Revivez en images le dénouement de la 10e édition du Prix Orange du Livre !
Roman vient de trouver un job sur le Paris-Venise, le train de nuit le plus en retard d'Europe. Les trafics de clandestins, les douaniers avinés, les descentes de pickpockets venus piller la diligence : tout peut arriver dans ce théâtre ambulant. Même tomber amoureux.
Inspiré de faits réels,
Paris-Venise confirme le talent de Florent Oiseau qui mêle admirablement humour et sensibilité.
" - C'est Milan ?
Pris de court, Demba a regardé par la fenêtre et s'est contenté de lire ce qu'il avait aperc?u sur un panneau à fond bleu.
- Non, monsieur, bientôt, pour le moment nous sommes à Sottopassaggio, dans la banlieue proche.
- Oui, c'est vraiment très proche, j'ai ajouté, pour avoir l'air d'un mec qui connaissait sur le bout de ses doigts la province lombarde.
Le type s'est fendu d'un rire discret et nous a expliqué avec un brin de condescendance que "sottopassaggio' voulait dire "passage souterrain', mais que le grand panneau "Milano Centrale' qu'on pouvait désormais apercevoir signi ait que nous étions bien à Milan. Demba a répondu que c'était une vanne, le passager s'est senti con et s'est avancé vers l'autre porte, au bout du couloir.
- Bonne vanne, j'ai vraiment cru que c'était un nom de ville.
- Pareil. "
Roman vient de trouver un job sur le Paris-Venise, le train de nuit le plus en retard d'Europe. Un signe. Lui non plus n'est pas très en avance dans sa vie. À presque trente ans, décrocher ce poste de couchettiste ressemble à une consécration... Les trafics de clandestins, les douaniers avinés, les descentes de pickpockets venus piller la diligence : tout peut arriver dans ce théâtre ambulant. Même tomber amoureux.
Inspiré de faits réels,
Paris-Venise confirme le talent de Florent Oiseau qui mêle admirablement humour et sensibilité.
Revivez en images le dénouement de la 10e édition du Prix Orange du Livre !
Attention au départ, montez bien avant la fermeture des portes !
Des extraits des 6 romans lus par les comédiens Fanny Cottençon et Nicolas Pignon...
Les finalistes sont connus, mais comment le choix s'est-il fait ? Et quels sont les avis du jury sur les 6 romans en sélection ?
Roman n’est pas un garçon très compliqué, il a juste quelques difficultés à conserver ses emplois (relativement précaires) et a – du coup – un peu de mal à gérer son budget, au grand dam de sa banquière. Jusqu’au jour où un « pote » va lui parler d’un job sur le train de nuit Paris-Venise. (Bon, c’est sûr, ce n’est pas vraiment le luxe du prohibitif « Orient-Express » d’Agatha Christie !…) Au cours de son premier voyage, Roman va se retrouver en binôme avec Demba, qui se chargera de lui transmettre toutes les petites « astuces » du métier (des magouilles « borderline » qui arrondissent les fins de mois … )
Les voyages suivants, il lui faudra également faire avec le chef, Légende, nettement moins sympathique … Florent Oiseau nous décrit un quotidien plutôt inattendu, un travail que l’on aurait pu imaginer plus idyllique … La détresse des voyageurs les plus misérables (ceux relégués tout au bout du train pour qu’ils ne dérangent pas la première classe et le restaurant) y est exprimée avec des mots justes par l’auteur, qui mélange habilement désarroi et cocasserie avec un humour un peu féroce … (pour l’anecdote, Florent Oiseau a été – dans une autre vie – employé sur le train de nuit Paris-Venise)
Didier, le voisin qui sait tout sur tout, la femme de ce dernier : Marie-Odile / Shirley qui ne craint pas le ridicule, Mademoiselle Pajot la banquière, Juliette qui a remué son coeur d’artichaut … Florent Oiseau soigne ses personnages … Un petit moment de lecture-détente où se mêlent rire et mélancolie …
J'ai beaucoup aimé ce livre : on rencontré de nombreux personnages dans ce train, la nuitélévision. Tout se dévoile ; les petits arrangements, le mystère qui entoure certains, l'amour que l'on pense avoir trouvé, le futur que l'on bâtit déjà. .. Ce train est le reflet de la société ou survivre n'est pas simple.
Florent Oiseau est une découverte.
"Paris-Venise" m'a été offert par lecteur.com.
J'ai découvert l'histoire de Roman, employé multi-tâche au bord du train Paris-Venise.
On suit la vie des employés hors du commun et notamment celle de Roman, qui lors de ses voyages va connaitre et tomber amoureux de la belle Juliette. (un petit côté Roméo & Juliette). L'écriture est belle, très imagée et drôle ! Et que c'est rare de rire en littérature. Bravo !
On trouve aussi de magnifiques moments de tendresse, et de description de paysage comme par exemple lors de l'escapade de Roman à Trieste.
Petit bémol sur la fin du roman, qui m'a semblé trop rapide, avec une fin ouverte, qui nous laisse à notre propre imagination.
Un beau voyage que nous livre Florent Oiseau !
J'ai passé un bon moment en compagnie de Roman sur le train Paris-Venise.
Roman accepte un emploi de couchettiste sur le train couchette Paris-Venise. Il ignore tout de l'ambiance très spéciale, des petits trafics qui sont possibles. Il a du travail, il est content car ça va rassurer sa banquière mais il ignore que ses heures de nuit ne seront pas comptés et il ne s'attendait pas du tout à découvrir certaines choses. Il ne s'attendait pas non plus à avoir un coup de cœur pour une de ses collègues :)
Roman m'a beaucoup touché, c'est un personnage très intéressant, très humain et il est facile de s'identifier à lui.
Les petits trafics font parfois sourire, ça peut aussi agacer, mais leur comportement est humain.
C'est un roman très crédible, j'ai aimé la façon d'écrire de Florent Oiseau, et il y a pas mal d'humour.
J'ai aimé la petite histoire d'amour en prime.
La fin m'a semblé un peu rapide mais elle est ouverte, et laisse place à notre imagination, c'est sympa.
Ce roman mérite quatre étoiles :)
J'ai découvert ce livre sur lecteurs.com grâce au « Prix Orange du livre ». Il a attiré mon attention par les échos très positifs des lecteurs et des blogueurs, mais aussi par l'objet livre très soigné, notamment la couverture.
Florent Oiseau nous raconte l'histoire de Roman, un jeune homme de 29 ans dont la situation professionnelle est précaire et qui vient de décrocher un poste de couchettiste sur la ligne de train Paris-Venise.
L'auteur a lui-même exercé cette profession et cela se ressent. Il retranscrit à merveille les conditions de travail des employés, le manque de confort, les tractations malhonnêtes.
L'auteur nous embarque à bord de ce train et nous fait découvrir son fonctionnement et les petites magouilles des employés pour se faire un peu d'argent.
Roman se lie d'amitié avec Demba, jeune homme qui va lui faire découvrir le métier et lui enseigner des petites combines pour gagner un peu plus. En effet, le salaire des employés est très bas et les heures de nuit ne sont pas payées. Lors des escales, ils sont logés dans un hôtel sans confort en périphérie de Venise. Roman va tomber amoureux de la belle Juliette, jeune femme qui travaille elle aussi sur le train et qu'il va découvrir au fur et à mesure. Il va vite déchanter !
J'ai aimé le personnage de Roman qui est attachant. C'est un jeune garçon qui a des principes : il est honnête et possède des qualités humaines. Il va être surpris de découvrir les pratiques de ses collègues et va parfois culpabiliser de ses agissements.
J'ai beaucoup apprécié entrevoir l'organisation de cette ligne qui ne fait pas rêver : les « team leaders », les différents compartiments (blédard-land), les relations que les employés entretiennent avec les douaniers, le trafic des clandestins et les pickpockets qui sévissent de manière régulière. L'auteur réussit à instiller une ambiance singulière et à nous la faire ressentir.
Mais surtout, j'ai beaucoup ri ! L'auteur a une plume acérée, pleine d'humour, fluide et agréable. J'ai lu le roman d'une seule traite et j'ai passé un très bon après-midi. J'ai aimé le thème original de son roman et la façon dont il le traite.
J'ai eu un gros coup de cœur pour ce roman qui sort de l'ordinaire et qui ne laisse pas indifférent.
Un grand merci aux éditions Allary !
Roman, à l'approche de la trentaine n'a, comme il le dit lui-même "pas la moindre esquisse de projet viable", plus de boulot, pas de femme ni d'enfant, un joli découvert en banque, bref galère sur galère.
Quand il décroche un job sur le Paris-Venise comme couchettiste, c'est un peu une bénédiction pour lui comme pour sa banquière.
Mais loin de l'image romantique que l'on a de Venise, entre clandestins et pickpockets, les voyages promettent d'être rocambolesques!
J'ai découvert Florent Oiseau à travers ce Paris-Venise et j'ai beaucoup apprécié son style, rythmé, très imagé et surtout très drôle.
Les discussions entre Roman et son concierge, Didier, sont sur-réalistes et désopilantes à souhait ! Les rencontres quant à elles, s'enchaînent au rythme des voyages et sont à chaque fois peu banales à l'image du travesti en route pour enterrer son défunt mari.
Mais au-delà de cette apparence légère et par le biais de son "anti-héros" Roman, et de personnages pittoresques, l'auteur s'offre une satire acide de la société actuelle, jobs sous-payés, sans papiers, petites magouilles et douaniers plus ou moins zélés et il le fait parfaitement, avec sensibilité et humour.
D'une lecture rapide et facile, j'ai passé un moment très agréable à bord du Paris-Venise.
Très belle plume que ce jeune auteur qui sait manier l’humour comme personne ! A lire de toute urgence !
Le livre porte un bandeau sur lequel il est écrit : Par l’auteur de Je vais m’y mettre « Le livre le plus drôle de l’année ». Il semble que Florent Oiseau a choisi son style c‘est à dire l’humour pour traiter des sujets actuels et peu drôles tels que dans son dernier livre, la vie et les problèmes que peuvent rencontrer des trentenaires dans notre société face au chômage et aux petits boulots. Dans Paris-Venise l’aventure va conduire le héros à endosser un rôle multitâche de couchettiste dans le train d’une compagnie privée et faire face au trafic des migrants qui peuvent embarquer clandestinement, les atmosphères douanières tendues, les petits trafics de toutes sortes, l’amitié et l’amour. Écriture très fluide, descriptions de lieux et de personnages très justes, sensibilité des sentiments très bien rendue, dialogues rythmés par un parler populaire et un ton moqueur qui se veut déconnant mais à travers lequel on sent l’âpreté de ces jeunes adultes qui rament dans une société où il n’est pas toujours facile de trouver sa place. Heureusement que l’amour sait soulager les blessures, bien que… pas toujours.
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