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Serge Joncour

Serge Joncour

Serge Joncour est un écrivain français né à Paris le 28 novembre 1961. Après avoir exercé différents métiers, comme maître-nageur et publicitaire, il publie son premier livre, intitulé Vu, en 1998. S’articulant autour d’un crash d’avion en pleine campagne, ce premier roman est récompensé par le p...

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Serge Joncour est un écrivain français né à Paris le 28 novembre 1961. Après avoir exercé différents métiers, comme maître-nageur et publicitaire, il publie son premier livre, intitulé Vu, en 1998. S’articulant autour d’un crash d’avion en pleine campagne, ce premier roman est récompensé par le prix Jean-Freustié. Tout en poursuivant l’écriture de ses romans, Serge Joncour écrit également le scénario du film Elle s’appelait Sarah, tiré de l’œuvre éponyme de Tatiana de Rosnay. Il fait aussi partie des écrivains qui interviennent dans l’émission de radio Des Papous dans la tête sur France Culture.

Parmi les différents livres de Serge Joncour, deux ont été adaptés au cinéma : U.V., en 2007, et L’Idole, couronné par le prix de l’Humour noir et adapté en 2012 sous le titre Superstar. Serge Joncour est lauréat de plusieurs prix, notamment le prix Interallié pour Repose-toi sur moi, paru en 2016. Il est Chevalier de la Légion d’honneur depuis le 14 avril 2017.

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Articles en lien avec Serge Joncour (13)

Avis sur cet auteur (208)

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    Couverture du livre « Chaleur humaine » de Serge Joncour aux éditions Albin Michel

    Eve Yeshé sur Chaleur humaine de Serge Joncour

    On va suivre, du début de janvier à la fin de mars 2020, le quotidien d’une famille aux Bertranges, dans la ferme d’Alexandre et de ses parents. Alors que l’on redoute à nouveau la grippe aviaire et la tuberculose bovine, et que chacun travaille au quotidien, les parents et les légumes, car il...
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    On va suivre, du début de janvier à la fin de mars 2020, le quotidien d’une famille aux Bertranges, dans la ferme d’Alexandre et de ses parents. Alors que l’on redoute à nouveau la grippe aviaire et la tuberculose bovine, et que chacun travaille au quotidien, les parents et les légumes, car il se sont reconvertis, à la retraite, laissant la maison d’enfance et l’élevage à Alexandre.

    A la suite du partage, ses sœurs ont hérité d’un bout de terre et chacune a fait installer une éolienne, au grand dam d’Alexandre, car elles défigurent le paysage (sans oublier la nuisance sonore) et depuis tout le monde est fâché : Vanessa, Agathe et Caroline sont parties pour la ville où elles ont fait leur vie, traitant au passage leur frère de débile car il restait à la ferme.

    Mais, une mystérieuse maladie fait son apparition, accompagnée du confinement et va venir rebattre les cartes : dès l’instant qu’il faut s’enfermer, la ville devient la chose à fuir et on se rappelle de la ferme dans le Lot pour s’inviter…

    Serge Joncour reprend très bien la chronologie de ce qui deviendra épidémie, puis pandémie, les errances, les masques qui manquent, les urgences qui débordent, les morts qui augmentent de jour en jour, les élucubrations, avec le beau-frère, gilet jaune convaincu qui est dans le déni absolument : tout ceci n’est qu’une manipulation pour mettre les gens en cage, puis les discours solennels du président, les épidémiologistes qui défilent pour donner leur avis, puis les vaccins…

    En parallèle, il démontre de fort belle manière la catastrophe écologique qui se prépare : les maladies qui touchent d’abord les animaux avant de se transmettre à l’homme, les océans qui montent, l’eau qui devient une ressource rare, la disparition des espèces…

    C’est un hymne à la Nature qui s’accompagne d’une réflexion sur la cécité humaine, l’égoïsme des hommes, ainsi qu’un petit coup de patte au passage sur l’indifférence général qui risque de revenir sitôt la pandémie oubliée, trop vite...

    Autre point que j’ai adoré : Alexandre et sa famille notamment Greg, le beau-frère, qui dit n’importe quoi et ne croit que ce qu’il voit sur Internet : il râle contre tout, les masques, le confinement, la Chine, le gouvernement liberticide et j’avoue que j’ai retrouvé cette envie de l’étrangler qui me prenait chaque fois que je voyais les gens sans masque qui se faisaient la bise, ne respectaient pas les gestes barrière…

    J’ai adoré ce roman, me suis indignée quand il le fallait et mon personnage préféré est sans contexte Alexandre dont je partage la philosophie, le bon sens et le pessimisme (je préfère parler de réalisme en fait) sur l’avenir de la Terre, mais les dinosaures ont bien disparu alors, pourquoi en serait-il différent pour les humains …. La Terre pourra faire sans nous, si nous ne l’avons pas définitivement plombée.
    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/03/05/chaleur-humaine-de-serge-joncour/

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    Couverture du livre « Chaleur humaine » de Serge Joncour aux éditions Albin Michel

    Cotentine sur Chaleur humaine de Serge Joncour

    Une écriture simple et imagée, ce récit nous entraîne dans la vie de ce jeune agriculteur, qui succède à son père dans la ferme familiale...Le rapport avec ses soeurs est compliqué depuis le partage des terres.
    Survient cette pandémie, que nous avons tous subi, cet isolement qui nous a été...
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    Une écriture simple et imagée, ce récit nous entraîne dans la vie de ce jeune agriculteur, qui succède à son père dans la ferme familiale...Le rapport avec ses soeurs est compliqué depuis le partage des terres.
    Survient cette pandémie, que nous avons tous subi, cet isolement qui nous a été imposé...Les villes se désertent au profil des campagnes...
    Ce roman qui décrit la vie de tous les jours, avec ses contraintes, et aussi ses joies, avec notamment l'arrivée des adorables chiots.

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    Couverture du livre « L'amour sans le faire » de Serge Joncour aux éditions J'ai Lu

    Émilie H sur L'amour sans le faire de Serge Joncour

    Voici un roman qui alterne entre deux personnages aux prises avec leur passé, passé qui les rapproche dans un présent incertain.

    Joncour signe ici un roman délicat. Toujours sur le fil, entre incertitudes, peurs et désirs effleurés, les émotions de ces deux personnages s'appellent et se...
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    Voici un roman qui alterne entre deux personnages aux prises avec leur passé, passé qui les rapproche dans un présent incertain.

    Joncour signe ici un roman délicat. Toujours sur le fil, entre incertitudes, peurs et désirs effleurés, les émotions de ces deux personnages s'appellent et se répondent au travers de leurs gestes, leurs silences, leurs regards.

    Un roman comme on en trouve peu et qui mérite d'être lu.

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    Couverture du livre « Chaleur humaine » de Serge Joncour aux éditions Albin Michel

    Jean-Paul Degache sur Chaleur humaine de Serge Joncour

    Quelle heureuse idée a eu Serge Joncour de nous faire retrouver Alexandre, aux Bertranges, dans le Lot, où il continue à élever ses vaches ! Sous le soleil de janvier 2020, le printemps a deux mois d’avance mais Constanze est là et cela le comble de bonheur.
    L’auteur de L’amour sans le faire,...
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    Quelle heureuse idée a eu Serge Joncour de nous faire retrouver Alexandre, aux Bertranges, dans le Lot, où il continue à élever ses vaches ! Sous le soleil de janvier 2020, le printemps a deux mois d’avance mais Constanze est là et cela le comble de bonheur.
    L’auteur de L’amour sans le faire, L’écrivain national, Repose-toi sur moi et Chien-Loup, livres qui m’ont beaucoup plu, poursuit donc Nature humaine (Prix Femina 2020) et il me régale à nouveau.
    Voilà qu’il cite alors Caroline, Agathe et Vanessa, les trois sœurs d’Alexandre parties vivre loin de la ferme familiale. Sont-elles là ? Non, car Alexandre nomme ainsi les trois éoliennes qui dominent le paysage et qui ont pu être installées parce que les frangines ont accepté de vendre leurs terrains. D’ailleurs un autre de ces terrains a été cédé à la société d’autoroute pour l’installation d’un centre de maintenance.
    Heureusement, il reste suffisamment de terres pour faire paître les vaches dans les meilleures conditions possibles. Âgé de 57 ans, Alexandre veille aussi sur Angèle et Jean, ses parents qui vivent un peu plus bas et se consacrent au maraichage.
    Nous sommes donc début 2020 et, à la télé, on parle d’un mystérieux virus chinois et cela me rappelle vite quelques souvenirs… Comme pour nous tous, ce fameux virus va profondément modifier la vie de toute la famille d’Alexandre.
    Petit à petit, alors que personne n’y croit, que les autorités se veulent toujours rassurantes, le coronavirus se répand et les restrictions s’aggravent. Serge Joncour écrit toujours aussi bien, sait parfaitement raconter et saupoudre son récit d’un humour toujours bienvenu. Son style est vivant, imagé et m’emmène au cœur de la vie paysanne, vie qu’il connaît bien et sait parfaitement mettre en valeur.
    Voici maintenant les trois sœurs, chacune dans sa vie personnelle, vie qu’elles ont choisie pour fuir la ferme, ce monde rural qu’elles détestent. D’ailleurs, dans la famille, les fâcheries persistent et bloquent les rapports, ce qui est toujours triste et arrive trop souvent hélas.
    Caroline vit seule à Toulouse. Agathe s’est installée à Rodez avec Greg, son mari, qui fut un gilet jaune virulent. Ils ont deux ados très différents, Kevin et Mathéo. Enfin, Vanessa mène la belle vie à Paris.
    Les parents d’Alexandre sont aidés par Frédo qui débarque un jour avec trois chiots, des bichons qui vont bouleverser la vie familiale et apporter plusieurs surprises rendant l’histoire palpitante et parfois stressante.
    J’ajoute enfin, car c’est important, que les Bertranges, cette ferme familiale que seul Alexandre maintient vivante, va devenir un refuge providentiel, un bel hommage pour celles et ceux qui donnent beaucoup afin de garder un peu de vie dans nos campagnes. Accessoirement, ils nous permettent de manger des produits sains grâce à ces circuits courts devenus indispensables. De son côté, Constanze, à la Reviva – réserve biologique de l’ONF - se consacre à la sauvegarde de la forêt qu’il faut impérativement préserver.
    Avec Chaleur humaine, excellent titre, Serge Joncour a réussi un autre très bon roman qu’il faut lire car il témoigne en même temps d’une époque très proche que nous avons tendance à oublier, et nous rappelle qu’il existe une vie en dehors des grands ensembles ou des villes où la vie se concentre artificiellement.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/12/serge-joncour-chaleur-humaine.html

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