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Mes anticorps

Couverture du livre « Mes anticorps » de Jean-Pierre Otte aux éditions Le Temps Qu'il Fait
Résumé:

« Figure tutélaire à la force tranquille et à la belle humeur contagieuse, le grand-père de Jean-Pierre Otte avait, pendant la grande guerre, instauré «La chronique du blutoir», accrochée à l'entrée de son moulin et sur lequel il épinglait des aphorismes aux vertus revigorantes. Le présent... Voir plus

« Figure tutélaire à la force tranquille et à la belle humeur contagieuse, le grand-père de Jean-Pierre Otte avait, pendant la grande guerre, instauré «La chronique du blutoir», accrochée à l'entrée de son moulin et sur lequel il épinglait des aphorismes aux vertus revigorantes. Le présent recueil s'inscrit dans cette lignée. Colligés au fil des lectures, les fragments qui le constituent sont autant de cristallisations d'une pensée, d'éclairs d'évidence surgis au détour d'une page. Miroirs angulaires disposés à l'intérieur de l'oeuvre, ils en éclairent les multiples facettes et la cohérence remarquable. Leitmotive d'un prélude, ils en exposent la tonalité et les thèmes majeurs. Un seul désir a présidé à leur choix et à leur présentation : vous inviter à (re)lire celui qui invite le lecteur à inventer sa vie. » (Manuel Schmitz, Extrait de l'avant-propos).

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  • La transmission coopère, l’arbre généalogique intemporel. Jean-Pierre Otte marche dans les pas de son grand-père. Ce dernier épinglait dans l’entrée de son moulin d’une façon pavlovienne, des aphorismes pétillants, malicieux, des farandoles de maximes prénommées : La chronique du...
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    La transmission coopère, l’arbre généalogique intemporel. Jean-Pierre Otte marche dans les pas de son grand-père. Ce dernier épinglait dans l’entrée de son moulin d’une façon pavlovienne, des aphorismes pétillants, malicieux, des farandoles de maximes prénommées : La chronique du butoir ».
    Jean-Pierre Otte saisit la balle au bond. Il est écrivain, remarqué et remarquable, aux multiples ouvrages, romans et récits plus intimes. Un homme de Lettres, un cerceau dans le sombre de nos nuits qui brille de mille feux.
    Il est dans la même démarche d’une haute contemporanéité. Ses philosophies intérieures comprennent qu’un seul mot sera égal à l’existentialisme, à l’essentialisme et l’hédonisme. Il étire ses regards jusqu’à l’horizon révélateur. « Mes anticorps » comme du baume au cœur. Des pensées fidèles à Pascal, Montaigne, et lui-même. C’est dire combien Jean-Pierre Otte devine l’heure de rassembler l’épars.
    Le temps des Petits Riens à l’instar de Philippe Delerme , marcher sur des aiguilles de pin. Ici, les entrelacs sont des aphorismes, des fragments comme du cristal, des passages comme un gué fleuri. Des phrases comme des carillons de cloches en haute montagne. Le réel comme interlude. Le temps comme le saisissement du monde. Le temps présent qui octroie l’écriture spéculative.
    « Une exhortation : ne pas être n’importe qui dans un monde où les gens sont n’importe quoi. Marchons par défi pour provoquer d’autres occasions. Ceux qui discutent ne discernent jamais qu’eux-mêmes. Une femme ne va pas sans coexistence ».
    Les papillons de nuit s’envolent. La nuit retient le velours des mots. Les pas dans la neige craquante. Retenir l’empreinte et lire les formes qui résistent au temps qui passe.
    Les aphorismes sont des souffles. Des forces et des prières entendues. Des points fixes et le départ vers l’entendement et ce qui est immuable. Retenir la sagesse d’un poète, d’un homme de rectitude. L’observateur du temps présent et qui offre des clefs. Pas celles des champs mais des citadelles alphabétiques.
    « On ne devrait jamais vivre assez longtemps pour être chose qu’un amateur éclairé. L’amateur a toutefois nécessité, non pas d’une morale, mais d’une discipline. »
    Ce recueil Babel, Alcazar, est perpétuel. On peut grappiller un adage, une maxime, comme un grain de raisin sucré. Le regain des évidences pour un homme éclairé et avisé. La confrontation entre le regard contemplatif et la folie de notre monde.
    Avec un avant-propos de Manuel Schmitz : « … Car il ne s’agit pas d’un statut acquis une fois pour toutes ni même d’une simple progression linéaire, mais d’une traversée des miroirs sur une spirale mouvante que dessine un point d’équilibre en perpétuelle métamorphose. »
    Voyez comme « Mes anticorps » est précieux. C’est une déambulation au plus près des êtres et de la vie. Un grand livre !
    Publié par les majeures Éditions Le temps qu’il fait.

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