Tout semble aller pour le mieux dans un monde devenu meilleur, pourtant...
Corsé, comme un petit noir tôt le matin, puis suave, comme un Capuccino décoré d’un latte art. Black Coffee et White Coffee nous entraînent sur le bitume de la Route 66, à la poursuite d’un serial killer sans relâche qui sévit...
Tout semble aller pour le mieux dans un monde devenu meilleur, pourtant...
Les livres fondateurs d'une grande dame du polar
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Road-trip haletant sous soleil de plomb
2224. Le monde tel que nous le connaissons a disparu. Pour une bonne partie sous les eaux ( façon Kevin Costner mais avec plus de terre émergées) Sur terre et sur mer, c’est chaleur , tempête , vent, soleil assassin . Le coupable ? le réchauffement climatique, bref, l’homme.
Les survivants se sont organisés, leur existence ne tenant qu’à un fil. Pour survivre il faut se reproduire Si l’humanité 3meurt, la planète meurt.
Des décisions radicales ont été prises. C’est le grand recyclage. Les femmes de 50 ans reçoivent un avis de retrait et quittent alors mari et enfants pour le Domaine des Hautes-Plaines, lieu de rêve , promesse d’une autre vie. Mais dont personne ne revient… C’est le cas de Rachel , coiffeuse de son état , préparée depuis son plus jeune âge pour ce moment. Pour Keen,« Le mari de la coiffeuse » , la séparation est compliquée .Même si c’est pour le bien de la communauté.
Heureusement dans ce nouveau monde une IA bienveillante veille . Aucune religion, aucune crise, aucun conflit. Aucune raison de tuer son prochain donc, surtout avec un bracelet modérateur d’humeur au poignet
Au dessus de tout , une gouvernance mondiale , également bienveillante.
Alors comment expliquer la mort suspecte de 3 petites filles ?
Autant être clair , je suis passé à côté de ce polar dystopique. Plus dystopique que polar d’ailleurs. En théorie , ce qui aurait dû me plaire ☹. La lecture est agréable mais je n’ai pas été touché. Dommage..
Sophie Loubière nous avait habitué à des thrillers passionnants avec une approche sociétale. Obsolète est un roman d'anticipation tout aussi glaçant et addictif.
Nous sommes en 2224. Toutes les grandes catastrophes climatiques qui nous sont annoncées, sont arrivées et notre mode de vie consumériste a conduit au Grand Effondrement. La population a drastiquement diminué. La fertilité des hommes comme celle des femmes est très basse et il faut s'appliquer à repeupler la terre dans un monde repensé et aseptisé.
Les familles sont regroupées dans des villages gouvernés par une énigmatique grande autorité, la Gouvernance. Tous vivent dans une sorte de bulle. La violence a disparu, l'empathie est à la base de l'éducation, un bracelet implanté au poignet de chacun contrôle les émotions.
En parallèle, pour les femmes, il y a le Grand Recyclage. A 50 ans, ne pouvant plus donner naissance, elles sont devenues obsolètes et doivent quitter la colonie afin que les hommes puissent à nouveau procréer. Pour aller où ? Aucune n'en étant revenue, c'est un grand mystère qu'elles acceptent sans se poser de questions, endoctrinées depuis leur plus jeune âge.
Bravo à Sophie Loubière pour cet étonnant roman d'anticipation, original, féministe et pas si improbable que ça. Ses nombreux personnages sont fouillés, souvent attachants, hommes comme femmes. Elle n'a pas son pareil pour explorer l'âme humaine. Si c'est assez lent, parfois un peu long pour moi, c'est qu'il lui a fallu du temps pour installer cette nouvelle société et la rendre crédible.
Un roman difficile à résumer avec son univers futuriste et ses réflexions sur notre mode de vie, qu'il faut absolument lire.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/07/20/obsolete-de-sophie-loubiere/
Un thriller un peu long au démarrage qui se révèle finalement addictif et nous fait voyager sur la mythique route 66.
La scène d'ouverture est très bien réussie et nous plonge directement dans l'effroi. Juillet 1966, alors que Desmond Blur joue avec sa cousine dans la grange, un homme entre dans la maison. Il égorge sa tante, laisse pour morte sa mère Nora et poignarde sa petite sœur Cassie. Desmond réussira à mettre en fuite le meurtrier mais gardera une profonde blessure physique et psychologique. Son père Benjamin représentant commercial était sur la route.
Il faudra ensuite attendre vers la page 185 pour que l'intrigue démarre réellement. Durant les 45 ans qui s'écoulent, on apprend ce que devient les membres rescapés de la famille Blur. Il y a également des chapitres entrecoupés où on suit quelques bout de vie du meurtrier. J'ai trouvé toute cette partie longue et un peu brouillonne. Les détails donnés ne seront d'ailleurs pas utiles pour le reste de l'histoire.
Tout demarre donc réellement lors de la rencontre entre Desmond et Lola Lombard, française, partie à la recherche de son mari disparu 4 ans plus tôt. Ce dernier lui a envoyé un cahier où les mémoires d'un meurtrier de la route 66 sont retranscries. Leur duo est naturellement mis en place et l'enquête s'avère palpitante. Un vrai page-turner.
J'ai aussi beaucoup aimé les descriptions des villes qui traversent la route 66. On est complètement imprégné du côté désertique et en déclin de cette route mythique qui n'est aujourd'hui traversée que par de nombreux touristes venus du monde entier. De nombreuses villes fantômes jalonnent le parcours. L'autrice précise d'ailleurs en fin de roman qu'elle y a effectué un voyage en famille et qu'un blog avec de nombreuses photos retrace le périple.
Le style de l'autrice m'a plu. J'ai aimé le réalisme de l'histoire. Les personnages nous deviennent petit à petits intimes et on n'a pas trop envie de les quitter. Cela tombe bien un second tome existe.
"Le grand recyclage était une étape de la vie. Celle d'un passage vers une autre source de joie. Un horizon de lumière et de tous les possibles."
Un long voyage, un tunnel sans fin, la gouvernance territoriale, les cheveux qui se dressent sur la tête, le bruissement des flammes, du Chicomalt, une aube vivante, un parfum de cannelle, une Retirée, le Domaine des Hautes Plaines, deux siècles de tempête, la grâce du plaisir, une colonie de coquillages, des moustiques tropicaux, des documents numériques, des frustrations tenaces, un squelette rouillé, des crevettes rouge vif, la salle des reconstitutions historiques, la réalité du handicap, une nuit de désastre, les stimuli visuels, un bâton de réglisse, une clôture naturelle, une note cristalline, des souvenirs vigoureux, une démarche sereine, des inégalités, ne plus pouvoir faire marche arrière, dupliquer le vivant, un musée de réputation mondiale, les apprenants, la mise en commun d'un capital humain, une grande fierté, un peuple de rituels, une douleur ancienne, tenir des fiches, un satin jaune dragée, un fil tiré à rebours, un mauvais calibrage, un muret de vieille pierre, un univers bienfaisant et confortable, une sentinelle du ciel, une dynamique morbide, un concentré de vitalité, le ruban de l'agonie, le murmure de la terre, un Centre communal d'humification, mettre les choses en ordre, désenraciner sa vie, une cérémonie remplie d'amour, des expérimentations scientifiques, un avis de retrait, un délice amer et sucré, une situation exceptionnelle, une fleur sur des sépultures...
Elle est "petite mais déjà si grande".
Elle pense que son prénom est une fatalité.
Elle aimerait découvrir ce qui reste de la planète...
Elle aimerait se sentir libre de son corps.
Maya sait normaliser, modeler, gérer, organiser, prédire, automatiser, stimuler, résoudre des problèmes...
Depuis longtemps, Rachel se pose beaucoup de questions.
Elle ne croit pas à ce qu'on lui raconte.
Elle sait que tout le monde est surveillé.
Elle a du recul sur certaines choses.
Elle pense que quelque chose ne fonctionne pas avec son bracelet.
Mais elle est prête à faire ce qu'elle va devoir faire.
Il lui reste 28 jours.
Néo ne comprend toujours pas comment les générations précédentes ont si peu anticipé sur les conséquences du réchauffement climatique.
Il adore plonger dans une ville engloutie et y trouver des objets.
Ce roman est génial, original, glaçant, intrigant, surprenant.
J'ai éprouvé beaucoup d'émotions différentes, avec une infinité de nuances, et je me suis aussi beaucoup posée de questions sur la phase d'obsolescence, sur l'euthanasie raisonnée, sur l'évolution d'une société...
" Bonjour, la vie !"
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