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Revenants (trilogie new-yorkaise,tome 2)

Couverture du livre « Revenants (trilogie new-yorkaise,tome 2) » de Paul Auster aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Paul Auster Revenants Ce deuxième volet de la « Trilogie new-yorkaise » met en scène, dans le décor qui était celui de Cité de verre, trois protagonistes nommés Noir, Blanc et Bleu. Deux d'entre eux sont des détectives privés.
Mais, tout en nous entraînant dans un suspense qui ne le cède en rien... Voir plus

Paul Auster Revenants Ce deuxième volet de la « Trilogie new-yorkaise » met en scène, dans le décor qui était celui de Cité de verre, trois protagonistes nommés Noir, Blanc et Bleu. Deux d'entre eux sont des détectives privés.
Mais, tout en nous entraînant dans un suspense qui ne le cède en rien à celui des meilleurs thrillers, le romancier nous donne aussi à sentir la précarité de l'identité, et fait jouer devant nous, dans un crescendo tragique, les plus pervers effets de miroir du destin.
Roman policier, roman métaphysique : Paul Auster joue des deux registres avec une maestria qui justifie sa place - au tout premier rang - dans la jeune littérature américaine.

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Avis (1)

  • En relisant dix ans plus tard "Revenants", deuxième tome de la "Trilogie new-yorkaise", je me suis souvenu de la raison pour laquelle j'avais fait l'impasse sur "La chambre dérobée" : un trop-plein de vacuité.

    Attention, je n'entends pas par là que "Revenants" souffre d'un quelconque manque...
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    En relisant dix ans plus tard "Revenants", deuxième tome de la "Trilogie new-yorkaise", je me suis souvenu de la raison pour laquelle j'avais fait l'impasse sur "La chambre dérobée" : un trop-plein de vacuité.

    Attention, je n'entends pas par là que "Revenants" souffre d'un quelconque manque de profondeur, mais plutôt que la vacuité, qui est au cœur de la vie de celui que l'on appelle Bleu, devient, au fil des pages, écrasante de pesanteur.

    Imaginez un détective privé que l'on charge d'espionner un homme qui ne fait quasiment rien à part écrire à sa table de travail, installez-le dans l'appartement situé en face de sa cible et demandez lui de consigner chaque fait, chaque geste en vue d'un rapport hebdomadaire. De ce schéma kafkaïen, découlent inévitablement une immobilité de tous les instants, une absence d'action qui anesthésie les muscles au profit d'un esprit prompt au vagabondage.

    La sensation d'un enfermement mental, la paranoïa, le besoin de donner du sens à chaque détail finissent par s'inviter dans la partie comme ils l'avaient fait d'ailleurs dans "Cité de verre" mais à un niveau toutefois moins exacerbé. Pour que l'expérience littéraire soit plus pure que jamais, Paul Auster mâtine son récit de questionnements philosophiques, de références culturelles dont on ne sait jamais si elles sont là pour nous aider ou nous méprendre.

    Dans "Revenants", chaque détail semble avoir son importance, ce qui oblige le lecteur à prendre son temps, à relire parfois certains passages pour être sûr de comprendre.

    Tandis que Bleu perd peu à peu pied, les spectateurs que nous sommes suivent un cheminement sensiblement identique, ballottés entre la lumière et l'obscurité, un sentiment d'inconfort qui fait la naître la même envie que celle du personnage : que cette situation se termine au plus vite.

    Une fois ce court roman achevé, un besoin irrépressible de sortir à l'air libre se fait sortir. Une chose est sûre, l'empathie a fonctionné, mais au prix d'un effort non-négligeable pour appréhender cette ambiance oppressante.

    Comme indiqué dans le billet consacré à "Cité de verre", je reviendrais sur les liens entre les deux romans roman dans celui consacré à la trilogie dans son intégralité dans lequel j'évoquerai notamment cette impression de "variations sur le même thème".

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