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Les aventuriers du Cilento

Couverture du livre « Les aventuriers du Cilento » de Michel Quint aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782752911551
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pippo est petit-fils d'émigrants italiens, mais il ne connaît rien de sa famille. Alors que sa mère perd la mémoire, il décide de partir à la recherche de ses racines. Le voici au sud de Naples, dans le Cilento, une région très pauvre traversée par les migrants. Il y croise la belle Gina, qui... Voir plus

Pippo est petit-fils d'émigrants italiens, mais il ne connaît rien de sa famille. Alors que sa mère perd la mémoire, il décide de partir à la recherche de ses racines. Le voici au sud de Naples, dans le Cilento, une région très pauvre traversée par les migrants. Il y croise la belle Gina, qui travaille au musée de Paestum. Grâce à elle, il découvre que son grand-père avait aidé, quatre-vingts ans plus tôt, deux opposants au régime mussolinien : Paola Zancani et Umberto Zanotti. Ce couple d'archéologues avait découvert un sanctuaire d'Héra prouvant que la Grèce avait colonisé l'Italie des origines... Pippo et Gina se rapprochent à mesure qu'ils ressuscitent l'histoire du duo. Michel Quint nous plonge dans une Italie du Sud solaire et misérable pour un fascinant roman sur ceux qui résistent à la tentation totalitaire, avec courage et passion.

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Avis (1)

  • Pippo, Filippo Pugliese, architecte dans la métropole lilloise est le petit-fils d'un maçon venu d'Italie en 1934. du passé italien de son grand-père Valentino, dit Tino, il ne sait pas grand-chose et il a lui-même fortement enjolivé les histoires qui circulent dans la famille sur ce...
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    Pippo, Filippo Pugliese, architecte dans la métropole lilloise est le petit-fils d'un maçon venu d'Italie en 1934. du passé italien de son grand-père Valentino, dit Tino, il ne sait pas grand-chose et il a lui-même fortement enjolivé les histoires qui circulent dans la famille sur ce personnage.
    La perte de mémoire de sa mère qui aurait aimé faire le voyage au pays des origines familiales de son mari le décide à aller chercher pour elle les souvenirs manquants avant qu'il ne soit trop tard.
    Il rencontre rapidement à Paestum, le village natal de Tino, la charmante Gina qui lui sert de guide dans sa quête identitaire. Elle lui fait rencontrer la seule personne qui est encore en capacité de lui parler de cette époque, Giuseppina, la petite Pina de 14 ans en 1934, l'année où tout s'est déroulé.
    Cette institutrice de 97 ans commence alors une histoire qui ressemble à une confession, comme si elle profitait de la venue du petit-fils pour raconter l'histoire de Tino, qui fut on le comprend très vite son grand amour déçu, et soulager sa conscience pendant qu'elle le peut encore.
    S'ensuit une belle histoire, celle d'un maçon et d'une jeune fille qui rêve de devenir institutrice, qui aident Umberto et Paola, deux archéologues assignés à résidence en tant qu'opposants au régime de Mussolini, dans leur recherche de vestiges grecs.
    Leur principale découverte dans les marécages de la région d'un sanctuaire dédié à Héra met en évidence «un métissage grec idéologique et religieux » qui va à l'encontre de l'idéologie fasciste, et embarrasse grandement les responsables locaux qui ne savent pas vraiment quelle attitude adopter.
    Il y a dans ce récit des allers-retours multiples entre l'époque contemporaine avec le drame des migrants dans le sud de l'Italie et le rôle que joue la mafia dans l'exploitation de cette misère sous couvert d'aide humanitaire, et l'époque du grand-père dans une région de marécages où règnent la misère, la malaria et le fascisme.
    La relation entre Gina et Pippo fait la part belle au marivaudage, comme c'était le cas entre Laurent et Sonia dans «Misérables !», un des précédents romans de l'auteur, les deux personnages apparaissant d'ailleurs au début, offrant à Pippo «Le Christ s'est arrêté à Éboli», référence incontournable des années mussoliniennes dans cette région.
    Les passages où Pina raconte le passé sont magnifiques d'émotion et maintiennent le suspense avant que nous soit révélé, en même temps qu'à Pippo, ce qui a poussé Tino à venir en France pour y construire une vie nouvelle.
    J'ai été, je l'avoue, un peu perdu à d'autres moments, lors des nombreuses digressions sur l'archéologie ou l'histoire antique, et je reprends ce que dit Pina page 226, « je ne comprends pas tout, même presque rien, j'écoute la musique des mots venus d'ailleurs...», pour exprimer le grand plaisir procuré par la belle écriture de Michel Quint.
    Merci aux éditions PHÉBUS pour cette lecture privilégiée avec babelio.

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