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Jerome Leroy

Jerome Leroy
Né le 29 août 1964 à Rouen, Jérôme Leroy a publié son premier roman en 1990, L'Orange
de Malte, Prix du Quartier Latin 1990. Il a ensuite publié de nombreux romans et recueils de
nouvelles à la limite du roman noir et de l'anticipation sans pour autant se considérer comme
un auteur de genre. Il a ég... Voir plus
Né le 29 août 1964 à Rouen, Jérôme Leroy a publié son premier roman en 1990, L'Orange
de Malte, Prix du Quartier Latin 1990. Il a ensuite publié de nombreux romans et recueils de
nouvelles à la limite du roman noir et de l'anticipation sans pour autant se considérer comme
un auteur de genre. Il a également écrit un recueil de poèmes : Le Déclenchement muet des
opérations cannibales (Équateurs 2006), une étude sur Frédéric Fajardie (Rocher, 1994) et des
romans pour la jeunesse dont La Grande Môme (Syros, Prix du polar jeunesse 2008). Il collabore
régulièrement au site Causeur.fr.

Articles en lien avec Jerome Leroy (1)

Avis sur cet auteur (55)

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    Couverture du livre « La petite gauloise » de Jerome Leroy aux éditions La Manufacture De Livres

    Yv Pol sur La petite gauloise de Jerome Leroy

    La petite Gauloise, Jérôme Leroy, Folio
    Très court roman ou longue nouvelle, initialement paru chez La manufacture de livres qui raconte une journée dans une ville de l’ouest : elle débute par un policier qui se fait tuer par un policier municipal lourdement armé depuis que le Bloc Patriotique...
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    La petite Gauloise, Jérôme Leroy, Folio
    Très court roman ou longue nouvelle, initialement paru chez La manufacture de livres qui raconte une journée dans une ville de l’ouest : elle débute par un policier qui se fait tuer par un policier municipal lourdement armé depuis que le Bloc Patriotique gère la mairie. Le flic abattu a eu le temps de prévenir d’un très probable attentat dans les heures à venir.
    Et nous, lecteurs de suivre, à la fois les terroristes, les flics, un prof et ses élèves, une autrice-jeunesse, qui tous, un moment ou un autre se retrouvent au cœur de cette histoire.
    Le thème ne prête évidemment pas à rire, mais j’avoue qu’à plusieurs reprises, Jérôme Leroy est parvenu à me faire sourire. Son écriture, répétitive surtout pour les noms et prénoms de ses héros : il peut faire se succéder de courtes phrases dans un ou plusieurs paragraphes qui, à chaque fois débutent par les noms et prénoms de ses personnages, ou se décaler de son histoire pour parler des habitudes d’un intervenant ou de son futur très lointain alors qu’il n’interviendra plus dans le roman. Il peut aussi balancer quelques vacheries bien senties sur la manière du Bloc Patriotique de gérer une ville et là, très proches de ce que l’on sait de la gestion de communes par le RN (coupures de subventions à certaines associations, sécurité à tout prix, ce qui, personnellement m’insécurise davantage…) "Le capitaine Mokrane Méguelati regarde prudemment au-dessus de la table en formica rouge pleine d’impacts de 7,62 mm, ce qui pourrait faire une œuvre intéressante pour une exposition d’art contemporain dans le Centre culturel de la ville qui vient de se voir sucrer ses subventions."
    C’est un roman noir caustique, qui ne ménage rien ni personne, qui décrit une ville, mais plus globalement une société peu enviable et qui ressemble pas mal à la nôtre.

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    Couverture du livre « Refuge » de Sebastien Gendron et Laurence Biberfeld et Jerome Leroy et Benoit Severac et Cyril Herry aux éditions Goater

    Françoise Sinard sur Refuge de Sebastien Gendron - Laurence Biberfeld - Jerome Leroy - Benoit Severac - Cyril Herry

    Ces textes courts ont été écrits à la demande de l'association La Fureur du Noir, qui organise chaque année le salon du roman noir et du polar à Lamballe dans les Côtes-d'Armor.
    Les cinq auteurs avaient pour contrainte de respecter une thématique : "Refuge(s)".
    Les auteurs sont : Laurence...
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    Ces textes courts ont été écrits à la demande de l'association La Fureur du Noir, qui organise chaque année le salon du roman noir et du polar à Lamballe dans les Côtes-d'Armor.
    Les cinq auteurs avaient pour contrainte de respecter une thématique : "Refuge(s)".
    Les auteurs sont : Laurence Biberfeld, Sébastien Gendron, Cyril Herry, Jérôme Leroy, Benoît Séverac.
    Les histoires sont très variées et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce petit recueil original.

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    Couverture du livre « Le bloc » de Jerome Leroy aux éditions Folio

    annie-france belaval sur Le bloc de Jerome Leroy

    Lu à sa sortie lors d'une rencontre avec Jérôme, bourru et pessimiste...mais sympa. Ce livre montre combien il faut peu de chose pour tomber dans le fascisme. L'extrême droite par son populisme piège bien des indécis.

    Lu à sa sortie lors d'une rencontre avec Jérôme, bourru et pessimiste...mais sympa. Ce livre montre combien il faut peu de chose pour tomber dans le fascisme. L'extrême droite par son populisme piège bien des indécis.

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    Couverture du livre « Le bloc » de Jerome Leroy aux éditions Folio

    Colette LORBAT sur Le bloc de Jerome Leroy

    Pourquoi devient-on facho ? Antoine Maynard l’a fait, d’abord, par pure provocation envers ses parents socialistes bon teint et son plaisir pour la baston

    Ce livre, paru en poche en 2013 résonne bigrement avec les émeutes de juillet dernier.

    Les émeutes durent depuis plus de quatre mois....
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    Pourquoi devient-on facho ? Antoine Maynard l’a fait, d’abord, par pure provocation envers ses parents socialistes bon teint et son plaisir pour la baston

    Ce livre, paru en poche en 2013 résonne bigrement avec les émeutes de juillet dernier.

    Les émeutes durent depuis plus de quatre mois. Les télévisions font le compte morbide des morts « un rectangle rouge en haut à gauche de l’écran marque désormais 752. ». Antoine Maynard est seul dans l’appartement qu’il partage avec sa femme Agnès Dorgelles, fille de la figure légendaire du Bloc Républicain, parti d’extrême droite qui voit son audience augmenter, parce que... "Ils avaient tous peur, les Français de toute manière : la beurette maquilleuse avait peur, les petits Blancs avaient peur, les cadres délocalisables avaient peur, les mômes des cités avaient peur, les flics avaient peur. Les profs des collèges de ZEP, les toubibs en visite dans les HLM déglingués, les retraités pavillonnaires, les ados blancs des zones urbanisées avaient peur. Les Chinois avaient peur des Arabes, les Arabes avaient peur des Noirs, les Noirs des Turcs, les Turcs des Roms. Tous avaient peur, tous avaient la haine. Et d'abord la peur et la haine les uns des autres."

    Antoine Maynard est devenu membre de ce parti par pure provocation envers ses parents de gauche bon genre, même avec un grand-père résistant communiste. Et puis, il aime la violence, la baston et faire partie de ce groupuscule lui permet d’assouvir ce besoin. Plus tard, il rencontre Agnès et monte dans les échelons.

    Stanko, prolo venant du nord, tatoué, pardon, détatoué devenu Chef du GPP -service sécurité du Bloc- grâce à son amitié avec Antoine Maynard. Il est chargé, avec d’autres, des basses œuvres du Bloc. Là, aucun sentiment, quand faut y aller, faut y aller, aucune hésitation, voire même une certaine jouissance aussi. Stanko sait qu’il doit mourir, pour que son parti montre patte blanche (ou gris foncée) ; de chasseur, il devient gibier mais, sachez qu’il se défendra jusqu’au bout.

    Leur amitié est forte, pourtant ils vont être séparés à tout jamais. Arriver au pouvoir se paie cher, là au prix du sang versé. Antoine ne lèvera pas le petit doigt pour sauver son ami, son poto, non, il lèvera le coude pour s’enfiler la bouteille de Vodka et repenser à leur histoire commune.

    Jérôme Leroy met dans un même sac la gauche devenue gauche caviar et la droite dite gaulliste qui ont délaissé les ouvriers et la classe moyenne dont le Bloc s’est emparé par la peur de l’autre.

    Le Bloc, un bloc qui fait peur mais qui me semble réaliste. L’impression que l’auteur, que je découvre avec ce livre, a travaillé sur le sujet, connaît l’air et certaines paroles. Combien sont-ils ces femmes et ces hommes à aller dans une direction, ici l’extrême droite pour de mauvaises raisons, une idéologie négative, ou pour se venger de longues humiliations ?

    J’ai peiné à lire ce livre, il me fallait des temps de « repos » tant tout est loin de mes idées. Bien sûr, j’ai reconnu les têtes de pont, dans ce roman noir, très noir, c’est clair comme de l’eau de roche. Le cynisme, la violence, les rappels aux fachos historiques et ou littéraires font froid dans le dos. Avec les prochaines élections, la soif du pouvoir décuplée par le challenge, ce qui est écrit dans le livre pourrait arriver et, c’est terrifiant.

    Antoine Maynard, intellectuel du groupuscule, dandy aurait pu basculer vers l’extrême gauche, mais, comme il le dit : « Finalement, tu es devenu fasciste à cause d’un sexe de fille ».

    Bref, un livre à lire mais quelque peu terrifiant, cynique voire déprimant sur une époque qui ne pousse pas vers l’espoir mais plus vers la désespérance et la fermeture à l’Autre qui est autre.

    Merci à ma libraire pour m'avoir recommandé ce livre


    https://zazymut.over-blog.com/2023/09/jerome-leroy-le-bloc.html

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