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Sylvia P.

Couverture du livre « Sylvia P. » de Ananda Devi aux éditions Bruno Doucey
Résumé:

"Au fond du couloir, une jeune femme marche comme si elle dansait, encore sous l'effet des somnifères qu'elle a avalés, elle marche en déséquilibre sur sa propre vie, elle ne se rend pas compte qu'elle ne tient pas sur la mince ligne droite qu'elle s'est tracée mais elle avance quand même, elle... Voir plus

"Au fond du couloir, une jeune femme marche comme si elle dansait, encore sous l'effet des somnifères qu'elle a avalés, elle marche en déséquilibre sur sa propre vie, elle ne se rend pas compte qu'elle ne tient pas sur la mince ligne droite qu'elle s'est tracée mais elle avance quand même, elle avance en dansant sur ses pierres, sur ses cailloux, sur ses rochers, le coeur entaillé, la bouche boursoufflée, l'ombre désarrimée, elle avance quand même avec son nez rougi de larmes, ses hanches tanguantes, ses yeux noyés, une bouteille de coca à la main, ne sachant quoi en faire jusqu'à ce qu'une infirmière vienne la lui prendre de peur qu'elle ne se casse, qu'une autre infirmière l'emmène au lit de peur qu'elle ne se casse."

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Avis (1)

  • J’ai découvert Ananda Devi avec le Sari vert, il reste une lecture déterminante. Sa poésie, sa verve ses engagements tout transparait fluide dans ses romans oui mais ici je ne m’y retrouve pas, ici ça ne suffit pas, ici le rapport biaisé du couple, du patriarcat, le fantasme de la beauté...
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    J’ai découvert Ananda Devi avec le Sari vert, il reste une lecture déterminante. Sa poésie, sa verve ses engagements tout transparait fluide dans ses romans oui mais ici je ne m’y retrouve pas, ici ça ne suffit pas, ici le rapport biaisé du couple, du patriarcat, le fantasme de la beauté amoureuse ou la femme meurt pour mieux, ne me convient pas. On constate que sans trauma femme l’avenir aurait pu autrement, la lecture de l’autrice ne s’ajuste pas, sonne faux à mon ouïe guerrière fragile.
    Ma lecture de la poétesse se veut plus juste à mes tripes. Sylvia chercherait désespérément la liberté à travers carcans, le mystère des traumas droit majestueux se dresse devant tabou et elle périclite. Ted représentant de la masculinité toxique, fatal.
    A travers Sylvia et Ted se dévoile Ananda, le processus de vivre mêlé à l’écriture, écrire comme mourir un peu, vivre à travers la langue.
    Le texte ciselé avec précision mord dans les corps, la voix de l’autrice est tranchante et cogne fort. J’aime la langue j’aime la poésie la maison d’édition moins l’élan biographique et très peu la couverture la photo l’orange qui ne resplendit pas la morte.

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