Maurice robert, ""ministre"" de l'afrique

• Date de parution : 24/09/2004
• Editeur : Seuil
• EAN : 9782020629768
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 410
• Collection : (-)
• Genre : Histoire
• Thème : Histoire
• Prix littéraire(s) : (-)

Maurice Robert dévoile son itinéraire d'homme de l'ombre :
- son amitié avec Jacques Foccart, dès 1947, futur secrétaire général pour les affaires africaines sous de Gaulle et Pompidou ; son recrutement dans les services secrets, la préparation au métier d'officier traitant. Au fil des pages,... Voir plus

Maurice Robert dévoile son itinéraire d'homme de l'ombre :
- son amitié avec Jacques Foccart, dès 1947, futur secrétaire général pour les affaires africaines sous de Gaulle et Pompidou ; son recrutement dans les services secrets, la préparation au métier d'officier traitant. Au fil des pages, il nous invite à un voyage au coeur du Renseignement : agents, officiers traitants, honorables correspondants, trafiquants d'armes, agents doubles, fuites, opérations d'infiltration, de désinformation, acquisition d'entreprises pour le placement d'officiers des services spéciaux, fouilles discrètes de bagages dans des chambres d'hôtel.
- la politique africaine de la France, de la déstabilisation menée contre le président guinéen Sékou Touré, au rétablissement du président gabonais Léon M'Ba au pouvoir, de l'accession de Bongo à la tête du Gabon à la
manipulation du mercenaire Bob Denard... Il décrit la création des postes de liaison et de renseignement dans quatorze pays africains et celle des postes clandestins ainsi que leur fonctionnement.
- les affaires : l'assassinat de l'opposant gabonais Germain M'Ba, celui de l'amant de Joséphine Bongo, Robert Luong, celui de l'honorable correspondant, Maître Bouquet, le coup d'Etat manqué contre Paul Biya.
- sa rupture avec les services après l'arrivée de Alexandre de Marenches à la tête du SDECE, la mise en place et le développement d'une activité de renseignement chez Elf, dont il rapporte les relations particulières avec
les services.
Ses rencontres avec Yves Chalier, chef du cabinet du ministre de la Coopération socialiste, Christian Nucci, impliqué dans les malversations du Carrefour du Développement.