« Salem est l'un de mes meilleurs romans, l'un des plus effrayants aussi. Alors, éteignez la télévision, et parlons vampires dans la pénombre, je pense pouvoir vous faire croire en leur existence. » Stephen King, juin 2005.
Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem et s'installe à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-cinq ans auparavant. Mais, très vite, il doit se rendre à l'évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît, et l'horreur s'infiltre, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.
En bonus : Deux nouvelles inédites sur le village de Salem. De nombreuses scènes coupées que Stephen King souhaitait faire découvrir à son public.
« Salem » de M. Stephen King, c’est Jerusalem's Lot, une petite ville du Maine, qui sera le théâtre d’étranges évènements en 1975, quand y revient Ben Mears, romancier y ayant vécu, chez sa tante, dans son enfance.
Et comme souvent avec Stephen King, l’histoire effrayante qu’il nous offre est prétexte à aborder moult thématiques. Ici, derrière l’hommage avoué au fameux « Dracula », il y aura aussi une critique acerbe de la société américaine, ainsi que des valeurs de la modernité. M. King nous l’explique très bien dans sa postface, en nous livrant ses intentions. Contrairement au récit de Stoker, il souhaitait écrire quelque chose empreint de plus de pessimisme. C’était sans compter sur la force prise par ses personnages !
Sans en révéler trop sur l’intrigue, sachez qu’à Salem une maison du nom de Marsten House domine la ville, abandonnée depuis un bien tragique évènement. Seulement quand Ben Mears arrive, il découvre qu’elle a été acheté par deux personnes, Barlow et Straker. Et que ces deux-là souhaitent aussi ouvrir un commerce de meubles et d’antiquités, après avoir passé un curieux pacte avec Larry Crockett, l’agent immobilier. Arriveront rapidement de mystérieuses disparitions, dont celle d’un enfant, qui réveilleront les mauvais souvenirs enfouis dans la ville de Salem…
Dans le combat du bien contre le mal qui commence alors, et dans la lutte désespérée des personnages pour leur survie, il y a beaucoup de belles pages. M. King est fantastique dans sa description des habitants de Salem, et dans la peinture extraordinairement vivante et réussie du moindre personnage secondaire de son intrigue. J’ai été moins convaincu par le final. Une fois la tension et le suspens des premières pages passées, le récit perd un peu de sa force. Cela étant, il reste palpitant et il est impossible de le lâcher avant la fin !
Jerusalem's lot (Salem) est une petite bourgade de 1 319 âmes, à 30 km de Portland (Maine)
Ben Mears, romancier à la célébrité naissante, y revient après 24 ans d'absence. Un retour pour tenter de s'en délivrer en la projetant dans son nouveau roman.
En 1951, la ville a été dévastée par un immense incendie, ce qui a traumatisé la plupart des habitants.
Au coeur de Salem, tel un phare, trône une vaste demeure; Marsten House.Une idôle maléfique, un phare surnaturel, l'incarnation du Mal !
Cette maison reste inhabitée et la surprise est grande quand 2 inconnus Mr Barlow et Straker la louent pour y installer un commerce de Meubles de style.
D'étranges disparitions, la mort d'un enfant, des animaux eviscérés.... des faits violents et sanglants se succèdent à une vitesse vertigineuse.
Quelle malédiction frappe à nouveau Salem ?
Ben Mears, Matthew Burke (Professeur), Jimmy Cody (médecin), Susan Norton (amie de Ben Mears) et le père Donald Callahan décident de lutter contre ce "Mal" qui rassemble tous les signes d'une l'invasion de vampires.
Fantômes et morts-vivants sillonnent la ville à la nuit tombée, à la recherche de nouvelles proies.
Qui du Vampire ou du romancier prendra le dessus ?
Un roman magistral autout du mythe du vampire mais pas seulement.
Stephen King mèle roman policier, fantastique,d' horreur et sociétal.
Il met en scène une multitude de personnages secondaires, anonymes aux petites vies ternes et recluses.
Salem, petite ville rurale américaine ou l'on ne fait que passer, oubliée de la marche du monde.
Des références littéraires et cinématographiques autour du mythe du Vampire .
Une réflexion sur le "Mal", la religion, l'écriture comme un exutoire.
Impossible de vous dire si Salem est le meilleur roman de King mais une chose est sûre, c'est du tout bon !
Un excellent roman qui joue avec nos peurs primaires. Nous retrouvons la plume du maître King qui au fil des années navigue avec brio dans tous les styles mais qui reste pour moi un formidable conteur de récits d'épouvante !
Dans l'édition Lattès 2006, on trouve outre le roman Salem, deux nouvelles, présentées comme inédites, de Stephen King. La première "Un dernier pour la route" présente une atmosphère de blizzard dans le Maine. Les événements qui s'y déroulent sont sensés faire peur. Il faut cependant rester mesuré...
La seconde "Jerusalem's lot", qui fait quarante pages, est beaucoup plus réussie. le style épistolaire pimente les événements, qui feraient un bon téléfilm. L'écriture de Stephen King y est égale à elle-même. Un exemple : "Un tonnerre souterrain raisonnait dans l'église. le plâtre des murs tombait. Les cloches rouillées carillonnaient, réveillées par les secousses démoniaques."
A noter que, toujours dans cette même édition, on trouve les passages coupés du roman Salem. Par exemple, une digression sur les délinquants sexuels, qu'il ne faudrait pas chercher parmi les jeunes ados, mais plutôt parmi les petits employés à la retraite n'ayant aucun moyen de libérer leurs pulsions. Une référence aussi aux anciens inquisiteurs qui écartelaient des fillettes et brûlaient leur vagin au fer rouge.
Bref, vous pourriez être étonné par cette énième édition d'un "classique".
Fin de ma lecture d'haloween suggérer par @heleneculturall et qui as abandonné au bout de 50 pages - Donc ce livre est #salem de @stephenking, le 7e de cet auteur que je lis.
C'est l'histoire de Ben Mears écrivain qui reviens dans sa ville d'enfance Salem, qui as cet époque avait complètement bruler, Ben est revenu dans cette ville car il veut écrire un livre sur une maison lugubre qu'on appelle Marsten et étant gamin lui as fait peur, il veut écrire sur cela pour exorciser ses peurs, il rencontre Susan et peu à peu dans cette charmante ville, des disparitions arrivent et des meurtres surviennent, Avec le Docteur Cody Susan et le professeur Math, ils vont essayer de découvrir ce qu'il passe, ils vont aller au bout d'eux mêmes, est ce qu'il perdront leurs âmes ? Ou arriveront à aller au bout de leurs peurs ?
Ce livre m'as beaucoup plus Comme d'hab Comme tout les livres de Stephen King pour moi c'est plus qu'un livre d'horreur, c'est un genre de thriller, et il traite principalement de nos peurs, faut il les affronter ou mettre un mouchoir dessus
Morale de l'histoire : à affronter ses peurs on en ressort toujours victorieux
Je l'ai lu il y a quelques années, mais c'est LE livre qui m'a marqué. J'en frissonne encore ! Je n'ai jamais eu autant peur en lisant un livre que lors de celui-ci
C’est MON livre culte ! Je l’ai découvert il y a plus de 15 ans et je l’ai lu plus de 20 fois !!!
Ce livre est un hommage au Dracula de Bram Stoker, livre qui a marqué le King à son adolescence. On y parle de vampire, de maison hantée… mais comme d’habitude, le fantastique est une excuse du King pour évoquer d’autres thèmes. Ici, il traite à mon sens de la peur. Ou plutôt des peurs : peurs de l’enfance, peur d’être jugée dans une société américaine des 70’s en pleine mutation, peur de la religion, peur des croyances, etc. Et finalement, l’horreur qu’on est en droit d’attendre lorsque le King traite du mythe du vampire n’est rien face à l’horreur née du comportement des Hommes…
le roman qui vous mets les chocottes lorsque vous le lisez avant de dormir...l'un de mes préferés
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