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Neuf contes

Couverture du livre « Neuf contes » de Margaret Atwood aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Une écrivaine de fantasy récemment veuve se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de feu son époux. Une dame âgée, victime d'hallucinations, apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés, tandis que des militants populistes se... Voir plus

Une écrivaine de fantasy récemment veuve se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de feu son époux. Une dame âgée, victime d'hallucinations, apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés, tandis que des militants populistes se rassemblent pour mettre le feu à sa maison de retraite. Une femme née avec une malformation génétique passe pour un vampire. Un crime commis il y a longtemps se voit vengé dans l'Arctique par un stromatolithe vieux de 1,9 milliard d'années...
Dans ce recueil composé de neuf contes poétiques et satiriques empreints d'une ambiance gothique, Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes, s'aventure dans des ténèbres explorées avant elle par des auteurs tels que Robert Louis Stevenson, Daphné Du Maurier ou Arthur Conan Doyle - ainsi que par elle-même, dans son roman adapté en une série TV unanimement saluée par la critique, Captive.

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Avis (2)

  • J'ai passé un très agréable moment à parcourir ces neuf nouvelles de l'auteure de La servante écarlate, teintées de mystère, de suspense et d'une belle touche de fantaisie comme elle sait si bien le faire.

    Il serait difficile de résumer ce recueil – je ne m'y risquerai donc pas – et il est...
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    J'ai passé un très agréable moment à parcourir ces neuf nouvelles de l'auteure de La servante écarlate, teintées de mystère, de suspense et d'une belle touche de fantaisie comme elle sait si bien le faire.

    Il serait difficile de résumer ce recueil – je ne m'y risquerai donc pas – et il est aussi très compliqué d'apprécier les neuf récits de la même manière ou selon la même intensité. Mais si toutes les nouvelles m'ont plu, trois sont sorties du lot pour moi. J'aime cette plume légère et à la fois féroce de Margaret, elle n'épargne rien ni personne, surtout personne. La part belle reste réservée aux femmes et oui, j'aime ça. Ces femmes qu'on a bafouées, violentées, maltraitées prennent leur revanche, à leur manière.

    Je n'ai rien à ajouter si ce n'est que j'ai hâte de poursuivre mon exploration du monde de cette auteure.

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  • Neuf contes. Une auteure que je découvre, dont j’ai entraperçu l’univers à travers une série : The Handmaid’s tales. Une envie de saisir les mots, de feuilleter les pages. Plutôt que de voguer à la lecture de la Servante Ecarlate, je lorgne vers ce nouveau livre. Une composition de neuf contes....
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    Neuf contes. Une auteure que je découvre, dont j’ai entraperçu l’univers à travers une série : The Handmaid’s tales. Une envie de saisir les mots, de feuilleter les pages. Plutôt que de voguer à la lecture de la Servante Ecarlate, je lorgne vers ce nouveau livre. Une composition de neuf contes. En quatrième de couverture, des mots m’interpellent : gothique, daphné du maurier, sombre. Tout un univers qui me plait. Pourtant, la déception s’installe, lentement, gangrène la joie. Pourquoi ?

    Des contes.
    Des nouvelles.
    Rien de tout ça.

    De contes, il n’en reste que des ersatz, des échos qu’on peine à recevoir entre les mots, derrière les idées disséminées. Les trois premiers s’enchâssent, proposent une troupe de personnages, tous liés, tous désoeuvrés. Idée intéressante de mener des personnages sur trois nouvelles mais l'intérêt s’estompe rapidement, ne parvient pas à être maintenu. Pourtant, ils sont odieux, chacun d’eux, plus encore les jumeaux qui n’ont que pour distraction les enterrement des autres. Mais ensuite ? L’histoire s’estompe, ne trouve pas de réelle fin. C’est ouvert, c’est au lecteur d’imaginer, de se débrouiller.

    Du gothique, il se trame piteusement dans la Main (...). Peut-être l’unique conte que j’ai su apprécier.
    Un récit noir. Une histoire d’amour sans niaiserie.

    La dystopie se fraye un chemin dans la dernière nouvelle, offre un sursaut d'intérêt. Une maison de retraite. Des flambeaux dressés envers cette population vieillissante, sans plus aucune utilité. Les brûler. L’idée intrigue, dérange, pourrait faire écho à notre société. Idée d’un futur que certains ont probablement envisagé. Mais! Pourquoi des petits personnages, pourquoi ces énergumènes que seul le personnage principal peut voir ? Du sérieux, on passe à l’absurde. Dommage.

    Le thème principal est la vieillesse. Tous sont proches de la fin. Au bord du précipice. La faucheuse ricane à chaque paragraphe. Pourquoi n’ai-je pas aimé alors que ma sympathie va aux désaxés, pouilleux, curieux ? Manque d’empathie pour ces personnages. Manque d’affection envers le thème de la vieillesse. Je m’imaginais autre chose, d’autres contrées imaginaires.

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