, ce ne sont que chaos, misère et incertitude.
Mon avis pour les parents :
Le récit de cet album se situe à Nantes, port tristement connu pour son commerce triangulaire et donc la traite négrière. C’est ainsi que Mélina se trouve être une enfant métisse, elle aussi abandonnée à la rue. Voilà une excellente façon d’aborder ce point noir de notre Histoire.
Mon avis pour les enseignants :
S’il y a bien une période de l’Histoire de France difficile à aborder en classe, c’est bien la Révolution française. En plus de cette histoire, figure à la fin de l’album, un dossier documentaire couvrant la période allant de la prise la Bastille (14 juillet 1789) à la bataille de Valmy (20 septembre 1792).
Une très intelligente série tout public que j'aurai plaisir à suivre. Vivement Le grand désastre de l'an 1 (tome 2).
À très vite, pour une autre bande dessinée !
Auteur de La guerre des Lulus, Régis Hautière parvient magistralement à écrire une BD historique du point de vue d’enfants, permettant, selon ses propres mots : « d’éviter les grandes batailles et les grands hommes. D’être plus proche de l’humain et de la banalité du quotidien. On vit l’Histoire avec ceux qui la subissent. » La Révolution française est donc abordée sous un angle humain et innocent. Les événements révolutionnaires sont dévoilés au gré des aventures des protagonistes.
Les dessins de Xavier Fourquemin, à la fois d’une grande beauté et d’une grande simplicité, donnent vie à la fange des ruelles et leur violence. Sous sa plume, le point de vue des enfants est parfaitement restituée, le dessinateur allant jusqu’à accentuer la hauteur des bâtiments ou le physique des adultes afin que le lecteur découvre la ville de Nantes presque à travers les yeux des héros.
Après le tome un, j'ai enchaîné avec... le tome trois :) Pas logique certes, mais je n'avais pas le deux sous la main et comme ils ne se suivent pas je me suis dit que ce ne serait pas très gênant.
Les dames de Brocéliande nous ai conté par Pock, qui fait partie des korrigans. Avec lui et les siens nous découvrons deux histoires : le Val aux fées ainsi que La fontaine de Baranton.
Ses deux histoires nous emmènent à la découverte des fées, mais là encore elles ne sont pas aussi gentilles que nous ne l'imaginons nous humains !
J'ai beaucoup aimé la première histoire, la rencontre de cet homme avec une louve, sa recherche de son fils. L'histoire est bien ficelée et est très réussie. J'ai un peu moins accroché avec La fontaine de Baranton. Par contre j'ai beaucoup aimé l'hommage des Korrigans à Merlin, à la fin du tome.
J'ai apprécié cette bande dessinée, les dessins sont toujours aussi réussies. Seul petit bémol : je trouve les couleurs un peu trop sombres par moment. En fait, la colorisation est moins réussie, c'est un peu fade et c'est dommage car du coup ce troisième tome est moins beau que le premier.
Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture et je mets trois étoiles à cette bande dessinée.
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