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Mon maître et mon vainqueur

Couverture du livre « Mon maître et mon vainqueur » de François-Henri Désérable aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072900945
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Le cahier, c'était la première chose que m'avait montrée le juge, quand tout à l'heure j'étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu'on avait... Voir plus

«Le cahier, c'était la première chose que m'avait montrée le juge, quand tout à l'heure j'étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu'on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d'une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.Voilà ce qu'il en restait, j'ai pensé, de son histoire d'amour.»

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Avis (22)

  • Une histoire d'amour.
    Encore une histoire d'amour.
    Difficile de s'attaquer à un sujet exploité. Surexploité. Par les plus grands poètes. Les plus vaillants romantiques. Les moins inspirés. Et puis quoi, on a tous vécus ça, l'amour qui passionne. Qui prend l'eau, qui se casse la gueule....
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    Une histoire d'amour.
    Encore une histoire d'amour.
    Difficile de s'attaquer à un sujet exploité. Surexploité. Par les plus grands poètes. Les plus vaillants romantiques. Les moins inspirés. Et puis quoi, on a tous vécus ça, l'amour qui passionne. Qui prend l'eau, qui se casse la gueule. S'ennuie. S'ecoeure. Se meurt... Survit parfois. A quel prix.
    Je me récite les vers de Verlaine, devant ce titre évocateur. Inquiète aussi. Faut le porter, le sujet. Va falloir y aller pour m'impressionner.
    Je croise les doigts.
    Je lis.
    Vasco et Tina s'aiment.
    Le truc, c'est que Tina aime aussi son mari et leurs deux enfants.
    Alors bien sûr, ça ne peut pas bien finir.
    Très mal même, pouvons-nous en déduire. Puisque le narrateur est face au juge. Et raconte. Cet amour en dents de requin, ça vous dévore, c'est plus fort qu'eux.
    Vasco, il va lui écrire un cahier entier de poèmes, à cette femme fantasmée. Une véritable héroïne de roman. Et je n'y peux rien, elles me fascinent, ces femmes presque idéales sorties de l'imaginaire masculin, de ses auteurs en mal, ou en bien, de muses, elles sont belles, libres, elles vivent plus fort, et plus vite, et plus mal. Fragiles comme tout. Une femme d'excès.
    Une femme poème.
    Il a fait quoi, Vasco, pour être mis en examen ?
    Le procès d'un homme. D'un couple. de l'amour. Un procès loin d'être anodin, tant il trouve écho à nos histoires passées.
    Bien malin celui qui me nommera le coupable...
    C'est le moment pour moi de remercier @book_et_mister qui m'a donné envie de découvrir ce livre. Cette plume tout en nuance.
    Mais les mots.
    Mais la musique.
    L'auteur me balance sa petite histoire, banale, l'amour, l'amour.., et je m'en fous, parce qu'il me donne des mots purs, nus, bruts, des mots comme il en faut, la corde parfaitement tendue. Elle sonne juste et ne romp pas. le temps de reprendre mon souffle. de rire ou de sourire. de m'emouvoir.
    Ce rythme-là, c'est celui d'un long poème.
    On peut tout me raconter, quand on me le raconte avec cette maîtrise de la langue. de la plume. de la musique.

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  • Une histoire d'amour.
    Encore une histoire d'amour.
    Difficile de s'attaquer à un sujet exploité. Surexploité. Par les plus grands poètes. Les plus vaillants romantiques. Les moins inspirés. Et puis quoi, on a tous vécus ça, l'amour qui passionne. Qui prend l'eau, qui se casse la gueule....
    Voir plus

    Une histoire d'amour.
    Encore une histoire d'amour.
    Difficile de s'attaquer à un sujet exploité. Surexploité. Par les plus grands poètes. Les plus vaillants romantiques. Les moins inspirés. Et puis quoi, on a tous vécus ça, l'amour qui passionne. Qui prend l'eau, qui se casse la gueule. S'ennuie. S'ecoeure. Se meurt... Survit parfois. A quel prix.
    Je me récite les vers de Verlaine, devant ce titre évocateur. Inquiète aussi. Faut le porter, le sujet. Va falloir y aller pour m'impressionner.
    Je croise les doigts.
    Je lis.
    Vasco et Tina s'aiment.
    Le truc, c'est que Tina aime aussi son mari et leurs deux enfants.
    Alors bien sûr, ça ne peut pas bien finir.
    Très mal même, pouvons-nous en déduire. Puisque le narrateur est face au juge. Et raconte. Cet amour en dents de requin, ça vous dévore, c'est plus fort qu'eux.
    Vasco, il va lui écrire un cahier entier de poèmes, à cette femme fantasmée. Une véritable héroïne de roman. Et je n'y peux rien, elles me fascinent, ces femmes presque idéales sorties de l'imaginaire masculin, de ses auteurs en mal, ou en bien, de muses, elles sont belles, libres, elles vivent plus fort, et plus vite, et plus mal. Fragiles comme tout. Une femme d'excès.
    Une femme poème.
    Il a fait quoi, Vasco, pour être mis en examen ?
    Le procès d'un homme. D'un couple. de l'amour. Un procès loin d'être anodin, tant il trouve écho à nos histoires passées.
    Bien malin celui qui me nommera le coupable...
    C'est le moment pour moi de remercier @book_et_mister qui m'a donné envie de découvrir ce livre. Cette plume tout en nuance.
    Mais les mots.
    Mais la musique.
    L'auteur me balance sa petite histoire, banale, l'amour, l'amour.., et je m'en fous, parce qu'il me donne des mots purs, nus, bruts, des mots comme il en faut, la corde parfaitement tendue. Elle sonne juste et ne romp pas. le temps de reprendre mon souffle. de rire ou de sourire. de m'emouvoir.
    Ce rythme-là, c'est celui d'un long poème.
    On peut tout me raconter, quand on me le raconte avec cette maîtrise de la langue. de la plume. de la musique.

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  • J'avais particulièrement aimé un précédent roman de cet auteur, je n'ai pas été déçue de la lecture de celui-ci.
    La plume chantante, aidée par la poésie, l'auteur nous parle d'amour, qui consume, qui passionne, qui fait mal.

    Derrière la poésie et le lien à Verlaine et Rimbaud, j'aime...
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    J'avais particulièrement aimé un précédent roman de cet auteur, je n'ai pas été déçue de la lecture de celui-ci.
    La plume chantante, aidée par la poésie, l'auteur nous parle d'amour, qui consume, qui passionne, qui fait mal.

    Derrière la poésie et le lien à Verlaine et Rimbaud, j'aime l'engagement de l'auteur pour la sincérité, les mots vrais.

    Le jugement porté en retrait mais qui interpelle sur la liberté de la femme, la soumission et le poids sociétal que nous vivons toutes malgré la synchro sainte liberté affichée de nos sociétés, il est toujours question de culpabilité de la seule femme de l'histoire, les hommes quelques soient leurs rôles gravitent sans éprouver remords, regrets, même ils subissent chacun à leur façon l'agissement de la protagoniste. Elle n'a de cesse de se remettre en question, j'apprécie ici que l'auteur est tenté d'invoquer ici et là que le comportement du mari n'est pas adéquat, mais qu'en est-il des deux autres ?

    J'aime l'amour passionnel qui unit Tina et Vasco, plongeant ainsi notre narrateur dans la tourmente d'être le spectateur d'un drame inévitable. L'entretien avec le juge tout au long du livre nourrie cette histoire d'amour adultérine somme toute très commune, où l'ultime sujet reste de ne pas se faire prendre.

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  • Cela se passe chez un juge humain qui cherche à comprendre.
    Un homme est interrogé sur Vasco, son ami.
    Avec loyauté, en ne dévoilant pas tout, il raconte une passion, un tourbillon.
    Comment l'amour de Vasco et Tina va naître, tout emporter ; comment cela s'est terminé.
    C'est le fils...
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    Cela se passe chez un juge humain qui cherche à comprendre.
    Un homme est interrogé sur Vasco, son ami.
    Avec loyauté, en ne dévoilant pas tout, il raconte une passion, un tourbillon.
    Comment l'amour de Vasco et Tina va naître, tout emporter ; comment cela s'est terminé.
    C'est le fils conducteur de cette histoire parsemée ça et là de vers, de petits poèmes.
    Les personnages sont attachants même le mari, même le narrateur qui se dévoile peu.
    C'est émouvant, charmant et ironique.
    L'écriture est élégante mais mordante.
    Je me suis laissée emporter de la première à la dernière page.

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  • Mon maître et mon vainqueur déroule avec légèreté les affres du triangle amoureux que constituent Tina, Edgar le futur époux et Vasco, l'amant. C'est un roman jubilatoire, il tient du vaudeville, du pastiche et de la parodie de scènes littéraires célèbres. L'on y croise surtout Verlaine et...
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    Mon maître et mon vainqueur déroule avec légèreté les affres du triangle amoureux que constituent Tina, Edgar le futur époux et Vasco, l'amant. C'est un roman jubilatoire, il tient du vaudeville, du pastiche et de la parodie de scènes littéraires célèbres. L'on y croise surtout Verlaine et Rimbaud dans leur relation passionnelle. D'une plume légère, souvent avec humour, l'auteur décortique les ravages d'une passion. L'originalité du récit réside dans la forme: dans le bureau d'un juge, alors que Vincent Ascot (Vasco)est mis en examen ,le narrateur est appelé à commenter les haikus, sonnets et autres poèmes écrits de la main de Vasco et rassemblés dans un cahier Clairefontaine titré "Mon maître et mon vainqueur" lus par le juge. L'intrigue semble un prétexte à une écriture joyeuse.
    Et le début du roman ?
    Dans le bureau du juge, le narrateur fait l'historique de sa rencontre avec Vasco conservateur à la BNF et avec Tina, comédienne. Tina et Vasco font connaissance chez le narrateur, ont des passions communes. Tina est mère de jumeaux nés de sa relation avec Edgar Barzac qui doit l'épouser prochainement. Tina et Vasco deviennent amants, Tina vit dans le mensonge...

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  • Tina, Edgar, Vasco.
    Une histoire de passion sur fond de poésie.
    Un narrateur omniscient, et pas très objectif, qui raconte toute cette histoire à un juge amateur de littérature.
    Des références littéraires à foison, des haïkus en veux-tu en voilà, Rimbaud et Verlaine omniprésents...
    Un...
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    Tina, Edgar, Vasco.
    Une histoire de passion sur fond de poésie.
    Un narrateur omniscient, et pas très objectif, qui raconte toute cette histoire à un juge amateur de littérature.
    Des références littéraires à foison, des haïkus en veux-tu en voilà, Rimbaud et Verlaine omniprésents...
    Un lecteur qui donne vie au texte, lui insuffle ce qu'il faut d'ironie, de passion et de recul à la fois.

    Un très beau roman sur la passion certes, mais aussi et surtout une superbe ode à la poésie et à la littérature.

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  • Voilà un roman plein de poésie.
    J’ai aimé Tina qui joue dans une pièce de théâtre mettant en scène Verlaine et Rimbaud. J’ai aimé les références à ces deux poètes.

    J’ai aimé Tina encore, cette femme écartelée entre son amour pour son mari et ses jumeaux et sa passion pour Vasco. Un Vasco...
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    Voilà un roman plein de poésie.
    J’ai aimé Tina qui joue dans une pièce de théâtre mettant en scène Verlaine et Rimbaud. J’ai aimé les références à ces deux poètes.

    J’ai aimé Tina encore, cette femme écartelée entre son amour pour son mari et ses jumeaux et sa passion pour Vasco. Un Vasco prêt à tout pour sa belle.
    J’ai aimé l’humour du narrateur décrivant ce drame passionnel, les faits qu’il élude mais raconte au lecteur.
    J’ai aimé les leitmotivs : à côté de chez lui/elle/moi, c’est-à-dire pas loin de chez moi/lui/elle ; Tina qui est toujours à ça en rapprochant son pouce de son index.
    Pleins de citations :
    Pour l’amour conjugal : pesanteur du tête-à-tête quotidien, inévitable effet de routine, inopportune irruption du trivial, etc. Et c’est en dépit de cela qu’il faut tirer du beau, voire du sublime.
    Parce que la poésie prévaut sur la vraie vie.
    Et ça, Orwell ne l’avait pas prévu. Il avait prévu pas mal de chose, Orwell, mais pas ça. Pas que nos moindres faits et gestes, pas que chacune de nos paroles seraient consignés dans un petit objet qu’on aurait sur soi en permanence, qu’on trimballerait partout, de notre plein gré.
    Son souvenir est un soleil qui flambe en moi et ne veut pas s’éteindre, voilà les motsqu’à eus Veraline en apprenant la mort de Rimbaud.

    https://alexmotamots.fr/mon-maitre-et-mon-vainqueur-francois-henri-deserable/

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  • Cher FHD, petit père,
    Vous m'avez enchanté par votre livre Mon maître et mon vainqueur.
    Cette histoire d'amour entre Verlaine et Rimbaud, enfin surtout, entre Tina et Vasco, est remplie d'anecdotes sur ces poètes et aussi sur les bibliothèques, en particulier la BNF, et en lisant ce roman...
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    Cher FHD, petit père,
    Vous m'avez enchanté par votre livre Mon maître et mon vainqueur.
    Cette histoire d'amour entre Verlaine et Rimbaud, enfin surtout, entre Tina et Vasco, est remplie d'anecdotes sur ces poètes et aussi sur les bibliothèques, en particulier la BNF, et en lisant ce roman j'ai appris plein de choses intéressantes et passionnantes sur ces lieux. Mais aussi j'ai été fascinée par l'histoire sur le coeur de Voltaire, située dans la salle d'honneur de la bibliothèque Richelieu. Chaque recherche du narrateur-auteur- amène à des découvertes et des pans cachés ou méconnus de notre histoire littéraire qui valent leur détour. Des histoires dans l'histoire et, c'est mordant. Comme chez Christie’s, comme à Sainte-Anne, comme dans la salle d'honneur. Et c'est sur que tout est vrai, car FHD a l'art de s'impliquer et de vérifier ses dire donc ses écrits. Il écrit des romans contemporains avec un volet historique. (Si on pouvait enseigner l'histoire comme ça, je suis sûre que j'aurais aimé l'histoire-géo au collège et au lycée. Bref c'est un autre sujet et un long débat !) Et en plus, si on fait un tour en Italie, à Venise, divento matta !
    En tout cas, ce livre est un vrai régal, je n'en ai fait qu'une bouchée, je n'ai pu m'arrêter de le lire qu'à 1h raisonnablement avancé de la nuit où je me suis dit il est temps de s'arrêter (réveil difficile en perspective). Une écriture « sprezzatura » ça peut se dire ?
    Merci au juge (de Tanguy Viel), leur plume est proche dans ce livre, tout se passe dans un bureau comme dans La Fille qu'on appelle et on remonte le fil de l'histoire pour découvrir le crime.Il faut que je relise « Article 353 du code pénal » et bien sûr « Evariste », un autre roman de FHD.

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