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Psychopompe

Couverture du livre « Psychopompe » de Amélie Nothomb aux éditions Albin Michel
Résumé:

Ecrire, c'est voler. Amélie NothombPalmarès des libraires - Livres Hebdo 2023 Sélectionné pour le Prix Littéraire 2023 du journal Le Monde. Magnifique. Version Femina Psychopompe [...] s'avère le complément parfait à Stupeur et tremblements. Le Devoir [...] Amélie Nothomb célèbre ici les... Voir plus

Ecrire, c'est voler. Amélie NothombPalmarès des libraires - Livres Hebdo 2023 Sélectionné pour le Prix Littéraire 2023 du journal Le Monde. Magnifique. Version Femina Psychopompe [...] s'avère le complément parfait à Stupeur et tremblements. Le Devoir [...] Amélie Nothomb célèbre ici les altitudes qui permettent non seulement de mieux percevoir le monde, mais de lire autrement. Le Monde

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Avis (8)

  • Déroutant ! c'est le premier mot qui me vient !

    J'ai écrit une chronique et elle ne me plaisait pas, c'est sous forme de lettre adressée à Amélie que j'ai envie de vous parler de ce dernier opus d'Amélie Nothomb.



    Chère Amélie,



    Envie de vous écrire pour partager mon ressenti au...
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    Déroutant ! c'est le premier mot qui me vient !

    J'ai écrit une chronique et elle ne me plaisait pas, c'est sous forme de lettre adressée à Amélie que j'ai envie de vous parler de ce dernier opus d'Amélie Nothomb.



    Chère Amélie,



    Envie de vous écrire pour partager mon ressenti au sujet de votre dernier roman. Sachez que vous m'avez complètement déroutée.

    Ce conte qui ouvre le roman, une espèce de "Barbe Bleue" à l'envers m'a enchantée et je me suis dit que c'était très prometteur, et puis, comment dire j'ai eu l'impression que le soufflé était retombé, je n'ai pas compris de suite où vous vouliez nous emmener. Je vous avoue que cela m'a même un peu ennuyé toutes ces descriptions aviaires mais en même temps votre style si particulier m'a donné envie de continuer. Je sentais que vous vous dévoiliez, que votre manque du père m'émouvait.

    J'ai suivi vos voyages, d'ambassade en ambassade - Chine, Bangladesh, Birmanie, ... - et puis soudain j'ai compris le cheminement de l'écriture, la difficulté de trouver votre voie, votre place en littérature, la difficulté réelle tout comme le vol d'un oiseau.

    Votre récit, c'est un peu votre testament littéraire, la naissance d'une écrivaine mais aussi et surtout la recherche de sa légitimité.

    Psychopompe, ce lien vers les âmes disparues qui a conduit à l'écriture de deux romans - "Soif" en 2019 et "Premier sang" 2021 - cette force c'est le chemin.

    Le dernier tiers du roman m'a émue, ce lien, cet amour profond au père, dire "je t'aime" aux gens qu'on aime est difficile surtout pour la génération de nos parents.. C'est ce geste fort qui a ouvert une porte où s'est engouffré votre amour mutuel.

    Au fil de vos romans, vous prenez de l'épaisseur, votre plume devient pour notre bonheur plus philosophique. Ne changez rien Amélie, on vous aime et vos mots nous touchent.

    Bien cordialement.



    Nathalie



    Les jolies phrases



    Désormais, écrire, ce serait voler.

    Le rossignol du Japon est un oiseau somptueux. Vêtu d'un kimono multicolore, il chante comme une diva. On se doute que je ne parvins pas à lui ressembler. Je tiens davantage du merle, de par la noirceur de mon plumage mais aussi au côté expérimental de mon chant. Singulier artiste que le merle, capable du meilleur comme du pire.

    pp106 et 107

    Je voulais vivre au présent, comme lui. Je lui empruntai sa stratégie : effectuer au quotidien ce qui vous semble aussi improbable qu'impossible. Plusieurs heures par jour, il me fallait aller au-delà de mes forces, atteindre cette allure où l'écriture s'évade de tout ancrage, se déploie et renouvelle à chaque seconde le miracle qui lui permet de tenir un instant supplémentaire. Celui qui vit un danger aussi permanent connaît le présent absolu.

    Le chant du matin d'hiver échappait à l'invitation amoureuse, il était chant de survie. Ce merle transi de froid inventait une beauté plus haute pour détourner ses sens de la souffrance. Chanter pour apprivoiser le gel, quel héroïsme !

    Si l'oiseau symbolisait la liberté, ce devait être une erreur. Il ne devait pas être si libre qu'on se le représentait. Et surtout, ce n'était pas la cause de ma métamorphose. Celle-ci resterait inconnue. La liberté, je la convoitais, certes. Mais j'avais l'instinct qu'elle n'était pas ce que l'on croyait. L'oiseau en vol donne une puissante image de liberté, mais cette liberté, il devait la conquérir au prix d'efforts terribles.

    Qu'est-ce que voler sinon s'adonner à l'ivresse du vide ?

    Les aspirants écrivains ont tous connu cela : relire le lendemain ce que la veille on avait tracé en proie à l'extase et s'apercevoir que le sillon de la charrue ne porte aucune marque de l'élévation vécue. Pire : que ce n'est pas l'utile sillon d'une charrue, que ce n'est rien, littéralement rien.

    Pouvoir différencier le détail qui compte de celui qui leste, le mot puissant du mot encombrant : un art qui prend des années.

    https://nathavh49.blogspot.com/2023/08/psychopompe-amelie-nothomb.html

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  • Comme beaucoup de lecteurs et lectrices, la rentrée littéraire signifie l'arrivée du dernier roman d'Amelie Nothomb .Je viens de le terminer. J'ai vécu un grand moment de solitude, je ne savais pas si j'avais aimé ou pas. J'ai mis un certain temps à me décider. Je constate qu'il y a plus de...
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    Comme beaucoup de lecteurs et lectrices, la rentrée littéraire signifie l'arrivée du dernier roman d'Amelie Nothomb .Je viens de le terminer. J'ai vécu un grand moment de solitude, je ne savais pas si j'avais aimé ou pas. J'ai mis un certain temps à me décider. Je constate qu'il y a plus de points points négatifs que positifs.
    En effet , nous sommes dans récit autobiographique , elle nous raconte , avec sa plume subtile, l'art d'utiliser , un vocabulaire riche, le triste sort qu'elle a vu il y a 40 ans. Une histoire de fiction et de réalité qui ne font qu'un, Cette métaphore entre elle et les oiseaux, un amour fort entre eux. L'histoire avec un conte chinois , trés intéressant. A ce moment tout part en cacahuète, je me suis demandée pourquoi je continuais la lecture, proche de l'arrêter, mais ma conscience m'a dit de persévérer. La deuxième partie est beaucoup plus touchante, elle raconte avec sobriété, le triste évènement qu'elle a vécu, sa descente dans l'anorexie. Pourquoi elle a cessé de s'alimenter, une sorte d' exutoire pour reprendre le cours de sa vie .La troisièmes partie , dévoile sa relation avec son père, les multiples déplacements vécus en tant que fille de diplomate .
    Nous retrouvons cette forte liaison qu'elle entretient avec sa sœur .Le décès de ce dernier devient un psychopompe, la fonction est d'accompagner l'âme des morts vers leur dernière demeure.
    En fait , après moultes réflexions ce roman est une triste déception, compliquer à lire , une lecture pêchue, qui ce lit comme un roman philosophique .Attention cela reste mon ressenti
















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  • Psychopompe, opus 2023 de l’oeuvre d’Amélie Nothomb, n’est pas un roman. On y retrouve la petite mélodie familière, au coeur de laquelle on ne peut manquer d’entendre la voix de l’autrice. On suit à nouveau les étapes d’une vie d’errance officielle, une vie d’expatriée au gré des nominations de...
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    Psychopompe, opus 2023 de l’oeuvre d’Amélie Nothomb, n’est pas un roman. On y retrouve la petite mélodie familière, au coeur de laquelle on ne peut manquer d’entendre la voix de l’autrice. On suit à nouveau les étapes d’une vie d’errance officielle, une vie d’expatriée au gré des nominations de son père. Pas de doute, on est bien chez la famille Nothomb.

    Des oiseaux au désir, du désir à l’angoisse de la mort, le chemin est tracé.

    Alors, Psychopompe ? L’amour des mots rares est tout entier exprimé dans ce choix. Et celui-là tombe à pic pour parler des obsessions récurrentes de l’autrice, affectée par des deuils récents. Le « conducteur des âmes vers la mort » est ici conducteur des pensées morbides qui hantent Amélie.

    J’ai une préférence pour les premiers romans de l’autrice, qui utilisait la fiction pour transmettre ce qui constituait l’essentiel de sa personnalité. Un récit comme Psychopompe est plutôt un recueil de confidences, une confession, que l’on découvre sans surprise, puisque la récurrence annuelle de ses publications a déjà levé beaucoup de voiles sur son intimité.
    On y lit aussi le rapport passionnel à l’écriture, véritable thérapeutique et indispensable pour survivre

    « Quand Rilke dit que l’écriture doit être une question de vie ou de mort , je n’y vois aucune métaphore"

    Mais la lecture n’est pas désagréable, l’érudition transparaît ans la recherche des mots et des mythes, l’universel pour éclairer le trivial.

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  • Permettez-moi un jeu de mots que je reconnais facile, mais c'est vraiment ce qui me vient d'emblée à l'esprit : psychopompeux ! Ou plus exactement une suite indigeste de réflexions égocentrées dans laquelle le lecteur se perd, des souvenirs d'enfance qui n'ont d'intérêt que pour l'auteur, le...
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    Permettez-moi un jeu de mots que je reconnais facile, mais c'est vraiment ce qui me vient d'emblée à l'esprit : psychopompeux ! Ou plus exactement une suite indigeste de réflexions égocentrées dans laquelle le lecteur se perd, des souvenirs d'enfance qui n'ont d'intérêt que pour l'auteur, le récit ennuyeux d'une anorexie et une écriture une fois de plus bâclée. J'ai fait l'effort de lecture, heureusement pour moi le texte est court.

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  • Comme chaque année, j'attends le nouveau Amélie Nothomb avec impatience.

    Une cuvée dans la bonne moyenne je dirais, même si ce n'est pas son meilleur. Son Littré a dû chauffer, elle s'est dépassée dans la recherche de mots oubliés...

    Comme chaque année, j'attends le nouveau Amélie Nothomb avec impatience.

    Une cuvée dans la bonne moyenne je dirais, même si ce n'est pas son meilleur. Son Littré a dû chauffer, elle s'est dépassée dans la recherche de mots oubliés...

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  • Des souvenirs d’enfance surgissent de la mémoire de l’autrice, il semble qu’elle ait eu très jeune un goût prononcé pour l’ornithologie qu’elle nous dévoile avec passion et érudition. Elle se livre à une comparaison entre le besoin de voler de l’oiseau et le besoin d’écrire aussi légèrement que...
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    Des souvenirs d’enfance surgissent de la mémoire de l’autrice, il semble qu’elle ait eu très jeune un goût prononcé pour l’ornithologie qu’elle nous dévoile avec passion et érudition. Elle se livre à une comparaison entre le besoin de voler de l’oiseau et le besoin d’écrire aussi légèrement que son vol. Adolescente anorexique, pour être plus légère et voler mieux, elle côtoie la mort qu’elle apprivoise en convoquant les « psychopompes » et une communication par la pensée avec son père auquel elle a eu le bonheur de dire « je t’aime » pendant qu’il était encore en vie. Après « soif », et « premier sang », cet ouvrage intime et personnel nous dévoile avec pudeur et délicatesse une amoureuse de la littérature qui a su nous surprendre par la diversité de son œuvre, avec des hauts et des bas, mais quand même, surtout des hauts !

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  • « Ceci n’est pas un essai » aurait pu dire Magritte, un autre Belge .. et est-ce un roman comme indiqué ?

    Amélie se livre dans cet écrit centré sur sa vie (et une partie de son œuvre) ; on retrouve (déjà égrené ici ou là) de multiples lieux de son enfance liés aux déménagements de son...
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    « Ceci n’est pas un essai » aurait pu dire Magritte, un autre Belge .. et est-ce un roman comme indiqué ?

    Amélie se livre dans cet écrit centré sur sa vie (et une partie de son œuvre) ; on retrouve (déjà égrené ici ou là) de multiples lieux de son enfance liés aux déménagements de son diplomate de père, son viol, l’anorexie suivant ce traumatisme, la place du père, l’importance du champagne (mais moins que certaines fois), et quelques nouveaux développements sur les rapports à l’écriture, aux oiseaux (à leurs diversités, et surtout au vol et aux chants, … et aux rapports à la vie et à la mort ; et notamment la liaison aux morts, à leur âme (et particulièrement à celle de son père en s’investissant d’un rôle de psychopompe) :
    « Le psychopompe était celui qui accompagnait les âmes des morts dans leur voyage. Ce nom formidable jouait également à l’adjectif : ainsi, dans l’iconographie chrétienne, il y avait l’oiseau psychopompe qui permettait d’illustrer le Saint-Esprit – la fameuse colombe … »
    L’écriture a sauvé Amélie et lui a permis de retrouver la santé … et de voler car « écrire c’est voler », au-delà de cette affirmation elle délivre quelques remarques aux et sur les écrivains (et les « excédents de bagages » des jeunes écrivains).

    C’est bien de l’Amélie dans le texte avec son style et certaines étrangetés. Il est plus autocentré, autobiographique et plus personnel … mais jusqu’où ?

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  • J'attends toujours avec impatience de nouveau millésime d'Amélie Nothomb. Cette année encore je suis tombée sous le charme de ce nouveau titre. Avec Psycopompe nous entrons encore un peu plus dans l'intimité de l'auteure, la petite fille qu'elle était vers 11 ans et son quotidien au sein d'une...
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    J'attends toujours avec impatience de nouveau millésime d'Amélie Nothomb. Cette année encore je suis tombée sous le charme de ce nouveau titre. Avec Psycopompe nous entrons encore un peu plus dans l'intimité de l'auteure, la petite fille qu'elle était vers 11 ans et son quotidien au sein d'une famille migratrice. Il faut dire que voyager d'un pays à un autre Japon, Bangladesh, Birmanie etc ... au grès des mutations professionnelles du chef de famille, aurait pu en déstabiliser plus d'un. Dans ce court roman les oiseaux sont le fils de trame. Ils prennent une place importante et sont la source de joie, d'apprentissage, de modèle. La passion des oiseaux est omniprésente et nous mène lentement à des prise de conscience sur le vie, la mort, les joies et les peines. Les années passent,la jeune fille grandit et se dévoile un peu plus à chaque fois que nous tournons les pages. L'anorexie en réponse à un traumatisme, l'écriture comme thérapie mais surtout comme une discipline de fer. Le parallèle avec le monde des oiseaux souvent mis en exergue. " Ecrire, c'est voler" dit elle. Enfin on retrouve l'Amélie d’aujourd’hui avec la perte de son père et le lien privilégié qu'elle a pu conserver après sa mort. L'explication du titre, de ce que signifie Psychopompe et de quelle manière elle s'est glissée dans ce rôle de guide de l'âme des morts. Comme souvent je suis arrivée au bout du livre bien trop vite, en moins d'une heure trente. Cela me fait toujours le même effet de frustration, une histoire si courte , trop courte. Je me suis glissée au côté de la petite fille, j'ai parcouru les continents et j'ai souffert avec elle dans la mer. Mais surtout la partie consacrée à son travail d'écriture, à son dialogue avec son père défunt m'a bouleversée. Un roman intimiste où l'on sent que se dévoiler est à la fois douloureux et nécessaire. Bonne lecture.

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